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Appels à contribution Lancer un appel à contibutionAucune appel à contribution en coursListe des appels à contribution terminés
Fin de l'appel le 01 Janvier 1970 :
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Pour la publication : EUQkyxVhMLRsbou Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : OieBTmFAhJpgut mPClLOWiBkXZMcf |
Fin de l'appel le 14 Avril 2019 :
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(Re)lire Rachid Mimouni : entre hier et demain ! Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : patrick-voisin@wanadoo.fr; amel.maafa@gmail.com;rachidmimouni24@gmail.com Descriptif du projet : (Re)lire Rachid Mimouni : entre hier et demain !
Appel à contributions pour un ouvrage collectif.
Il y a vingt-trois ans, Rachid Mimouni nous quittait, mais ses œuvres sont toujours d’actualité. En dépit de sa formation commerciale, il a écrit des romans qui ont marqué la littérat... [Afficher la suite] (Re)lire Rachid Mimouni : entre hier et demain !
Appel à contributions pour un ouvrage collectif.
Il y a vingt-trois ans, Rachid Mimouni nous quittait, mais ses œuvres sont toujours d’actualité. En dépit de sa formation commerciale, il a écrit des romans qui ont marqué la littérature algérienne ; s’y mêlent l’amour du pays et un discours de désenchantement. Ses œuvres ont traversé les décennies et répondent toujours à nos interrogations, que ce soient celles de lecteurs ou de citoyens.
Lauréat de plusieurs prix littéraires (le Prix de l’Amitié franco-arabe en 1990, le Prix de la Critique littéraire en 1990, le Prix de la Liberté littéraire en 1994 et d'autres encore), il continue à susciter le débat, comme l’atteste le Prix Rachid Mimouni créé à sa mémoire.
Traitant des sujets les plus divers tels que la liberté, la justice, la révolte, l’Histoire, le désenchantement, les écrits de Mimouni nous invitent à penser et repenser notre condition humaine en nourrissant une réflexion critique. (Re)lire l’œuvre de Mimouni, c’est lire l’Algérie, d’hier et d’aujourd’hui... mais peut-être aussi de demain.
L’ouvrage se propose d’incarner la nécessaire relecture voire nouvelle lecture d’une œuvre foisonnante et riche, ouverte à de nouveaux discours critiques.
Les propositions peuvent s’articuler autour de l’un des axes suivants portant sur l’une ou plusieurs de ses œuvres, ces axes étant donnés à titre indicatif et non restrictif :
- étude thématique
- étude stylistique
- étude comparée
- étude mettant en relation d’autres formes d’art
- étude de réception
- étude écopoétique,
- étude géocritique
- etc.
Les résumés de 500 mots maximum sont à envoyer aux adresses suivantes : rachidmimouni24@gmail.com
patrick-voisin@wanadoo.fr
amel.maafa@gmail.com
Après une première évaluation des propositions, les participants seront appelés à envoyer leurs articles d’une longueur comprise entre 5000 et 8000 mots, bibliographie et notes incluses, en Times 12 interligne simple sans autre mise en forme.
Calendrier :
- 15 mars 2019 : envoi des résumés
- 15 mai 2019 : notification
- 15 août 2019 : soumission des articles
- 31 septembre 2019 : articles éventuellement retournés aux collaborateurs pour des modifications
- 31 novembre 2019 : envoi de la version finale
- 1er semestre 2020 : publication.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter les deux coordinateurs du projet :
Pr. Patrick Voisin
patrick-voisin@wanadoo.fr
Dr Amel Maafa [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Aout 2018 :
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Revue Annales du patrimoine N° 18 / 2018 Pour la publication : Annales du patrimoine Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : annales@mail.com Descriptif du projet : Revue Annales du patrimoine N° 18 / 2018
Appel à contribution
La revue "Annales du patrimoine" de l'Université de Mostaganem (Algérie) lance un appel à publication pour le numéro 18 / 2018.
Annales du patrimoine (ADP), est une revue académique en libre accès consacrée aux domai... [Afficher la suite] Revue Annales du patrimoine N° 18 / 2018
Appel à contribution
La revue "Annales du patrimoine" de l'Université de Mostaganem (Algérie) lance un appel à publication pour le numéro 18 / 2018.
Annales du patrimoine (ADP), est une revue académique en libre accès consacrée aux domaines de littérature, de langue et des sciences humaines. Elle paraît en arabe, en français et en anglais une fois par année. La revue est en ligne depuis sa création en 2004. Elle paraît au mois de septembre.
Les chercheurs peuvent soumettre leurs articles dans les disciplines suivantes :
- littérature comparée et orientalisme.
- littérature mystique et religieuse,
- langues, traduction et interculturalité,
- histoire et civilisation…
La revue accepte également des articles de varia en rapport avec le patrimoine.
Les chercheurs intéressés sont invités à envoyer leurs contributions (le résumé de 15 lignes, l'article de 15 pages maximum et 5 mots-clés, en format Word) au plus tard le 15 Août 2018 à l'adresse email de la revue :
annales@mail.com
Veuillez préciser votre affiliation institutionnelle et votre grade académique si possible.
Les propositions d'articles devront respecter les normes de publication de la revue.
Site web :
http://annales.univ-mosta.dz
Plateforme :
http://revue.univ-mosta.dz/index.php/annales
Responsable :
Pr Mohammed Abbassa [Réduire] |
Fin de l'appel le 09 Juin 2018 :
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Pour la publication : " Du livre à la bibliothèque ou l'effet arborescent dans Zabor ou les psaumes de Kamel Daoud" |
Fin de l'appel le 09 Juin 2018 :
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Pour la publication : " Du livre à la bibliothèque ou l'effet arborescent dans Zabor ou les psaumes de Kamel Daoud" Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : annaba algerie |
Fin de l'appel le 29 Octobre 2018 :
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Technologies de l'information et de la communication (TIC), langues et littératures en Afrique des grands lacs, Afrique centrale et de l'Est Pour la publication : Synergies Afrique des grands lacs Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : synergies.afriquedesgrandslacs@gmail.com Descriptif du projet : Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) semblent incontournables dans le processus de diffusion des langues et des littératures. Se les approprier par les chercheurs, les auteurs et les lecteurs devient un atout majeur pour la communication en réseau et pour l’enseigneme... [Afficher la suite] Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) semblent incontournables dans le processus de diffusion des langues et des littératures. Se les approprier par les chercheurs, les auteurs et les lecteurs devient un atout majeur pour la communication en réseau et pour l’enseignement. Or si les langues sont utilisées de diverses manières sur le web 2.0, les littératures développent de nouvelles formes d’expansion et d’expression sur la toile. Toutefois, tout comme les TIC peuvent servir de levier pour la promotion des langues et des littératures, elles sont également susceptibles de freiner certaines ferveurs.
Ce numéro ambitionne d’interroger l’impact des TIC dans la didactique des langues et des littératures, l’évolution des formes de diffusions des savoirs littéraires et linguistiques, les éléments de « trans-territorialité » et de culture véhiculés par les langues et les littératures au travers des outils numériques divers.
L’appel s’adresse à tous les enseignants chercheurs aussi bien de la région des Grands Lacs que de l’extérieur.
La proposition de communication, comprenant un titre, un résumé de 250 mots au maximum, et une courte biographie de l’auteur (5 lignes max) devra s’inscrire dans l’un des sous thèmes suivants :
TIC dans la diffusion des langues et des littératures en Afrique Centrale, Afrique de l’Est et des Grands Lacs
Impact du numérique sur l'enseignement des langues et des littératures en Afrique Centrale, Afrique de l’Est et des Grands Lacs
Impact des TIC sur les usages et perceptions des langues et des littératures en Afrique Centrale, Afrique de l’Est et des Grands Lacs [Réduire] |
Fin de l'appel le 31 Mai 2018 :
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Pour la publication : LOXIAS Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : ctel.journee.2018@gmail.com & odile.gannier@unice.fr Descriptif du projet : Traverser l’espace
Journées d’étude des doctorants
Les 28-29 septembre 2018 Université Côte d’Azur, CTEL
GANNIER Odile, Professeur, Université Côte d’Azur, (CTEL)
RAJAEIDOUST Samaneh, doctorante (CTEL)
AMARCHIH Essaddek, doctorant (CTEL)
MHAMDI Hatem, doctorant (CTEL)
Voyager... [Afficher la suite] Traverser l’espace
Journées d’étude des doctorants
Les 28-29 septembre 2018 Université Côte d’Azur, CTEL
GANNIER Odile, Professeur, Université Côte d’Azur, (CTEL)
RAJAEIDOUST Samaneh, doctorante (CTEL)
AMARCHIH Essaddek, doctorant (CTEL)
MHAMDI Hatem, doctorant (CTEL)
Voyager, partir, traverser, découvrir, s’acclimater, rêver, occuper ou partager sont les premiers concepts que le mot « espace » fait venir à l’esprit, une notion très large qui, loin d’être une simple définition géographique, englobe autant les univers abstraits que les univers concrets ; et ces univers analogues ou opposés peuvent communiquer par une trajectoire continue. Ce passage peut être traduit par les récits de voyage lorsque les écrivains prêtent leur plume à la description de leurs trajets, par les spectacles lorsque les danseurs franchissent l’espace de la scène au lieu de l’occuper, par la musique lorsque les musiciens dépassent les sons familiers pour les remplacer ou les fusionner avec les rythmes insolites, par les photos lorsque les voyageurs traversent des lieux inconnus, et par les œuvres venues d’autres langues lorsque les traducteurs partagent leur nouvel espace avec les lecteurs pleins de curiosité. Autrement dit, comment le passage d’un espace à l’autre se définit-il dans les arts et la littérature ?
C’est sur cette trajectoire, ce passage et ce partage de l’espace littéraire, artistique, touristique, géographique, etc. que notre journée d’étude se propose de réfléchir. Les doctorants de différents domaines comme la littérature, la traduction, la danse, le cinéma, la musique, la photographie, la géographie et la socio-anthropologie sont invités à partager leurs recherches. Les articles seront publiés sur le site de la revue http://revel.unice.fr/loxias/index.html

Notre réflexion s’appuiera notamment sur :􏰀
Bertrand Westphal, La Géocritique. Réel, fiction, espace, Paris, Ed. de Minuit, 2007.
Antoine Berman, La traduction et la lettre ou l'auberge du lointain, Paris, Le Seuil, 1999.
Homi Bhabha, Les lieux de la culture. Une théorie postcoloniale, Paris, Payot, 2007.
Alexis Nouss, François Laplantine, Métissages : de Archimboldo à Zombi, [2001], rééd. Agora Pocket, 2016.
Sarah Andrieu, Emmanuelle Olivier, Création artistique et imaginaire de la globalisation, Hermann, 2017.
Nous vous prions d’envoyer conjointement une proposition de 300 mots, ainsi qu’une courte bio-bibliographie à Odile Gannier odile.gannier@unice.fr et ctel.journee.2018@gmail.com au plus tard le premier juin 2018.
L’appel à communication a pour date limite de soumission le 1er juin 2018.
Les auteur(e)s des propositions acceptées seront informé(e)s jusqu’au 7 juin 2018. [Réduire] |
Fin de l'appel le 19 Octobre 2018 :
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Appel à communication pour le n°3 de RAL Pour la publication : Revue algérienne des lettres RAL Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : bouterfas1984@yahoo.fr et dahoufoudil@yahoo.fr Descriptif du projet : Les chercheurs et enseignants-chercheurs auront à se pencher sur le phénomène du plagiat sous tous ses angles afin d’en éclairer les causes et les conséquences ; suggérer les mesures à prendre. Ils se questionneront sur les modèles de recrutement, d’avancement dans les carrières, les m... [Afficher la suite] Les chercheurs et enseignants-chercheurs auront à se pencher sur le phénomène du plagiat sous tous ses angles afin d’en éclairer les causes et les conséquences ; suggérer les mesures à prendre. Ils se questionneront sur les modèles de recrutement, d’avancement dans les carrières, les modalités d’évaluation qui poussent à une production effrénée d’écrits, obligeant à des quantités de publications souvent au détriment de la qualité mais surtout de l’éthique. Les chercheurs dans le domaine de la littérature pourront ainsi faire la lumière sur toutes les nuances, voire les contrastes du plagiat, en tentant d’en approcher les frontières mouvantes − qui le différencient des autres notions proches. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Avril 2018 :
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Pour la publication : Composing Music Today Descriptif du projet : NCMM18
Lisbon, Portugal, 21 to 23 November 2018
Presentation
Nova Contemporary Music Meeting (NCMM) is a biennial, 3-day international conference launched by the Contemporary Music Research Group (GIMC) of CESEM (Centre for the Study of Sociology and Musical Aesthetics at Nova Universit... [Afficher la suite] NCMM18
Lisbon, Portugal, 21 to 23 November 2018
Presentation
Nova Contemporary Music Meeting (NCMM) is a biennial, 3-day international conference launched by the Contemporary Music Research Group (GIMC) of CESEM (Centre for the Study of Sociology and Musical Aesthetics at Nova University, Lisbon) and focused on a variety of questions relating to music since the beginning of the 20th century.
Conceived as a contribution to the development of multidisciplinary and collaborative research the field of contemporary music, NCMM is a research meeting bringing together researchers, musicologists, composers and performers, working in multidisciplinary areas related to contemporary music. Placing a special focus on the articulation between musical practices and theoretical research activities, NCMM intends to respond to current challenges within contemporary music artistic practices and research, offering a platform for proposing, discussing and disseminating knowledge in a variety of fields.
