Les principaux romans de Nabile Farès, que l'on propose de regrouper ici en un "Cycle d'Ali-Saïd", sont certainement une des écritures les plus marquantes et les plus novatrices de notre modernité. Et pourtant, cette écriture déconcerte, choque même, parfois. Cette modernité dérange, en ce qu'elle est d'abord refus de toutes les trop faciles formulations convenues. Ecriture de la marge et de la migration, qui sont le lieu inconfortable mais parfois joyeux de la plupart de ses personnages, ce dire s'installe résolument lui-même dans cette marge et cette migration. Car c'est là seulement, dans ces espaces de parole encore vierges que refusent les dires de la répétition, que ces textes prétendent renouveler un débat devenu stérile. Le présent ouvrage propose quelques clés pour pémétrer dans cet espace d'écriture novateur et déconcertant.
Chapitre
1: Yahia, pas de chance, ou les passages inquiets
Chapitre 2: Un Passager de l'Occident, "ou
Ali-Saïd (le chanceux)"
Chapitre 3: Le Champ des Oliviers, ou: la dévoration
Chapitre 4: Mémoire de l'Absent, ou: Le
Passage du Fleuve
Chapitre 5: L'Exil et le désarroi, ou la
parole-consumation.
Bibliographie
Page d’accueil du site Limag
(Littératures du Maghreb).
Page perso de Charles Bonn
Visiteurs depuis le 31 octobre 2001