Each edition will focus on a special main subject, but NCMM will also be open to other topics.
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Call for papers
NCMM 2018 Main Topic
Composing Music Today
Music today is more diverse than it has ever been. The variety of genres, practices, techniques, technologies, systems of dissemination and forms of reception has changed the way in which music is composed. Music is now almost omnipresent in our society, from the concert hall to the museum, from the media to public spaces, to private listening with headphones. For each of these situations, and many others, someone composed the music, created the sound, and organized the musical discourse that will be present in the listening space. This music was created using a diversity of techniques, knowledge and technologies that should be considered, because each of these resources used in musical creation influenced the final result.
In this context it is pertinent to ask: what is composing music today? What is the role of the composer in today’s musical world? Can we continue to talk about “composing music” in any situation of music creation? Or should we consider the use of other expressions? What is the role of musical creation in the context of a museum exhibition, or in installations? Can a sound artist be considered a music composer?
Is sound art a form of musical composition? Can real-time coding or free improvisation be considered forms of musical composition? What is the difference between real-time composition and a computer music performance? In a world where the technological means seem to make musical creation accessible to anyone, what is the place of the “traditional composer”?
It is within the context of this complex problem that we encourage composers, musicologists, performers, teachers, philosophers and other interested researchers to contribute to proposals covering the whole range of questions involved in this subject. Students, postdoctoral and earlycareer researchers are particularly encouraged.
NCMM Themes:
The conference is also open to other topics related to contemporary music studies and practices.
Thus, we encourage the submission of papers related to any aspects of the field including, but not limited to, composition, music and technology, auditory perception, music history, analysis and theory, musical genres and practices and cultural issues.
1. Musical composition practices, performance and reception:
a. Composition techniques and technologies, including new instruments and unconventional tools and means.
b. Real time composition and interactive music, including live coding, electronic, interactive and computer music.
c. Collaborative composition, free improvisations and open composition.
d. Practice-based research in music, including composition, performance and collaborative musical activities.
2. Music history, theory and analysis:
a. What are the challenges of contemporary music for musical analysis and history?
b. What new paradigms, theories and techniques are emerging?
c. What balance is there/should there be between theory and practice in general and specific musicological methodologies?
d. Does contemporary music need new techniques, methodologies and specifically designed tools, or is what already exists sufficient?
3. Philosophy of music and aesthetics:
a. What philosophical points of view can be brought to bear on aesthetic and technical transformations in contemporary music?
b. What of epistemology, semiotics and phenomenological studies of contemporary
music?
4. Musicology, intertextuality and authenticity:
a. How to discuss intertextuality and authenticity in the context of contemporary music,
and what issues should be considered.
b. What about critical, systematic and empirical musicological methodologies and practices in contemporary music?
5. Auditory perception and cognition:
a. Issues of music cognition, semiotics and the experience of contemporary music
b. How to study the relationship between the composer’s intentions and the perceptual experience of music.
6. Musical sound transcription, representation and music notation:
a. What new questions does contemporary music raise in terms of transcription, representation and music notation?
b. New tools and methods of transcription and representation of sound.
c. How and which musical sound representations can become tools for musical art creation and research.
7. Sound technologies and the music industry:
a. Genres and diversity of style.
b. The influence of industry and technology on musical aesthetics.
c. Broadcasting and sampling: repetition and variation as a means to become a musical hit.
d. Popular music and other contemporary arts in relation to music
e. What musical issues do internet communities, group compositions and telematics raise?
8. Music and image:
a. What of music and “moving images” on TV, cinema, Internet and other kinds of multimedia?
b. What of the musicological challenges of music for video games?
9. Sound art, installations and exhibitions:
a. What musicological discourse can there be for music outside the concert hall?
b. How and why study sound art and music/sound installations in a musicological context?
c. What can be the role of music in museum exhibitions?
10. Soundscape, sound ecology:
a. How, and with what terminology, can one discuss soundscapes and sound ecology in a musical domain?
b. Virtual auditory space creation, sound ecology and sonification.
11. Documentation and preservation of musical heritage:
a. What problems are there concerning the preservations and documentation of contemporary music works?
b. How and why is the performability of some contemporary music works challenging and sometimes not viable?
12. Music and emergent cultures and societies, cultural heritage and inclusive societies:
a. Anthropology, cultural and cross-cultural studies in contemporary music.
b. Questions of unity, diversity, plurality, multicultural resources, hybridization, and local music in a globalized world.
c. What problems arise concerning music criticism, the sociology of music and culture?
Guidelines for Submission
The deadline for proposals of papers is Saturday 31 March 2018 midnight EST. Notification of acceptance will be emailed to applicants by 30 April 2018.
A submission should consist of a zipped folder containing:
• The paper abstract in English (500 words maximum, including 2 to 3 keywords), headed by the author’s name(s), organizational affiliation (if any), contact address, telephone, and email address, in PDF;
• A short CV (2 pages max.)
• A list of main publications (up to 10 entries), in PDF.
• A short biography (up to 150 words), in PDF;
Submission are to be made directly by email to: ncmm.contemporarymusic[at]gmail.com
Please send a copy (cc) to: imp[at]fcsh.unl.pt
The abstract as well as the short biography should be ready for publication if the paper is accepted.
A programme containing the paper abstracts and biographies will be published on the NCMM website <http://fabricadesites.fcsh.unl.pt/ncmm/> and made available at the conference.
Submissions from students and early-career postdoctoral researchers are particularly encouraged.
Paper presentation guidelines:
• Each paper presentation will be 20 minutes (including a 5 minute question period).
Papers are to be given in English.
• Standard presentation equipment will be provided including a video projector and stereo sound system. Please bring your own VGA or HDMI connector, as well as a mini-jack output adaptor if it is not included on your device.
• A computer will be available in the conference rooms.
For any further queries, please contact us: ncmm.contemporarymusic[at]gmail.com [Réduire] |
Fin de l'appel le 24 Aout 2017 :
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Revue Annales du patrimoine université de Mostaganem Pour la publication : Annales du patrimoine N° 17 / 2017 Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : annales@mail.com Descriptif du projet : La revue en ligne Annales du patrimoine de l'université de Mostaganem (Algérie) lance un appel à publication pour le numéro 17 / 2017.
Annales du patrimoine (ADP), est une revue académique en libre accès consacrée aux domaines de littérature, de langue et des sciences humaines. Elle paraît... [Afficher la suite] La revue en ligne Annales du patrimoine de l'université de Mostaganem (Algérie) lance un appel à publication pour le numéro 17 / 2017.
Annales du patrimoine (ADP), est une revue académique en libre accès consacrée aux domaines de littérature, de langue et des sciences humaines. Elle paraît en arabe, en français et en anglais une fois par année. La revue est en ligne depuis sa création en 2004. Elle paraît au mois de septembre.
Les chercheurs peuvent soumettre leurs articles dans les disciplines suivantes :
- littérature comparée (orientale, hispano-arabe, occidentale et africaine),
- mysticisme et littérature religieuse,
- langues, traduction et interculturalité,
- histoire et civilisation.
La revue accepte également des articles de varia en rapport avec le patrimoine.
Les chercheurs intéressés sont invités à envoyer leurs contributions (le résumé de 15 lignes, l'article de 15 pages maximum et 5 mots-clés, en format Word) avant le 25 Août 2017 à l'adresse email de la revue :
annales@mail.com
Veuillez préciser votre établissement de rattachement et votre titre ou statut professionnel si possible.
Les auteurs doivent consulter les normes de publication.
http://annales.univ-mosta.dz
Responsable :
Mohammed Abbassa [Réduire] |
Fin de l'appel le 19 Mai 2017 :
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Pour la publication : Prospero Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : zoppelan@units.it Descriptif du projet : Prospero, Rivista di letterature e culture straniere de l’Université de Trieste, lance un appel à article pour la publication de mélanges dans le numéro 22 (2017).
Prospero est une revue scientifique qui adopte la procédure de l'évaluation en double aveugle par des pairs, caractéristiqu... [Afficher la suite] Prospero, Rivista di letterature e culture straniere de l’Université de Trieste, lance un appel à article pour la publication de mélanges dans le numéro 22 (2017).
Prospero est une revue scientifique qui adopte la procédure de l'évaluation en double aveugle par des pairs, caractéristique fondamentale de toute pratique de la recherche scientifique de haut niveau.
La Revue souhaite publier des contributions originales plaçant le texte littéraire et l'analyse textuelle au centre de plus amples réflexions à caractère herméneutique, philologique et historico-culturel. Les convergences interdisciplinaires et transdisciplinaires entre la littérature et les autres savoirs sont acceptées.
La section de français de la revue demande aux chercheurs d’envoyer une proposition portant sur tout sujet de de littérature française ou de littératures francophones. Les contributions auront une longueur comprise entre 6.000 et 10.000 mots, bibliographie finale et notes comprises, et devront suivre l'édition la plus récente du MLA Style Manual.
Un résumé de 250 mots au maximum, accompagné d'une courte présentation biographique et bibliographique du chercheur, devra parvenir le 20 mai 2017 au plus tard à Mme Anna Zoppellari (zoppelan@units.it). Une réponse d’acceptation sera envoyée au plus tard le 10 juin 2017.
Calendrier
Date de soumission des propositions : 20 mai 2017
Communication des résultats de la sélection des propositions : 10 juin 2017
Soumission des textes complets aux fins d’évaluation : 1er octobre 2017
Publication des textes retenus et revus : décembre 2018
Les propositions sont à envoyer à zoppelan@units.it
Pour tout renseignement supplémentaire, s'adresser à Mme Zoppellari ou consulter le lien de la revue : https://www.openstarts.units.it/dspace/handle/10077/6091 [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2017 :
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Pour la publication : Ouvrage collectif Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : jalel.elgharbi@gmail.com Descriptif du projet : Les ancêtres numides
Appel à contribution
Dans les littératures tunisienne et algérienne, la référence à la Numidie relève moins de l’intérêt historique que d’un avenir commun qui demande à être construit. Il appert, en ces temps où, pour des raisons autres qu’ide... [Afficher la suite] Les ancêtres numides
Appel à contribution
Dans les littératures tunisienne et algérienne, la référence à la Numidie relève moins de l’intérêt historique que d’un avenir commun qui demande à être construit. Il appert, en ces temps où, pour des raisons autres qu’identitaires, se pose avec acuité la question de l’identité, que la référence au passé numide illustre l’idée que l’identité ne relève pas du « parfaire » mais du faire. Elle n’est pas réalisation d’idéaux - de quelque nature qu’ils soient - mais ressourcement et ouverture sur l’altérité, i.e. sur cela qui est donné comme négation de l’identité. Nous extrapolons à peine en soutenant que l’identité réside dans la remise en question de l’identitaire, dans la perspective d’un questionnement, d’un faire, d’un poïen.
Nous proposons dans l’ouvrage que nous projetons de publier d’axer la réflexion sur la référence à la Numidie et aux Numides dans les lettres tunisiennes et algériennes contemporaines. Il s’agira pour nous d’étudier la manière avec laquelle s’opère l’inscription de la dimension numide dans la revendication identitaire des héritiers du passé numide (Tunisiens et Algériens). Qu’est-ce qui rend signifiant la référence à ce passé caduc ? Quelles accointances peut-il avoir avec l’avenir ? Notre propos n’est pas de réfléchir sur les implications idéologiques de cette présence numide mais plutôt d’interroger les conditions textuelles, stylistiques d’une telle inscription. Comment la référence au passé mythique, pour certains, se fait-elle dans le texte ? Quelles en sont les figures médiatrices ? Par quels biais le passé devient un des signifiants d’un avenir qui se profile ?
Calendrier : Les propositions de textes sont à envoyer à jalel.elgharbi@gmail.com avant le 25 juin.
Notification de l’acception le 30 juin
Envoi des articles : le 1er octobre 2017
Parution de l’ouvrage : début 2018
Tous les textes seront soumis à une double évaluation. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Aout 2017 :
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annonce - appel à contribution Pour la publication : Langues et Usages Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : languesetusages@gmail.com |
Fin de l'appel le 14 Aout 2017 :
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Pour la publication : Langues & Usages Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : languesetusages@gmail.com |
Fin de l'appel le 09 Mai 2017 :
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Romanica Silesiana n° 13 "Le Maghreb : entre conflit et consensus" Pour la publication : Romanica Silesiana Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : cok@onet.pl et magdalena.malinowska@us.edu.pl Descriptif du projet : Romanica Silesiana n° 13
Le Maghreb : entre conflit et consensus
APPEL À CONTRIBUTIONS
Les guerres des indépendances, la guerre civile en Algérie, le Printemps arabe qui a commencé en Tunisie, les tensions dans le Sahara occidental : cette énumération, loin d’être exhaustive, évo... [Afficher la suite] Romanica Silesiana n° 13
Le Maghreb : entre conflit et consensus
APPEL À CONTRIBUTIONS
Les guerres des indépendances, la guerre civile en Algérie, le Printemps arabe qui a commencé en Tunisie, les tensions dans le Sahara occidental : cette énumération, loin d’être exhaustive, évoque des conflits qui ont secoué le monde maghrébin. La notion de conflit elle-même suscite depuis bien longtemps l’intérêt des chercheurs dans différents domaines tels que la philosophie, la psychologie et la sociologie. Surtout cette dernière semble accorder beaucoup d’attention à toutes sortes de relations conflictuelles. Bien que la sociologie du conflit propose une définition cohérente de ce concept en tant qu’« antagonisme entre individus ou groupes dans la société (ou entre sociétés) », les théoriciens ne sont pas toujours d’accord en ce qui concerne son impact sur la société. Les approches concernant ce type de relations sont très diverses, au point de parfois s’opposer les unes aux autres.
Émile Durkheim ou Talcott Parsons considèrent par exemple le conflit comme une anomalie, voire une menace pour l’ordre social, une perturbation de l’état normal qu’est le consensus. En effet, le conflit possède souvent des corollaires négatifs : actes de violence, guerre civile, ethnique, internationale, déstabilisation sociale et économique.
Or, le conflit n’est pas nécessairement destructeur, comme il n’est pas toujours violent : il est un élément qui mène vers une régulation, vers une stabilisation, vers un consensus. C’est une forme d’interaction et de communication politique, sociale, culturelle, interpersonnelle. Cet avis est notamment celui de Lewis Coser qui voit la relation conflictuelle en tant que facteur important du maintien et de l’ajustement des relations au sein du groupe social et donc constitutif de l’ordre social. Son point de vue est partagé par Georg Simmel qui trouve dans ce phénomène un moyen « de protection contre le dualisme qui sépare, et une voie qui mènera à une sorte d’unité ».
Sans doute le conflit est également une force motrice qui assure le dynamisme culturel, économique et sans lequel aucun développement social ne serait possible. Là, où la réalité n’est pas réductible à un bloc monolithique, mais fonctionne de manière plurielle, le conflit est un mode de communication et d’interaction qui empêche la culture de se figer dans ses valeurs.
Tenant compte de ces diverses épistémologies du conflit, le numéro 13 de notre revue Romanica Silesiana vous invite à la réflexion sur les représentations littéraires de la conflictualité, ainsi que ses contraires : le consensus, l’entente, la paix, dans la région du Maghreb et dans d’autres endroits appartenant au cercle culturel arabo-musulman. Notre objectif est de voir le conflit et ses corollaires dans une large perspective interdisciplinaire au croisement des études littéraires et des sciences sociales, politiques et culturelles.
Nous proposons les axes thématiques suivants :
- Le conflit et le consensus dans la construction culturelle hybride : le Maghreb en tant qu’espace des tensions entre tradition et modernité ;
- Le conflit des générations dans la réalité interculturelle au Maghreb et dans la diaspora maghrébine ;
- Les rapports conflictuels entre les genres : redéfinition des rôles sociaux et des concepts de la féminité et de la masculinité ;
- Le discours maghrébin dans le contexte postcolonial en tant qu’espace de coexistence, de dialogue, de métissage ou bien de conflit entre les langues ;
- Le thème du conflit identitaire dans la réalité coloniale et postcoloniale, en rapport avec la problématique d’immigration, d’exil, de quête des racines et de retour au pays natal ;
- Les représentations littéraires du conflit entre sphère publique et sphère privée (public place vs intimate place) par rapport au Maghreb (le pouvoir vs l’individu) ;
- Les conflits armés, civils, politiques et leurs représentations dans la littérature maghrébine (la guerre pour la libération de l’Algérie, la décennie noire, la question du Sahara occidental et autres) ;
- Les conflits de classes entre différentes couches sociales au sein des sociétés maghrébines et leurs conséquences (par exemple le Printemps arabe).
Les articles (rédigés en français, espagnol, italien ou anglais) consacrés à la thématique du conflit et du consensus vont constituer l’essentiel du numéro. Nous vous proposons aussi de soumettre des textes concernant la traduction littéraire.
Nous projetons également de publier des chroniques : textes qui croisent des réflexions métalittéraires et des éléments de résumés d’ouvrages théoriques et critiques parus durant les deux dernières années. Nous vous invitons donc à soumettre des publications qui dépassent largement la forme de compte-rendu traditionnel par leur caractère métalittéraire et métacritique, par leur dimension, ainsi que par leur statut dans le volume équivalant à celui d’article.
Nous attendons vos propositions d’articles et de chroniques (200 mots, en français, espagnol, italien ou anglais) jusqu’au 10 mai 2017 aux adresses suivantes : cok@onet.pl et magdalena.malinowska@us.edu.pl.
Le Comité scientifique vous informera au plus tard le 20 mai 2017 si votre proposition a été acceptée. La date limite de la soumission définitive des articles et des résumés est fixée pour le 10 septembre 2017.
Au nom de la rédaction de Romanica Silesiana :
Krzysztof Jarosz
Magdalena Malinowska
Magdalena Zdrada-Cok
L’Institut des langues romanes et de traduction
Université de Silésie à Katowice (Pologne) [Réduire] |
Fin de l'appel le 27 Février 2017 :
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EXPRESSIONS FRANCOPHONES EN EUROPE ET AU MONDE ARABE : SINGULARITES ET LIEUX DE PARTAGE (En hommage à Abdelwahab Meddeb) Pour la publication : EXPRESSIONS FRANCOPHONES EN EUROPE ET AU MONDE ARABE : SINGULARITES ET LIEUX DE PARTAGE (En hommage à Abdelwahab Meddeb) |
Fin de l'appel le 29 Avril 2017 :
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Littérature/récits de voyage du XVe au XXIe siècles Pour la publication : Multilinguales Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : multilinguales@univ-bejaia.dz - ou -- http://www.asjp.cerist.dz/en/3_ArtsandHumanities_1 Descriptif du projet : La revue de la Faculté des Lettres et des Langues de l’université Abderrahmane Mira – Bejaia -,Multilinguales, lance un appel à contribution pour un numéro thématique (N°8) à paraître en juin 2017: "Littérature/récits de voyage du XVe au XXIe siècles".
Quelques axes de rech... [Afficher la suite] La revue de la Faculté des Lettres et des Langues de l’université Abderrahmane Mira – Bejaia -,Multilinguales, lance un appel à contribution pour un numéro thématique (N°8) à paraître en juin 2017: "Littérature/récits de voyage du XVe au XXIe siècles".
Quelques axes de recherches peuvent être privilégiés, sans être limitatifs :
AXE 1 : Littérature/récits de voyage : lectures critiques des théories du genre
AXE 2 : Littérature/récits de voyage : le point de vue linguistique et stylistique
AXE 3 : Littérature/récits de voyage : la traduction et la littérature de voyage
AXE 4 : Littérature/récits de voyage : la diversité : narrative, identitaire, culturelle
AXE 5 : Littérature/récits de voyage : les « diasporisations » transversales et plurielles
AXE 6 : Littérature/récits de voyage et l'étude des relations raciales
AXE 7 : Littérature/récits de voyage par les femmes–voyageuses
AXE 8 : Littérature/récits de voyage en classe de langue
Pr. PIRBHAI-JETHA Neelam (Université Des Mascareignes - Maurice)- Membre du comité scientifique de Multilinguales [Réduire] |
Fin de l'appel le 04 Février 2017 :
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Pour la publication : Revue Operis Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : revue.operis@gmail.com Descriptif du projet : La revue Operis lance un appel à contribution pour son numéro intitulé «Espace public et société». La revue vous propose, pour son premier numéro, d’interroger la problématique de l’espace public sous ses multiples facettes.
La revue encourage les recherches et les problématiques orig... [Afficher la suite] La revue Operis lance un appel à contribution pour son numéro intitulé «Espace public et société». La revue vous propose, pour son premier numéro, d’interroger la problématique de l’espace public sous ses multiples facettes.
La revue encourage les recherches et les problématiques originales. Toutefois, il importe que toutes les contributions soient inscrites dans le domaine des sciences humaines et sociales. Pour ce faire, vous sont proposés (à titre indicatif) les axes suivants :
Médias de masse ;
Littérature et philosophie;
Culture et politique culturelle ;
Religion ;
Politique ;
sémiotique;
Art ;
Toutes les contributions doivent se conformer aux consignes suivantes :
Times New Roman (taille : 12), interligne (1,15)
Les citations ne dépassant pas 5 lignes doivent figurer entre guillemets dans le corps du texte. Les citations de 5 lignes ou plus doivent être présentées sans guillemets avec un retrait de 1,5 cm et avec une taille de police 9.
Chaque article doit comporter des notes en bas de page et une bibliographie finale indiquant les références complètes.
Le choix du style de citation est du ressort de l’auteur.
La revue Operis publie des articles originaux de 2500 à 5000 mots.
Les auteurs intéressés par la thématique proposée sont priés d’envoyer leurs propositions au format (.docx) accompagnées d’une courte notice biographique à l’adresse suivante :
[revue.operis@gmail.com]
CALENDRIER:
Date limite d’envoi des propositions : 5 février 2017
Avis de la revue sur les propositions: 10 février 2017
Date limite d’envoi du texte intégral : 30 Avril 2017 [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2017 :
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Expressions maghrébines: Tahar Djaout, 25 ans après Pour la publication : Expressions maghrébines Vol. 17 no 1, été 2018 Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 17 no 1, été 2018: Appel à articles
Tahar Djaout, 25 ans après
Dossier coordonné par Corbin Treacy et Megan MacDonald
Date limite de soumissi... [Afficher la suite] Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 17 no 1, été 2018: Appel à articles
Tahar Djaout, 25 ans après
Dossier coordonné par Corbin Treacy et Megan MacDonald
Date limite de soumission des articles : 30 juin 2017
Parution : mai 2018
Le 26 mai 1993, l'auteur, poète et journaliste algérien Tahar Djaout était assassiné à Alger dans un parking proche de sa résidence. Étant l'un des premiers écrivains à être tué durant la guerre civile algérienne, il devint un symbole de l'intellocide, théâtre du meurtre ou de l'exil forcé de nombreux intellectuels. De sa mort s'ensuivit un foisonnement d'écrits élégiaques chez des auteurs tels qu'Assia Djebar, Habib Tengour et Réda Bensmaïa, qui rendirent hommage aux précieuses contributions de Djaout à la littérature algérienne et à son rôle de figure intellectuelle publique; rapidement, il devint ce que Julija Šukys a appelé « un martyr littéraire et une sorte de saint laïque ».
La naissance de Djaout dans un village kabyle en 1954 ne devança le début de la guerre d'indépendance que de quelques mois, et son destin continua de coïncider avec celui de l'Algérie postcoloniale de manière évidente. Après des études de journalisme à l'université, Djaout débuta sa carrière littéraire en tant que poète avec la publication de deux recueils de poèmes, L'Arche à vau-l'eau (1973) et Solstice barbelé (1975). Outre le fait d'explorer, à travers un minimalisme esthétique, une diversité de problématiques personnelles et sociales —le statut de la femme, la sexualité, la ville— ces recueils expriment aussi une solidarité avec les Palestiniens et une forte conscience panafricaine, dans des poèmes tels que « Africanité ma peau » (1975) et « Art Nègre » (1977). Pour Djaout, il y a dans la poésie un potentiel révolutionnaire qui résiste aux tentatives de transformer l'écrivain en propagandiste ou porte-parole politique (l’un de ses poèmes est intitulé « La Révolution et la Poésie sont une seule et même chose »). Par la suite, il publia davantage d'ouvrages poétiques, un recueil de nouvelles et cinq romans. En 1990, il rejoignit l'équipe éditoriale d'un quotidien nouvellement créé et rédigé en langue française, El Watan, où il critiqua ouvertement l’emprise de l'islamisme naissant en Algérie ainsi que l'État, en raison des réactions antidémocratiques de ce dernier face à l'islamisme émergeant.
Ce numéro spécial d'Expressions maghrébines considère l'héritage de l'œuvre de Djaout vingt-cinq ans après sa mort, et étudie les formes à travers lesquelles ses textes littéraires et commentaires politiques continuent de faire écho dans l’Algérie contemporaine et ailleurs. Nous sollicitons des contributions issues d'un large éventail de disciplines et d'approches théoriques, et encourageons la soumission d'articles traitant de thèmes tels que:
• l'influence des écrits littéraires de Djaout sur les générations futures d'auteurs algériens
• les enjeux de l'esthétique et de l’engagement littéraire en période de conflits politiques, et la manière dont ils ont changé ou évolué depuis la mort de Djaout
• l'importance du romancier-journaliste dans la vie publique algérienne (Mustapha Benfodil, Adlène Meddi, Kamel Daoud, etc.)
• le statut changeant de l’intellectuel francophone en Algérie depuis 1993
• la réception de l'œuvre de Djaout au cours de sa vie et depuis 25 ans
• la traduction de l'œuvre de Djaout et la diffusion de ses écrits au-delà de l'Algérie et de la France
• la canonisation littéraire de Djaout et la culture de l'élégie en Algérie.
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue : http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier électronique à la Présidente du comité scientifique à : expressions.maghrebines@ub.edu
La section VARIA de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts… [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Decembre 2016 :
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Pour la publication : Jogoo Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : philoafricaine@gmail.com Descriptif du projet : Jogoo est la revue électronique semestrielle de Philosophie africaine et de culture. Elle est hébergée dans le site web de “Philosophie africaine. Débats et questions” www.philoafricaine.com. Il s’agit d’un espace de réflexion interdisciplinaire autour de l’Afrique, sur une base philo... [Afficher la suite] Jogoo est la revue électronique semestrielle de Philosophie africaine et de culture. Elle est hébergée dans le site web de “Philosophie africaine. Débats et questions” www.philoafricaine.com. Il s’agit d’un espace de réflexion interdisciplinaire autour de l’Afrique, sur une base philosophique et portant sur des questions de l’Homme.
Le mot “Jogoo” nous vient du Swahili (langue bantoue la plus parlée des langues africaines), et est utilisé pour designer le “coq”. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Novembre 2016 :
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Maïssa Bey: Two Decades of Creativity (1996-2016). / Maïssa Bey: Deux décennies de créativité (1996-2016). Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : houda.hmd@gmail.com Descriptif du projet : (Appel en français à lire en bas)
Maïssa Bey: Two Decades of Creativity (1996-2016).
Call for contributions: Edited volume.
Of her real name Samia Benameur, Maïssa Bey (1950-) is considered today as among the most acknowledged Algerian (francophone) writers. Though mainly known as a no... [Afficher la suite] (Appel en français à lire en bas)
Maïssa Bey: Two Decades of Creativity (1996-2016).
Call for contributions: Edited volume.
Of her real name Samia Benameur, Maïssa Bey (1950-) is considered today as among the most acknowledged Algerian (francophone) writers. Though mainly known as a novelist, Bey also published collections of short stories, plays, poetry, essays, etc. through which she tackled a wide variety of issues. Her 20 years of fictional and non-fictional production allowed her to receive recognition at both national and international levels. Indeed, since the publication of her first novel Au commencement était la mer in 1996, her oeuvre has been scrutinized from different angles as testify the number of researches devoted to her work*, including academic master, magister, and doctoral dissertations/thesis, published articles, conference papers / panels, book chapters, etc. Some of her works were also translated into Arabic, English, and / or German. Furthermore, Bey is the laureate of a number of Prizes in Algeria and abroad. This includes, among others,
• Grand Prix de la Nouvelle de la Société des Gens de Lettres (1998),
• Prix Marguerite Audoux for her novel Cette fille-là (2001),
• Prix des Libraires Algériens (2005),
• Grand Prix du Roman de Langue Française du SILA (Salon International du Livre d’Alger) (2008), for her novel Pierre Sang Papier ou Cendre.
• Prix de l’Afrique Méditerranée / Maghreb (2010)
• Prix Maghreb Méditerranée de l’ADELF, pour son roman Puisque mon cœur est mort, (2011)
However, despite such position, it is worth noticing that up to the present time, to our knowledge, only one published book has concerned itself exclusively with the work of this author. This collective volume ambitions, then, to gather and to offer new critical readings of Bey’s oeuvre. Proposals tackling one of the following areas are welcome (please note that these axes are just indicative and are not exclusive):
- Studies (thematic/stylistic/etc.) covering one or more of her works,
- Comparative studies,
- Link with the other arts,
- Translation studies,
- Reception studies,
Abstracts of 500 words maximum are to be send to:
Houda HAMDI houda.hmd@gmail.com
Proposals are accepted in English and French.
Please note: final articles should be 5000-8000 words with notes and bibliography included.
Timeline:
• November 15th, 2016: Abstract submission.
• December 15th, 2016: Notification.
• May 15th, 2017: Contributors submit articles.
• June 30th, 2017: Reviewed articles send back to contributors for eventual modifications.
• July 30th, 2017: Final version submission.
• End of 2017/ beginning 2018: Publication.
For further information please contact the project coordinator:
Dr Houda HAMDI,
houda.hmd@gmail.com
University of 8 Mai 1945 -Guelma (Algeria).
* Limag database (http://www.limag.refer.org) is quite informative in this regard.
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Maïssa Bey: Deux décennies de créativité (1996-2016).
Appel à contributions : Ouvrage collectif.
De son vrai nom Samia Benameur, Maïssa Bey (1950-) est considérée aujourd’hui comme l’une des écrivains algériens les plus reconnus. Connue principalement comme romancière, Bey a aussi publié des nouvelles, de la poésie, du théâtre, des essais, etc. à travers lesquels elle a touché à une multitude de thèmes. Ses vingt ans de production fictionnelle, et non fictionnelle lui ont valu une reconnaissance tant sur le plan national qu’international. En effet, depuis la publication de son premier roman Au commencement était la mer en 1996, son œuvre a été étudiée sous différents prismes comme en témoigne le nombre considérable de recherches consacrées à son œuvre*: mémoires/thèses de master, de magister et de doctorat, articles, conférences, panels, chapitres de livre, etc. Certaines de ses œuvres, ont aussi été traduites en arabe, en anglais, et / ou en allemand. Bey a également été la lauréate de nombreux Prix, en Algérie et ailleurs, notamment :
- Grand Prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres (1998),
- Prix Marguerite Audoux pour son roman Cette fille-là (2001),
- Prix des Libraires Algériens (2005),
- Grand Prix du Roman de Langue Française du SILA (Salon International du Livre d’Alger) pour son roman Pierre Sang Papier ou Cendre (2008),
- Prix de l’Afrique Méditerranée/Maghreb (2010),
- Prix Maghreb Méditerranée de l’ADELF, pour son roman Puisque mon cœur est mort, (2011)
Cependant, malgré une notoriété croissante, force est de constater que jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pu recenser qu’un seul livre entièrement consacré à cette écrivaine. Cet ouvrage collectif ambitionne donc de réunir et d’offrir de nouvelles lectures critiques de l’œuvre de Bey.
Les propositions peuvent s’articuler autour de l’un des axes suivants (ces axes sont donnés à titre indicatif et non restrictif)
- étude (thématique / stylistique / etc.) portant sur l’une ou plusieurs de ses œuvres,
- étude comparée,
- relation avec les autres arts,
- étude traductologique,
- étude de réception,
Les résumés de 500 mots maximum sont à envoyer à l’adresse suivante:
Houda HAMDI houda.hmd@gmail.com
Les propositions sont acceptées en anglais et en français. A noter que les articles doivent contenir entre 5000 et 8000 mots, bibliographie et notes incluses.
Calendrier:
• 15 Novembre 2016: Envoi des résumés.
• 15 Décembre 2016: Notification.
• 15 Mai 2017: Soumission des articles.
• 30 Juin 2017: Articles réenvoyés aux collaborateurs pour d’éventuelles modifications.
• 30 Juillet: Envoi de la version finale.
• Fin 2017/début 2018: Publication.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter la coordinatrice du projet:
Dr Houda HAMDI
houda.hmd@gmail.com
Université 8 Mai 1945 –Guelma (Algérie)
* à ce propos, consulter notamment la base de données Limag (http://www.limag.refer.org) [Réduire] |
Fin de l'appel le 19 Octobre 2016 :
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Du commun au réciproque. Correspondances et interférences des arts et de la littérature au Maroc Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : journeesparagonales@gmail.com Descriptif du projet : Première journée paragonale
organisée par le Laboratoire Littérature, Art et Société
7 décembre 2016
Du commun au réciproque
Correspondances et interférences des arts et de la littérature au Maroc
Récemment remis au jour dans un essai de Pierre Sauvanet, Eléments d’esthétiq... [Afficher la suite] Première journée paragonale
organisée par le Laboratoire Littérature, Art et Société
7 décembre 2016
Du commun au réciproque
Correspondances et interférences des arts et de la littérature au Maroc
Récemment remis au jour dans un essai de Pierre Sauvanet, Eléments d’esthétique, le terme « paragone » intègre le vocabulaire des Word and Image Studies pour nommer une attitude critique et perceptive qui choisit de considérer chaque art en regard des autres et tous les arts ensemble dans leur diversité et leur autonomie. Dans le passé, précisément dans les conceptions médiévales de l’art, le mot désigne une comparaison hiérarchisée des différentes formes d’activité artistique et de leurs rapports à l’Eglise. Depuis Leonard de Vinci, auteur d’un manuscrit intitulé Paragone, de nombreux philosophes, notamment au 18ème siècle, se sont préoccupés du parallèle et du classement des arts et de leurs réceptions sensorielle et intellectuelle, de Crousaz à Hegel, en passant par l’Abbé du Bos, l’Abbé Batteux et Lessing. Ces essais de distinction et de mise en rapport donnent le départ à une série de parallélismes qui, sans faire l’objet de publications isolées, évoluent insidieusement dans les textes des écrivains et des artistes eux-mêmes, notamment Diderot, Delacroix, Baudelaire, Tolstoï, Redon, Valéry, Rodin, Matisse, Garouste, etc. C’est vers la moitié du 20ème siècle qu’en France, l’étude des affinités et des divergences des arts s’impose comme une discipline scientifique autonome, avec l’essai d’Etienne Souriau intitulé La Correspondance des arts. Eléments d’esthétique comparée, qui, en redéfinissant les modes d’existence de l’œuvre d’art, propose des méthodes de confrontation d’objets et de démarches issus de plusieurs domaines artistiques. Relancée par les travaux de nombre de philosophes et de chercheurs en littérature et en sciences des arts (François Fosca, Louis Hautecœur, Louis Marin, Hubert Damisch, Jean-Louis Schefer, Jean-Claude Lebensztejn, Roland Barthes, Michel Foucault, Jean-François Lyotard, Rensselear W. Lee et, plus récemment, Daniel Bergez et Bernard Vouilloux), nourrie des transformations que subit la création artistique et littéraire au contact des pratiques multimédia et annexant des notions comparatistes comme l’intertextualité, l’interartialité et l’interdiscursivité, l’esthétique comparée devient une branche de l’intermédialité, « discipline relativement jeune » dont l’objectif, selon le rapport 2013 de l’AILC , est « l’étude des relations entre des objets relevant de médias considérés traditionnellement comme distincts ». Comme le montre Bernard Vouilloux dans une récente étude justement intitulée « L’essor des études sur le texte et l’image », la réflexion scientifique et universitaire sur les rapports du lisible et du visible connait aujourd’hui un « très large développement », dû non seulement à sa vocation interdisciplinaire, mais aussi à cette croissance des centres d’intérêt et des attentes dont elle est gravide en permanence. Le plein épanouissement auquel aboutit la discipline fondée par Souriau en 1947 s’explique également par cette interpénétration éclatée dont font preuve actuellement les diverses formes de création artistique. L’ère contemporaine est de plus en plus marquée par cette tendance des arts à décloisonner leurs modus comme leurs propriétés ontologiques, à chercher dans leurs emprunts réciproques des possibilités sans cesse renouvelées de sens et d’effet. Selon Theodor Adorno, « les frontières entre les genres artistiques fluent les unes dans les autres, ou plus précisément: leurs lignes de démarcation s'effrangent ».
Aux chercheurs intéressés par les préoccupations communes aux lettres et aux arts et par leur fascination mutuelle, la production littéraire et artistique au Maroc offre une matière à la fois féconde et protéiforme. La littérature se trouve à l’origine de plusieurs expériences artistiques comme l’impact du cinéma et des arts visuels s’étend à tous les genres littéraires, donnant l’occasion à des interactions signifiantes qui s’effectuent en termes de collaboration, transposition, adaptation, référence, allusion, hommage, souvenir, etc. Des romanciers mettent en scène un peintre comme protagoniste ou développent des intrigues évoluant dans le domaine de l’art (Mohammed Berrada, Mohamed Zefzaf, Mahi Binebine, Miloudi Chaghmoum, Tahar Ben Jelloun…). Le roman en devient le support de réflexions esthétiques et d’une mise en fiction du quotidien de l’artiste et donne lieu à une narration qui s’exprime dans une « écriture picturale » charriant les commentaires et les ekphrasis. Des poètes œuvrent constamment au contact de la peinture (Mohamed Loakira, Kamel Zebdi, Abdellatif Laâbi, Hassan Nejmi…). Référence tue ou avouée, la peinture s’offre à l’imagination poétique puis s’estompe au profit d’une confidence personnelle autonome. Quant au discours sur la création artistique, critique d’art, essai esthétique ou commentaire fictionnel, on s’accorde à considérer comme les plus pertinents et les plus édifiants des textes de romanciers et de poètes (Abdelkébir Khatibi, Edmond Amran El Maleh, Abdelhak Serhane…). Parallèlement, des artistes puisent des images dans la littérature, saisissant dans des récits et des poèmes une vision adaptable à l’exécution graphique ou picturale (Mohammed Kacimi s’inspire des Mille et une nuits, Mohamed Nabili des poèmes de Khaïr-Eddine, Fouad Bellamine des récits de Genet, Abdelaziz Mouride transpose en bande dessinée Le Pain nu de Choukri…). C’est plutôt dans l’art contemporain, envahi d’une incommensurable diversification des matériaux, que se multiplient les modes d’intégration du lisible au visible. Quand l’œuvre n’est pas d’inspiration littéraire, quand elle ne raconte pas un récit ni exige d’être lue dans la durée, ce sont les mots et les livres qui investissent le contenu de l’installation, de la vidéo, de la photo ou de la toile (Mohamed Rachdi crée des dispositifs artistiques à partir de la poésie de Qays ibn Al Mulawah, Mohssine Harraki monte des installations où des livres anonymes sont plongés dans l’eau , Mustapha Akrim accroche au mur des sculptures créées avec des mots, Lalla Essaydi expose des photos où les corps comme l’espace sont entièrement traversés de texte, Zakaria Ramhani compose des tableaux où la représentation des choses et de la figure humaine est façonnée non par des traits et des surfaces peintes mais par l’écriture…). Ces interférences artistiques marquent également la création cinématographique. En plus d’adaptations de romans (La Prière de l’Absent de Tahar Ben Jelloun par Hamid Bennani, Al Hay Al Khalfi de Mohamed Zefzaf par Farida Bourquia, L’Amante du rif de Noufissa Sbaï par Narjiss Nejjar, Les Etoiles de Sidi Moumen de Mahi Binebine par Nabil Ayouch…), des longs métrages, hommages à la littérature et à la peinture, retracent le parcours d’un écrivain ou d’un artiste (Mririda Naït Atiq dans Femme écrite de Lahcen Zinoun, Abdellatif Laâbi dans La Moitié du ciel d’Abdelkader Lagtaâ, Chaïbia Talal dans Chaïbia, la paysanne des arts de Youssef Britel…). Enfin, comme le rappelle Pierre Sauvanet, l’étude des confluences des arts trouve un objet d’exploration idéal dans l’œuvre du polyartiste (ou « transartiste »), qui, opérant dans plusieurs disciplines artistiques, « concentre en son être le paragone ». C’est le cas, au Maroc, de nombreux plasticiens et écrivains qui passent régulièrement d’un art à un autre et proposent ainsi de chercher les points de contact et de dissemblance des différents moyens d’expression qu’ils sollicitent (Mohammed Kacimi peintre et poète, Youssouf Amine Elalamy et Mahi Binebine écrivains et plasticiens, Ahmed Bouanani et Abdellah Taïa écrivains et cinéastes…).
Le Laboratoire Littérature, Art et Société compte organiser des rencontres biannuelles baptisées « Journées paragonales », consacrées aux relations intermédiales telles qu’elles se manifestent dans les différentes aires géographiques. La première envisage d’interroger des œuvres littéraires et artistiques relevant de la production marocaine. Si le corpus visé se limite à la littérature, aux arts visuels et au cinéma, ce n’est certainement pas parce que ces pratiques sont les plus imprégnées de paragone, mais plutôt pour permettre à des rencontres ultérieures de mieux concentrer la réflexion sur les autres arts (théâtre, danse, musique, arts du spectacle, arts populaires…). Cette première journée se veut l’inauguration d’un cycle continu, curieux de l’histoire des arts et attentif à leur évolution, destiné à explorer les interactions des arts au Maroc et dans le monde. Des chercheurs en littérature, en sciences de l’art, en sciences humaines et sociales et en études culturelles, les organisateurs souhaitent recevoir nombreuses des propositions de communication qui correspondent aux articulations non restrictives suivantes :
- Typologie des rapports entre arts et littérature au Maroc : classements théoriques des convergences historiques, thématiques et esthétiques et des modes de transposition et d’emprunt.
- Rapports interartistiques : mises en rapport d’œuvres littéraires et d’œuvres artistiques en fonction d’un thème (social, politique, philosophique, anthropologique, psychologique…) ou d’un procédé esthétique (style, manière, ton, rythme, composition…).
- Rapports transartistiques : réflexions sur ce que devient un art dans un autre, sur les transformations que subit l’œuvre sous une (ou des) influence(s) hétéro-artistique(s).
- Œuvres de polyartistes : études d’œuvres issues de la pratique polyvalente d’un auteur selon des préoccupations thématiques, esthétiques, psychologiques…
Youssef Wahboun
Laboratoire Littérature, Art et Société
Dates à retenir
- Date de la journée d’études : mercredi 7 décembre 2016.
- Délai de rigueur pour la soumission des propositions de communication (max. 250 mots) : 20 octobre 2016. Prière d’envoyer une courte notice biobibliographique.
- Réponse des organisateurs : 10 novembre 2016.
- Envoi des textes : 31 décembre 2016.
- Publication : juillet 2017.
Contacts
- E-mail : journeesparagonales@gmail.com
- Tél : 212 (0) 6 65 66 71 82. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Novembre 2016 :
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Voir l’exception. Existe-t-il des chefs-d’œuvre dans l’art et la littérature au Maroc ? Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : voirlexception@gmail.com Descriptif du projet : Projet de publication d’un ouvrage collectif
Collection « Etudes marocaines »
dirigée par Hassan Moustir et Youssef Wahboun
Voir l’exception
Existe-t-il des chefs-d’œuvre dans l’art et la littérature au Maroc ?
Une notion inconsistante
Masterpiece, Meisterwerk, capolavoro, obr... [Afficher la suite] Projet de publication d’un ouvrage collectif
Collection « Etudes marocaines »
dirigée par Hassan Moustir et Youssef Wahboun
Voir l’exception
Existe-t-il des chefs-d’œuvre dans l’art et la littérature au Maroc ?
Une notion inconsistante
Masterpiece, Meisterwerk, capolavoro, obramaestra, obra-prima, etc., le mot « chef-d’œuvre » existe dans toutes les langues et toutes les cultures. Mais, constamment fluctuants, subjectifs et inaptes à faire consensus, son sens et l’aura intellectuelle qu’il véhicule sont étroitement dépendants des transformations des critères de goût et de jugement et de l’évolution de l’Histoire et des sociétés à travers le temps et l’espace. Désignant au 12ème siècle des « ouvrages que faisait un aspirant ou une aspirante pour se faire recevoir maître ou maîtresse dans le métier qu'ils avaient appris » (Littré), ce n’est que pendant la Renaissance que le mot s’introduit dans le domaine des arts, pour qualifier des œuvres supérieures faisant preuve de virtuosité et de perfection et condensant les canons de beauté de leur genre. Avec la naissance de l’esthétique et la fondation de nombre de musées dans l’Europe du 18ème siècle, le développement des discours sur les beaux-arts, la musique et la littérature au 19ème, les mutations spectaculaires de la muséologie et la mise à l’épreuve de la notion d’œuvre au 20ème, le terme « chef-d’œuvre » s’expose à une prolifération d’acceptions psychologiques, esthétiques et institutionnelles qui, le dépossédant de sa force d’appel et de séduction, en transforment la signification, selon le mot de Hans Belting, en une « idée fantôme », une notion aérienne et indomptable exigeant sans cesse de nouvelles possibilités d’approche et de questionnement. Précédées du livre de Kenneth Clark, What is a masterpiece ?, plusieurs études publiées depuis l’année 2000, consacrées aux différentes formes de création artistique, tentent de répondre à cette même question en montrant non seulement les caractères exceptionnel et emblématique de certaines œuvres, mais aussi l’influence d’œuvres considérées comme majeures sur l’histoire des arts et de la réception artistique . Ces différentes tentatives de médiation et d’éclairage, aussi pluridisciplinaires et désintéressées soient-elles, se condamnent à des réponses qui se déconsidèrent les unes les autres, érudites et contestables, savantes et embarrassées, fascinantes et rebutantes, toujours contradictoires ; et ce en raison de cette aporie que constitue l’idée d’excellence en art, délestée en permanence de toute consistance permissive.
Des critères discutables
Les déclarations des écrivains, des artistes, des lecteurs et des spectateurs ainsi que les démonstrations des intermédiaires de la culture s’accordent à attribuer au chef-d’œuvre des critères qu’il n’est pas toujours difficile de démentir. D’abord, le chef-d’œuvre est immortel; il transcende les époques, indifférent aux variations historiques du goût. Mais les fréquents phénomènes de redécouverte et de dévaluation des œuvres, exemplairement explorés dans La Norme et le caprice de Francis Haskell, prouvent que la valeur du chef-d’œuvre est loin d’être immuable. En témoignent les drames de Shakespeare et les tableaux de Vermeer, presque complètement ignorés au 18ème siècle, ainsi que Le Grand Cyrus de Melle de Scudéry, roman inégalable selon les hommes de lettres du 17ème siècle mais depuis longtemps tombé en désuétude. Depuis Hegel, il est aussi communément admis que le chef-d’œuvre est universel, faisant l’objet d’une reconnaissance unanime à travers le monde. Un essai de François Jullien, Eloge de la fadeur, remet en question ce critère en montrant que, si l’Occident hérite du goût romantique de l’excès et du bizarre, c’est plutôt la légèreté et la platitude qui, dans la culture chinoise, s’érigent en qualités esthétiques recherchées. Concentré de perfection et de savoir-faire, le chef-d’œuvre est souvent considéré comme immédiatement identifiable, déployant sa puissance d’étonnement dès sa première rencontre avec le public. Mais comment expliquer que des artistes et des écrivains incontournables, Botticelli, Janacek ou Kafka, ne soient estimés que des siècles ou des décennies plus tard ; que l’institution culturelle procède même à la construction de chefs-d’œuvre en décidant que tel ou tel artiste, déjà connu, est « chef-d’oeuvrable » ? D’autres critères, non indiscutables, sont du moins plus consensuels, fondés sur une observation objective de l’expérience artistique et littéraire. Le chef-d’œuvre se reconnait à son effet paradigmatique, il tire sa capacité de synthèse et d’impact de ce qu’il est l’œuvre la plus signalétique d’un style, d’une pratique artistique ou des préoccupations esthétiques d’une époque. Il est aussi incessamment interrogeable, d’une portée inépuisable, « assez ambigu, comme l’affirme Neil Mac Gregor, pour soutenir des interprétations non seulement différentes mais contradictoires ». L’histoire montre également que l’une des caractéristiques les plus infaillibles du chef-d’œuvre est son pouvoir séminal. Il est catalyseur de création, aiguillon d’imaginaires actifs, fécondant des œuvres qui le réinventent dans d’autres disciplines que la sienne propre. Enfin, le critère essentiel du chef-d’œuvre est son originalité, qui consiste notamment dans cette part de risque, de destruction et de rupture radicale avec ce qui précède, le dotant d’un mystère inaccessible à l’appréciation générale. Selon Charles Dantzig, le chef-d’œuvre « invente sa propre catégorie. Les critères habituels de jugement lui sont inadaptés ».
Du chef-d’œuvre au Maroc
Qu’en est-il du chef-d’œuvre dans la culture artistique et littéraire marocaine ? Il est à la fois tentant, ambitieux et légitime de poser la question, plus en vue d’inviter à considérer la création au Maroc à l’aune du « grand contexte » qu’en raison d’un souci de valoriser la production intellectuelle nationale ou d’un désir de primauté au sein d’une question à ce jour jamais formulée scientifiquement. En effet, au Maroc, la notion de chef-d’œuvre est plus familière aux milieux du football ou de l’athlétisme qu’à la scène culturelle. Des tentatives de susciter un tel intérêt ont cours, mitigées et atones. L’édition littéraire et l’édition d’art proposent des anthologies de textes ou de réalisations artistiques, mais, forcément subjectifs, les choix ne s’y opèrent qu’en fonction des bibliographies et iconographies disponibles, heureusement connues des auteurs. En architecture, la beauté comme le récit des œuvres est plus un sujet de presse touristique que de débats intellectuels. Des sélections des meilleures chansons circulent, mais façonnées, sinon par des marchands ambulants, par des maisons de distribution contraintes d’enregistrer selon la capacité en octets du CD-Rom ! Une réflexion concentrée et édifiante s’impose, qui donnerait le départ à de nouvelles perspectives de considération de l’art et de la littérature pratiqués au Maroc, investie d’une curiosité scientifique constante et, regard objectif sur le travail des écrivains et des artistes, capable de fournir à la fois les raisons et les moyens d’y reconnaître des productions exceptionnelles.
Mais, question inévitable, des œuvres exceptionnelles marocaines, en existe-t-il ? Quelles seraient-elles ? Certes, l’élite intellectuelle comme la culture populaire ont mythifié certaines œuvres, intouchables, consacrées par le temps, les transformant en repères d’identité culturelle. C’est le cas des romans Le Passé simple et Le Pain nu, des longs métrages Ali Zaoua et La Symphonie marocaine, des dramatiques Al Harraz et Charrah mallah, de chansons de Houssine Slaoui, de Nass El Ghiwane ou d’Abdelhadi Belkhayat, de tableaux de Jilali Gharbaoui, d’Abbas Saladi ou de Farid Belkahia. La liste serait interminable et s’étendrait à toutes les autres activités artistiques. Mais, vecteurs d’admiration unanime, ces œuvres sont-elles des chefs-d’œuvre ? Et si elles l’étaient, serait-ce pour leur valeur de précurseur, d’initiateur, leur perfection technique, leur beauté insaisissable, leur soupçon de provocation, leur rapport au contexte sociopolitique, leur acuité subversive, leur prix aux ventes aux enchères internationales ? Serait-ce plutôt pour leur signification éthique, leur résonnance avec le drame de l’auteur, leur statut de marqueur de culture, leur rareté de pourvoyeur de fierté et d’enchantement collectifs ? Attestée d’une décision socio-historique conventionnelle, la supériorité de ces œuvres ne serait-elle pas inhibitrice, rendant inutile ou dérisoire toute recherche constamment actualisée d’éventuels chefs-d’œuvre qu’à des années d’intervalle, elles empêchent de voir ? Le marché de l’art mondial fait grand cas de certaines peintures ; des chansons et des romans décrochent de prestigieux prix à l’échelle continentale et internationale. Est-ce une preuve de leur excellence ? Parallèlement, des œuvres moins connues, abîmées dans l’ombre de l’anonymat et de l’indifférence, ne prétendraient-elles pas plus sûrement au statut d’exception ? Dans le domaine littéraire, on se souvient que L’Hôpital, récit d’Ahmed Bouanani, qualifié aujourd’hui de livre unique après sa réédition en France et le flamboyant regain d’intérêt dont jouit depuis l’héritage du polyartiste, était méconnu des lecteurs pendant une vingtaine d’années. On connait aussi le sort des manuscrits de Mohamed Leftah, tous publiés en quelques années, coup sur coup, par les éditions La Différence, après avoir été, longtemps avant, refusés par plusieurs éditeurs autochtones. Il en est de même quant à la peinture de Mohamed Hamri ou d’Ahmed Yacoubi, très prisée par les collectionneurs aujourd’hui, après avoir été oubliée pendant plus de quatre décennies. La création littéraire et artistique étant fatalement prise entre valorisation intéressée et ignorance volontaire, entre ovations élitistes et inefficacité médiatique, il existerait nombre d’autres exemples, des œuvres réalisées hier ou aujourd’hui mais qui ne seront estimées à leur juste valeur que demain - ou plus tard. Tributaire des dialectiques de reconnaissance et d’oubli, d’exaltation et de dépréciation, d’appropriation individuelle et d’adhésion collective, la notion de chef-d’œuvre n’en reste pas moins l’une des mesures d’évaluation les plus irréfutables des dysfonctionnements et des prouesses de l’institution culturelle.
Une action culturelle
La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Rabat et le Laboratoire Littérature, Art et Société qui lui est affilié envisagent de publier un livre collectif qui se veut un espace de confrontation de réponses à ces interrogations. Ce collectif sera le premier de la collection « Etudes marocaines » créée par les deux institutions. Les textes dont il sera composé aborderont les différentes pratiques artistiques, littérature, arts visuels, cinéma, musique, arts populaires, arts de la scène, etc. Interartistique, de vocation à la fois universitaire et culturelle, le projet sollicite des contributeurs de plusieurs domaines, écrivains, artistes, intermédiaires de la culture, chercheurs en littérature, en sciences de l’art, en sciences humaines et sociales, en études culturelles… Des textes sur le concept ou le statut du chef-d’œuvre au Maroc sont attendus, mais leur seront préférées des réflexions consacrées aux œuvres, portant sur un roman, une peinture, un film, ou sur des travaux relevant de plusieurs arts, l’objectif de l’ouvrage étant non seulement d’explorer le rapport de la culture marocaine au chef-d’œuvre, mais surtout de dire en quoi certaines œuvres sont plus exemplaires ou plus essentielles. Les choix d’œuvres que partageront les contributeurs seront personnels et s’exprimeront peut-être sur le ton de la confidence, mais la priorité sera accordée aux propositions soucieuses d’argumentation et d’effort de conviction objectif, des essais de démonstration qui apprêteraient de nouvelles manières de voir et d’approcher certaines œuvres connues ou jusque-là invisibles. Hommage scientifique et intellectuel à la création marocaine, le livre a l’ambition d’une action culturelle, à même de participer à l’abolition des idées reçues, de combler la vacance des discours et d’impulser une conscience lucide du rayonnement de plus en plus prometteur de l’art dans la société contemporaine. La notion qui en fait l’objet l’exige et s’y prête : le chef-d’œuvre, affirme Charles Dantzig, « est une rupture dans la monotonie de l’utile ».
Youssef Wahboun
Laboratoire Littérature, Art et Société
Dates à retenir
- Délai de rigueur pour la soumission des propositions de contribution (max. 250 mots): 30 novembre 2016. Prière d’envoyer une courte notice biobibliographique.
- Réponse des responsables de la publication : 20 décembre 2016.
- Envoi des textes : 31 janvier 2017.
- Publication : septembre 2017.
Contacts
- E-mail : voirlexception@gmail.com
- Tél : 212 (0) 6 65 66 71 82. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Aout 2016 :
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Annales du patrimoine de Mostaganem N° 16 / 2016 Pour la publication : Annales du patrimoine Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : annales@mail.com Descriptif du projet : La revue en ligne Annales du patrimoine de l'université de Mostaganem (Algérie) lance un appel à publication pour le numéro 16 / 2016. La revue est pluridisciplinaire.
Les chercheurs peuvent soumettre leurs articles en Arabe ou en Français dans les disciplines suivantes :
la littérature comp... [Afficher la suite] La revue en ligne Annales du patrimoine de l'université de Mostaganem (Algérie) lance un appel à publication pour le numéro 16 / 2016. La revue est pluridisciplinaire.
Les chercheurs peuvent soumettre leurs articles en Arabe ou en Français dans les disciplines suivantes :
la littérature comparée,
le patrimoine maghrébin et oriental,
le mysticisme,
les langues et la philologie,
la traduction et l'interculturalité.
La Revue accepte aussi des articles de varia mais toujours en rapport avec le patrimoine arabo-oriental.
Les chercheurs intéressés sont invités à envoyer leurs contributions (le résumé de 15 lignes, l'article de 15 pages maximum et 5 mots-clés, uniquement en format Word) avant le 15 Août 2016 à l'adresse email de la revue:
annales@mail.com
Veuillez préciser votre établissement de rattachement et votre titre ou statut professionnel si possible.
Les auteurs doivent consulter les normes de publication.
Note : Les études comparatives doivent se consacrer aux domaines des littératures arabo-musulmanes et occidentales.
La revue paraît au mois de septembre.
http://annales.univ-mosta.dz
Responsable :
Mohammed Abbassa [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Janvier 2017 :
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Expressions maghrébines : Cultures du mysticisme Pour la publication : Expressions maghrébines Vol. 16, no 2, hiver 2017 Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 16, no 2, hiver 2017 : Appel à articles
Cultures du mysticisme
Dossier coordonné par Yasser Elhariry
Date limite de soumission des articles : 31 j... [Afficher la suite] Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 16, no 2, hiver 2017 : Appel à articles
Cultures du mysticisme
Dossier coordonné par Yasser Elhariry
Date limite de soumission des articles : 31 janvier 2017
Parution : décembre 2017
Le mysticisme imprègne et ponctue l’importante production littéraire et artistique au Maghreb. Le soufisme, en particulier, y figure de manière prominente. Lors d’un entretien avec Hervé Sanson en 2012, Habib Tengour fait remarquer que l’écriture maghrébine s’adosse le plus souvent à un fond soufi très présent. Des intellectuels engagés—de Jocelyne Dakhlia à Abdelwahab Meddeb—appellent de leur côté à un renouveau au sein de la culture maghrébine contemporaine : ils souhaitent renouveler ou rétablir, à travers la création, ses liens à un héritage ontologique riche et divers, tant intellectuel que religieux. Leurs réflexions surgissent de l’histoire tumultueuse qui a marqué la rive sud de la Méditerranée durant les dernières décennies et qui n’a pas manqué de déclencher maints débats et polémiques autour de l’héritage et de l’identité de la région. Cependant, la pensée mystique a toujours circulé d’un bout à l’autre des œuvres de Mohammed Arkoun, Yasmina Benguigui, Hélène Cixous, Jacques Derrida, Assia Djebar, Edmond El Maleh, Abdelfattah Kilito, Fatema Mernissi, Leïla Sebbar et bien d’autres encore. De même, la traduction et la réécriture des figures majeures du mysticisme telles qu’Abu Yazid al-Bistami, Mansur al-Hallaj, Shahab al-Din Sohrawardi et Ibn ‘Arabi sont au cœur de l’œuvre d’un écrivain comme Meddeb.
Dans ce dossier, nous envisageons donc de faire la lumière sur les mécanismes de continuité et de rupture qui accompagnent le retour actuel aux héritages mystiques du judaïsme, du christianisme, de l’islam et de la religion berbère traditionnelle, dans tous les média et les formes littéraires d’expression culturelle dans la région et ses diasporas. Un appareil critique au carrefour des études littéraires, culturelles et séculaires sous-tendra le dossier afin de poser les bases d’une archive des expressions maghrébines mystiques contemporaines. Au travers de lectures fines et attentives des objets littéraires, artistiques et culturels, le dossier se propose d’intervenir dans les débats globaux sur la religion, la sécularisation et la surveillance intensifiées des droits de l’expression religieuse, qui se font le plus souvent sous la bannière d’un humanisme universel très fréquemment athée.
Bien que l’islam, sous toutes ses formes, soit la forme dominante d’expression spirituelle dans la région et ses diasporas, l’exclusivité religieuse est loin d’être la règle en pays maghrébins. Ce dossier interrogera le soufisme en convoquant d’autres modes confessionnels et expressifs du mysticisme maghrébin, afin de présenter le plus grand éventail possible des cultures mystiques maghrébines, dans toutes leurs manifestations artistiques, culturelles et politiques. Quels nouveaux genres et formes d’expression littéraires, intertextuelles ou de traduction naissent de ce contexte ? Quelle est leur place au sein des débats qui animent de longue date les études littéraires et culturelles du Maghreb (la langue ; la migration et l’immigration ; l’exil ; le colonialisme et le postcolonialisme ; les polémiques identitaires ; les questions de souveraineté nationale) ? Quelle est leur place au sein des débats actuels sur le sécularisme et la religion-monde (Talal Asad, Wendy Brown, Judith Butler, Bruno Chaouat, Pheng Cheah, Saba Mahmood, Tomoko Masuzawa) ?
Nous invitons les contributeurs à situer leur analyse au carrefour des histoires complexes et des politiques culturelles du mysticisme, de l’art, de la littérature, du cinéma, du théâtre et des débats actuels qu’elles raniment. Des contributions s’inscrivant dans toutes les disciplines et approches sont les bienvenues. Nous sollicitons particulièrement des articles s’inspirant d’approches nouvelles telles que les études du sécularisme, les études méditerranéennes, les études sonores et le nouveau lyrisme.
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue : http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier électronique à la Présidente du comité scientifique à : expressions.maghrebines@ub.edu
La section VARIA de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts… [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Avril 2016 :
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Expériences Pédagogiques revue en ligne de l'ENS d'Oran Algérie Pour la publication : Expériences Pédagogiques Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : fatmisaad@icloud.com Descriptif du projet : Pour son premier numéro, la revue EXPERIENCES PEDAGOGIQUES mise en ligne par l’Ecole Normale Supérieure d’Oran- Algérie invite tous les enseignants et chercheurs à soumettre des propositions d’articles sur la question de l’évaluation de l’enseignant exerçant dans les différents pal... [Afficher la suite] Pour son premier numéro, la revue EXPERIENCES PEDAGOGIQUES mise en ligne par l’Ecole Normale Supérieure d’Oran- Algérie invite tous les enseignants et chercheurs à soumettre des propositions d’articles sur la question de l’évaluation de l’enseignant exerçant dans les différents paliers.
Site web: http://www.ens-oran.dz
URL de la revue : exp-pedago.ens-oran.dz
Intitulé du premier numéro : Evaluer l’enseignant.
Langues des articles : français, arabe, anglais.
Les axes à exploiter sont comme suit :
1- Evaluer l’enseignant dans son milieu de travail (primaire, moyen, secondaire). Quelles grilles d’évaluation préconiser ?
2- L’évaluation de l’enseignant à l’université: initiatives à encourager ou mesures à imposer ?
3- Popularité des sites d’évaluation des enseignants à l’exemple de Ratemyprofessors.com : peut-on se fier aux sites internet dédiés à l’évaluation des enseignants ?
D’autres axes peuvent être considérés en relation avec l’évaluation de l’enseignant à l’école primaire, au moyen ou secondaire et à l’université.
Calendrier :
• avant le 01 mai 2016 : envoyer une proposition, d’une longueur maximum de 500 mots, à l’adresse suivante : fatmisaad@icloud.com
• 15 mai 2016: réponse du comité de rédaction,
• 05 juillet 2016 : remise des articles respectant les normes de rédaction.
• 30 septembre 2016 : décision du comité scientifique.
• Mi-octobre 2016 : mise en ligne du numéro. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Mai 2016 :
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« Recherches actuelles en littérature, en analyse du discours et en enseignement / apprentissage des langues étrangères » Pour la publication : Multilinguales N°7 Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : <multilinguales@yahoo.fr> et/ou <multilinguales@univ-bejaia.dz> Descriptif du projet : APPEL À CONTRIBUTION POUR MULTILINGUALES N°7
Multilinguales, revue scientifique de l’Université Abderrahmane Mira - Bejaia - Algérie.
Adresse - contact : <multilinguales@yahoo.fr> et/ou <multilinguales@univ-bejaia.dz>
Appel à contribution pour le N°7 - à paraître en juille... [Afficher la suite] APPEL À CONTRIBUTION POUR MULTILINGUALES N°7
Multilinguales, revue scientifique de l’Université Abderrahmane Mira - Bejaia - Algérie.
Adresse - contact : <multilinguales@yahoo.fr> et/ou <multilinguales@univ-bejaia.dz>
Appel à contribution pour le N°7 - à paraître en juillet 2016
« Recherches actuelles en littérature, en analyse du discours et en enseignement / apprentissage des langues étrangères »
Responsable du numéro : Pr. Boualit Farida, présidente du comité scientifique et de lecture, rédactrice en chef de la revue.
Date limite de soumission des contributions : 15 mai 2016
Résultats de l’évaluation : 30 juin 2016
Publication en ligne : 25 juillet 2016
Publication papier : 27 juillet 2016
Multilinguales couvre les disciplines de la linguistique, de la sociolinguistique, de l’ethnolinguistique, de la psycholinguistique, des différentes théories littéraires, des sciences pédagogiques et didactiques, de l’interprétariat, de la traductologie et du traitement automatique des langues. Elle est ouverte à la réflexion sur toutes les langues, mais sa langue de rédaction est le français.
Pour le numéro 7, « Recherches actuelles en littérature, en analyse du discours et en enseignement / apprentissage des langues étrangères », nous souhaitons recevoir des contributions dans l’un des trois axes suivants :
AXE 1 : nouvelles écritures littéraires françaises et francophones du XXIe siècle : description et analyse d’un (ou des) texte (s) d’auteur (s),
AXE 2 : tendances actuelles de l’analyse du discours : description et analyse de pratique (s) discursive (s),
AXE 3 : méthodologies actuelles de l’enseignement des langues étrangères : description et analyse d’expériences didactiques
Pour être examinée, la contribution doit être accompagnée d’une notice biobibliographique restreinte (avec l’affiliation institutionnelle) et obéir au protocole de rédaction de la revue :
-Police de caractères : Time New Roman - Corps 12 - interligne simple.
-Nombre de caractères : pas moins de 30 000 signes (notes et espaces compris).
-L’article doit être précédé d’un résumé en français et en anglais, de 400 caractères environ (espaces compris) chacun, et de cinq (5) mots-clefs chacun.
-Les marges de la page A4 sont de : 2 cm en haut, 2 cm en bas, 2 cm à gauche, 1,5 cm à droite.
-L’article a deux niveaux de titres au maximum : le premier niveau : en majuscules, police 10, style gras, précédé et suivi d'un espace de 6 pts ; le second niveau : en minuscules, police 12, en minuscules, style gras, précédé d’un espace de 6pts.
-Le titre de l’article : en majuscules, police 10, en style gras, interligne 1,15 s’il est sur deux lignes.
-Les mentions « introduction » et « conclusion » ne doivent pas apparaître.
-Notes de bas de page et références infrapaginales :• Les notes figurent en bas de page et suivent une numérotation consécutive qui correspond à celle de l’appel de note dans le texte composé en chiffres arabes supérieurs (exposant) sans parenthèses ;• les notes en bas de page sont utilisées pour des informations ou des commentaires et sont rédigées en Times New Roman, police 10, interligne simple ;• les références infrapaginales sont situées dans le corps de l’article : en fin de citation et entre parenthèses. Dans ce dernier cas, il faut indiquer l’auteur (suivi d'une virgule), la date (suivie de deux points), et le numéro de la page (Nom, date : p.). Si le nom de l'auteur est suivi d'une citation, le numéro de la page est situé à la fin du texte, entre parenthèses ;
-Citations :• les modifications à l’intérieur d’une citation doivent être mises entre crochets : […] ;• les citations de plus de trois lignes ne sont pas mises entre guillemets, mais saisies en italique, corps 11, interligne simple, précédées et suivies d’un espace de 6 pts, un retrait à droite et à gauche de 1cm, et pas d’alinéa pour la première phrase ;• pour insérer un mot ou une citation dans une autre citation : utiliser les guillemets français (« … ») pour la citation principale et les guillemets anglais (“…”) pour la seconde.
-Espace insécable :• un espace insécable doit suivre les signes de ponctuation suivants : point, virgule, point virgule ;• les titres ne sont suivis d’aucun signe de ponctuation.
-Références bibliographiques en fin d’article :• la bibliographie est présentée par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Dans le cas d’une œuvre anonyme (comme les Actes de colloques par exemple), il faut tenir compte du titre de la publication. Les articles définis ou indéfinis et les particules nobiliaires ne doivent pas être pris en considération dans le classement par ordre alphabétique ;• présentation de la référence : NOM d’auteur (petites majuscules) virgule, Prénom (réduit ou non à l’initiale suivie d’un point) virgule, titre de l’œuvre en italique ou « titre de l’article entre guillemets » et sans italique virgule, édition virgule, lieu d’édition virgule, année d’édition point. Dans le cas d’un article, l’année est suivie d’une virgule et de la pagination suivie d’un point ;• si l’ouvrage a moins de trois auteurs, il faut séparer les noms et prénoms des auteurs par des virgules. Si l’ouvrage a plus de trois auteurs, il ne faut mentionner que le premier suivi de la formule et al. en italique.
-Référence d’une contribution dans un ouvrage collectif : 1° - le nom (en petites majuscules) et le prénom de l’auteur ou des auteurs, virgule, 2° - le titre de la contribution (en chiffres romains et entre guillemets), virgule,
3° - l’indication « in » en italique (s'il s'agit d'un périodique), ou de «dans» (s'il s'agit d'un ouvrage), suivie du nom et prénom du directeur de la publication (en petites majuscules), suivis de la mention (dir(s).) entre parenthèses, virgule ; pour la suite de la référence, suivre les mêmes indications que pour les autres publications.
-Référence électronique : elle est soumise aux mêmes règles que celles mentionnées ci-dessus, avec l’indication obligatoire de l’adresse URL à laquelle le document est accessible, mise entre crochets et introduite par la formule « Disponible sur ».
*Observation : n’introduire aucune autre mise en forme (encadré, soulignement, espace supérieur à 6 pts, …). [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Janvier 2016 :
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Revue Francophone de Didactique des Langues et des Cultures (Editions Modulaires Européennes – InterCommunications) Pour la publication : Revue Francophone de Didactique des Langues et des Cultures (Editions Modulaires Européennes – InterCommunications) Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : jmdefays@ulg.ac.be ou genevieve.geron@uclouvain.be Descriptif du projet : « Représentations du français, et motivations des allophones à l’apprendre et à l’enseigner».
Coordinateurs : Jean-Marc DEFAYS et Geneviève GERON
Dans les circonstances actuelles de la mondialisation et de ses implications en matière de pratique et d’enseignement des langues, comme e... [Afficher la suite] « Représentations du français, et motivations des allophones à l’apprendre et à l’enseigner».
Coordinateurs : Jean-Marc DEFAYS et Geneviève GERON
Dans les circonstances actuelles de la mondialisation et de ses implications en matière de pratique et d’enseignement des langues, comme en matière de relations et d’interactions multiculturelles, le français – concurrencé dans sa diffusion et dans ses usages – doit revoir et renforcer sa position sur le marché des langues comme dans les imaginaires des personnes susceptibles de l’apprendre ou de l’enseigner. On peut compter de multiples raisons, des plus passionnelles au plus rationnelles, pour apprendre/ enseigner telle ou telle langue…ou au contraire pour en choisir une autre. Les représentations associées à la langue et à la culture françaises ont été très diverses, voire paradoxales, au cours de l’histoire : certaines les ont beaucoup servies, d’autres les handicapent toujours, de nouvelles émergent. La question de savoir « pourquoi » un étranger décide d’apprendre ou d’enseigner le français renvoie évidemment à celle de savoir « pour quoi », en deux mots : le but qu’il vise et la motivation qui l’anime au début et au cours de son projet. À l’aide de témoignages relatifs à différents contextes et publics d’enseignement, nous souhaiterions dresser un état des lieux des représentations et des motivations que les apprenants, les enseignants, les autorités éducatives étrangers invoquent actuellement en faveur ou défaveur du français. Et de nous demander comment il est possible – au sein de ces différents contextes – de les analyser, de les améliorer, de les didactiser dans le cadre d’un enseignement plurilingue et interculturel, et quels rôles les enseignants peuvent jouer, quels outils ils ont à leur disposition, quelle préparation ils devraient recevoir à ce propos.
• Date limite pour envoi des résumés (2.000 caractères espaces compris + bibliographie): 15 janvier 2016, à jmdefays@ulg.ac.be ou genevieve.geron@uclouvain.be
• Réponse du Comité de rédaction : 1er février 2016
• Date de réception de l’article (voir consignes ci-dessous) : 1er avril 2016
 
Consignes aux auteurs pour un article
dans la Revue Francophones de Didactiques des Langues et des Cultures
Les articles sont rédigés de préférence en français. Les contributions en anglais, allemand, néerlandais, espagnol et italien sont soumises à l'appréciation du comité de lecture. Quelle que soit la langue des textes présentés, ceux-ci seront impérativement accompagnés d'un résumé de 15 lignes en français et en anglais, et de cinq à six mots clés dans ces deux langues.
Par ailleurs, les textes soumis devront respecter les consignes suivantes :
• Les articles ont une longueur maximale de 35 000 caractères et espaces compris. Ils sont composés sur traitement de texte Word 95 ou suivants pour Macintosh ou PC et doivent parvenir en versions imprimée et informatique à la Direction scientifique.
• Adresse électronique pour envoyer les propositions : jmdefays@ulg.ac.be ou genevieve.geron@uclouvain.be
• Frappe au kilomètre, police Times New Roman 10 pts, interligne 12 pts, marges à 3 cm de chaque côté de la page, pas d'emploi de feuille de style, pas de césure ni de sauts de page imposés.
• Mise en évidence uniquement avec le gras et l'italique (pas de soulignement).
• Uniquement les guillemets français (« et ») avec espace insécable après l'ouverture et avant la fermeture.
• Titres et intertitres numérotés sous la forme 1, 1.1, 1.2... et signalés par un retour.
• Notes renvoyées en fin d'article, après la bibliographie, avec références automatiques, caractères Times New Roman 8 pts et interligne de 10 pts.
• Dans le corps du texte, les références aux ouvrages cités en bibliographie se font par la simple mention du nom, de l'année de parution et de la page, par ex. Durand (1999, 132).
• Références bibliographiques reprises en finale sous la forme suivante (caractères Times New Roman 8 pts et interligne de 10 pts, retraits négatifs):
Nom Prénom (Année de parution), Titre complet de l'ouvrage. Lieu d'édition: éditeur.
Nom Prénom (Année de parution), titre de l'article. Titre de la revue, tome, pages de début et de fin.
Nom Prénom (Année de parution), titre de la contribution. In Prénom Nom, Titre du volume collectif. Lieu d'édition: éditeur, pages de début et de fin. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2016 :
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Expressions maghrébines: Désir et sexualités non normatives au Maghreb et dans la diaspora Pour la publication : Expressions maghrébines Vol. 16, no 1, été 2017 Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Désir et sexualités non normatives au Maghreb et dans la diaspora
Dossier coordonné par Domingo Pujante González
Date limite de soumission des articles : 30 juin 2016
Parution : juin 2017
Les pays méditerranéens et, plus particulièrement, maghrébins représentent traditionnelleme... [Afficher la suite] Désir et sexualités non normatives au Maghreb et dans la diaspora
Dossier coordonné par Domingo Pujante González
Date limite de soumission des articles : 30 juin 2016
Parution : juin 2017
Les pays méditerranéens et, plus particulièrement, maghrébins représentent traditionnellement, dans les imaginaires collectifs, des territoires propices à l’érotisme, souvent exotique, voire à l’homoérotisme –plus ou moins caché ou accepté socialement selon les contextes. Néanmoins, ce sont des sociétés où perdure une longue tradition d’interdits et de refus. Cette situation concerne tout particulièrement l’expression des sexualités non normatives, plurielles ou « marginales ». Cette réalité va de pair avec un grand manque de revendications sociales et de visibilité des mouvements associatifs LGBT.
Cette complexité socio-politique fait que la création littéraire, cinématographique et artistique directement liée aux sexualités dites minoritaires, ou traitant de sujets en relation directe avec l’homosexualité ou la transsexualité, continue d’être assez anecdotique, voire presque inexistante dans les expressions maghrébines d’Afrique, un peu moins dans celles de ses diasporas.
Cependant, dans les dernières années, plusieurs auteurs maghrébins ou d’origine maghrébine, ainsi que des chercheurs de tous horizons (Khalid Zekri, Jean Zaganiaris, entre autres), ont montré un intérêt particulier pour ces thématiques et ont commencé à se faire une place dans la production artistico-littéraire et dans les études culturelles et de genre. Franck Chaumont, qui a été rédacteur en chef à la station de radio Beur FM, montrait déjà dans Homo-ghetto. Gays et lesbiennes dans les cités : les clandestins de la République (2009) toute une série de témoignages poignants rendant compte des difficultés et des discriminations des homosexuels des cités. De son côté, Brahim Naït-Balk, d’origine marocaine, raconte son parcours difficile dans Un homo dans la cité. La descente aux enfers puis la libération d’un homosexuel de culture maghrébine (2009). Ilmann Bel, d’origine algérienne et jouant dans la série gay Beurs Appart’ (2007) et dans certains films de Jean-Daniel Cadinot, raconte dans son roman Un mauvais fils (2010) les difficultés rencontrées par un jeune homosexuel pour sortir d’une vie de fils d’immigrés vouée à l’échec et aux stéréotypes.
Dans ce domaine mouvant et transfrontalier des sexualités non normatives, force est de reconnaître l’importance d’écrivains marocains comme Mohamed Leftah, Rachid O. ou Abdellah Taïa, sans oublier le Franco-Tunisien Eyet-Chékib Djaziri et, dans le contexte franco-algérien, Nina Bouraoui et son exploration de l’identité homosexuelle au féminin, ou la figure de la transsexuelle Marie-Pierre Pruvot (Bambi). En ce qui concerne le cinéma, les sexualités « marginales » sont au centre des préoccupations de plusieurs réalisateurs maghrébins, du Franco-Algérien Nadir Moknèche aux Tunisiens Mehdi Ben Attia et Nouri Bouzid ou à la réalisatrice et militante franco-tunisienne Nadia El Fani.
Dans ce dossier, nous envisageons donc de nous pencher sur ces auteurs et sur ces productions culturelles pour éclairer le rapport des sexualités non normatives à la création dans le contexte maghrébin ou des diasporas. Nous proposons d’analyser ce corpus dans sa relation aux revendications politiques et à l’engagement social et associatif, en intégrant des notions propres aux études culturelles et postcoloniales et/ou à la théorie queer. Nous suggérons également de porter une attention toute particulière aux auteurs liés aux communautés LGBT et/ou plaçant celles-ci au centre de leurs œuvres. D’autres travaux sur les témoignages par le biais des nouveaux espaces et/ou modes d’expression et d’interaction, comme les blogs, les sites web, les réseaux sociaux, etc., sont également les bienvenus.
Nous invitons des contributions en dialogue avec les axes de recherche suivants :
• les sexualités non normatives et le renouveau des récits autobiographiques
• l’appropriation et l’exploration du corps trans-identitaire et/ou queer
• les espaces ou la topographie du désir non normatif
• le renversement des rapports hiérarchiques des sexes dans les sociétés maghrébines
• les sexualités « marginales » et le religieux
• les effets croisés ou l’ « intersectionnalité » des rapports ethniques, de classe, de genre et de sexualité
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue : http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier électronique à la Présidente du comité scientifique à : expressions.maghrebines@ub.edu
La section VARIA de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts... [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Decembre 2015 :
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Le fait religieux dans les écritures et expressions francophones Pour la publication : Cahiers du GRELCEF N°8-2016 Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : cgrelcef@uwo.ca Descriptif du projet : Appel à contribution
Cahiers du GRELCEF
No8 - Mai 2016
"Le fait religieux dans les écritures et expressions francophones"
Les Cahiers du GRELCEF, la revue électronique du Groupe de recherche et d'études sur les littératures et cultures de l'espace francophone du Département d'ét... [Afficher la suite] Appel à contribution
Cahiers du GRELCEF
No8 - Mai 2016
"Le fait religieux dans les écritures et expressions francophones"
Les Cahiers du GRELCEF, la revue électronique du Groupe de recherche et d'études sur les littératures et cultures de l'espace francophone du Département d'études françaises de l'Université Western lance un appel à contribution pour son huitième numéro consacré au fait religieux dans les écritures et expressions francophones, numéro dont la parution est prévue en mai 2016.
Pour Simon Battestini, la formation coloniale de l’individu colonisé visait dès ses débuts deux types de littéracie, non-religieuse et religieuse, et, avant même l’introduction de l’école moderne, privilégiait l’enseignement dans les langues locales, tout au moins dans le cas de l’Afrique subsaharienne : « L’enseignement religieux est une forme d’alphabétisation » (Écriture et texte, 309). Aujourd’hui, la question de l’écriture dans les langues locales, dans les anciens espaces colonisés et face au médium linguistique d’origine européenne, est au cœur des interrogations sur le champ littéraire francophone issu du fait colonial. Qu’en est-il de la question religieuse, à l’origine de ce programme colonial de formation de l’individu qui donnera les premiers écrivains de ce champ institutionnel? Depuis l’histoire coloniale française, le fait institutionnel appelé à devenir le fait francophone s’est ainsi défini par la question religieuse mais dans les termes épistémologiques du fait chrétien. Dans sa réalité, aujourd’hui, c’est un champ institutionnel qui se définit également par d’autres faits religieux dont les textes portent les traces. Du judaïsme à l’islam, par exemple, ou de l’hindouisme au vodou, c’est aussi par les traces des religions naturelles que le fait francophone intègre le fait religieux dans sa pertinence esthétique et discursive.
Ce numéro des Cahiers du GRELCEF voudrait établir un bilan des formes de cette relation entre l’écriture littéraire, ou l’expression linguistique, et le sacré, mais aussi entre ce sacré et ses incidences ou intelligibilités politiques, idéologiques, identitaires, hier comme aujourd’hui. Les contributions souhaitées devraient permettre de dresser un panorama d’un tel aspect également foncier des écritures francophones ou des expressions linguistiques francophones, devant la résurgence, aujourd’hui, du fait religieux dans ses expressions les plus radicales. Elles pourront constituer des cas d’étude ponctuels et/ou présenter des réflexions épistémologiques, herméneutiques ou heuristiques sur la problématique ainsi formulée.
Les pistes indiquées ci-après le sont ainsi à titre illustratif mais non-exclusif :
• L’écriture et le référent religieux
• L’écriture et le code religieux
• Écriture, religion et société
• Écriture, religion et culture
• Écriture, religion et identité
• Écriture, religion et code linguistique
• Écriture et herméneutique religieuse
• Écriture et thématisation du fait religieux
• Écriture et historicisation du fait religieux
• Écriture et discursivisation politique ou idéologique du fait religieux
• L’écriture du sacré et du profane
• Le fait religieux et la question de la modernité
• Le fait religieux dans le paradigme de la résistance
• Le fait religieux et la perspective éthique
• Le fait religieux et la perspective heuristique sociale
• Le fait religieux et sa perspective institutionnelle.
Les articles proposés, d’une longueur de 4000 à 7000 mots et accompagnés d’un résumé de 150 mots, des coordonnées et affiliation institutionnelle des auteur.e.s, ainsi que d’une notice bio-bibliographique d’environ 100 mots, doivent parvenir à l’adresse électronique suivante au plus tard le 15 décembre 2015 : cgrelcef@uwo.ca .
Les articles proposés doivent également suivre le protocole de rédaction des Cahiers du GRELCEF, protocole disponible à l’adresse www.uwo.ca/french/grelcef/cahiers_protocole.htm . Tous les articles reçus feront l'objet d'une évaluation anonyme par un comité de lecture. [Réduire] |
Fin de l'appel le 01 Janvier 1970 :
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Pour la publication : Les Corrosifs Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : decapage2014@gmail.com Appel à contribution pour le numéro 9 de la revue littéraire Les Corrosifs. www.lescorrosifs.1s.fr |
Fin de l'appel le 29 Janvier 2016 :
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Numéro 09 thématique de la revue DIDACTIQUES du Laboratoire de Didactique de la langue et des textes Université de médéa- algérie Pour la publication : DIdactiques Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : didact.med@hotmail.fr Descriptif du projet : Nous invitons nos futurs contributeurs à réfléchir avec nous sur les rapports entre littérature et enseignement/apprentissage de la langue. Nous leur émettons dans ce qui suit quelques bribes de nos réflexions afin d’entamer le dialogue avec eux sur ce thème.
Les pages de notre revue DIDAC... [Afficher la suite] Nous invitons nos futurs contributeurs à réfléchir avec nous sur les rapports entre littérature et enseignement/apprentissage de la langue. Nous leur émettons dans ce qui suit quelques bribes de nos réflexions afin d’entamer le dialogue avec eux sur ce thème.
Les pages de notre revue DIDACTIQUES du Laboratoire de Didactique de la Langue et des Textes (Université de Médéa- Algérie) recevront vos contributions avec plaisir et attention.
Argumentaire :
Au premier abord, la littérature est un art du langage verbal. Elle l’utilise d’une façon presque exclusive, ce langage est un système de signes qui relie un destinateur à un destinataire dans le but de lui transmettre un message.
Mais paradoxalement, la littérature s’intéresse à ces signes en les travaillant au sens esthétique du terme. « Art impur » disait Escarpit , qui révèle une double appartenance de la littérature, communicationnelle et esthétique, laboratoire de langue disait Peytard à la suite de Barthes.
Cette « définition », s’il s’agit vraiment d’une définition, et que l’on trouve ailleurs chez plusieurs chercheurs, manifeste, dans sa concision même, toutes les contradictions de son usage dans le domaine didactique.
Plusieurs questions, tous azimuts, peuvent surgir en entamant la réflexion sur le rapport langue à apprendre et la littérature. La littérature est-elle toujours utile pour l’enseignement/apprentissage de la langue ? D’un point de vue différent, pourrait-elle être la voie royale d’apprentissage de la langue vu que la langue est pour elle moyen et finalité ? En revanche l’apprentissage de la langue n’instrumentalise-t-il pas la littérature en lui ôtant sa littérarité ou du moins en mettant celle-ci entre parenthèses ? Quelle est le degré de fiabilité qu’on pourrait donner au texte littéraire pour enseigner l’interculturel, la langue en spécialité ? L’écriture littéraire exercée par les apprenants aide-t-elle à mieux écrire en langue et dans divers domaines ? Contribue-t-elle à familiariser l’apprenant avec le texte littéraire ? Les méthodes en sciences humaines et sociales et en sciences du langage aident-elles l’apprenant à comprendre le texte littéraire dans sa singularité et dans ses rapports avec l’au-delà du texte ? L’université a-t-elle pour mission de former des scripteurs littéraires ? …
Dans le processus d’acculturation sociale, la littérature est d’abord une expérience de classe qui peut être concluante ou décevante pour l’apprenant.
Mais depuis la célèbre boutade de Barthes « la littérature, c’est ce qui s’enseigne, un point c’est tout » , et les critiques acerbes de Kuentz contre un enseignement de la littérature qui fragmente le texte littéraire, l’enseignement de la littérature n’est plus considéré comme quelque chose qui va de soi que ce soit en langue maternelle ou en langue étrangère. La lecture explicative, la dissertation, le commentaire composé, exercices légués par la tradition, sont souvent remis en cause sans qu’ils ne disparaissent de la scène didactique bien au contraire… Par ailleurs, le texte littéraire continue toujours de subir en classe un échantillonnage (des morceaux choisis) qui amoindrit sa plénitude et sa littérarité…
Historiquement, la littérature a eu des rapports privilégiés avec la langue et son enseignement. Mais nuançons cela n’est pas toute l’Histoire de ces rapports, notamment en langues étrangères. La relation dans ce couple littérature/ langue n’était pas toujours de bonne entente: d’un idéal de perfection linguistique et esthétique à un document parmi d’autres, à côté des documents dits authentiques. En effet, et peut-être à partir des années cinquante, les méthodologues commençaient à remettre en cause cette représentation glorifiante de la littérature, attachée à sa scripturalité congénitale et idéalisée. Cette dernière, n’est plus vue comme une qualité par certains, à une époque où l’anglais prenait de l’élan comme langue de communication internationale. Elle est plutôt considérée comme une entrave à l’oralité vivante du français quotidien ou à l’utilitarisme du français fonctionnel.
D’un autre angle d’observation, et comme l’avait remarqué Y. Reuter , la littérature comme texte à lire se caractérise par cette porosité qui lui permet d’intégrer une infinité de textes ou de fragments de textes d’autres discours.
Comme texte, la littérature parle nécessairement de quelque chose, manifeste un thème ou plusieurs, et il se peut que ces thèmes soient en relation avec l’enseignement /apprentissage de la langue comme culture ou comme activités linguistiques et langagières dans un domaine ou dans un autre. Elle peut être appréhendée comme un document, c’est-à-dire, de la même manière que n’importe quel message, même si l’admiration de ce texte demeure en creux de son exploitation. La littérature est souvent considérée comme mimesis, allégorie ou métaphore d’une réalité extra-littéraire. Citons comme exemple, l’enseignement de l’interculturel ou celui de la langue en spécialité. De là, la littérature apparaît souvent comme un document qui révèle un ailleurs, la culture de la langue cible, ou un domaine d’activité spécifique, la langue en spécialité :
"Mais j’aimerais insister sur l’intérêt supérieur que présente la fiction par rapport à l’article de presse ou document d’entreprise dans l’enseignement/apprentissage d’une langue de spécialité. Un roman, un film ou une série télévisée offrant « une représentation réaliste de scènes de vie professionnelle » (Petit 1999 :74) peuvent être abordés sous l’angle disciplinaire, en collaboration avec un enseignant de la spécialité concernée lorsque ce sera possible. On exploitera l’aspect linguistique – il s’agit essentiellement de la terminologie spécialisée – mais la richesse lexicale de la fiction permettra d’en élargir le champ."
Cette attitude n’est pas une opinion isolée, L. Collès G. Grave-Rousseau avec plus de nuances introduisent le texte littéraire dans le cours de langue en spécialité. Ces manières de faire abolissent les frontières entre la factuel et le fictionnel dans une finalité d’appréhender le texte en spécialité en compréhension et en expression.
Comme texte disponible, le texte littéraire dans sa matérialité linguistique n’était pas et n’est pas du tout absent dans le parcours de l’enseigné quelque que soit son niveau, il fut utilisé et il est utilisé comme prétexte, réservoir disait Peytard, pour divers exercices de langue aux dépens de sa littérarité, enfin c’est souvent le cas.
Malgré certaines représentations négatives à l’égard du texte littéraire en classe de langue, notamment étrangère, il continue toujours à manifester ses rapports avec la langue et son apprentissage, la littérature n’est-elle pas toujours affaire de syntaxe à mettre en exergue, à questionner, à « agresser » même? En écrivant, l’auteur n’est-il pas uniquement un Ecrivain hors pair mais aussi un scripteur qui construit son texte de la même manière qu’un scripteur ordinaire.
On assiste actuellement à la présence du littéraire en classe par l’écriture à travers des ateliers et des formations institutionnelles (master en création littéraire par exemple) ce littéraire est tantôt appelée écriture d’invention, tantôt écriture créative mais rarement écriture littéraire. L’institution ouvre ses portes à la créativité littéraire mais la formation d’écrivains universitaires n’est pas toujours d’actualité et les mêmes remarques de R. Escarpit dans les années cinquante du XXème siècle, à propos de l’écrivain qui ne peut vivre de sa plume, sont toujours d’actualité… Mais heureusement, les souhaits d’un Ricardou en 1975 d’introduire l’écriture littéraire à l’université ne sont pas restés lettres mortes, un chemin a effectivement été parcouru et la littérature à travers l’écriture a trouvé son chemin pour l’espace classe.
Nous voudrions recevoir vos contributions. Nous proposons certains axes de réflexion mais vous pouvez écrire sur d’autres thèmes non évoqués mais en maintenant toujours cette relation problématique et enrichissante entre langue à apprendre et littérature.
Axes :
• Littérature et lecture pour quelles approches didactiques ?
• De la littérature et de son écriture en classe : de l’anagramme à l’écriture en projets…
• De la littérature dans et par ses nouveaux supports numérisés en écriture comme en lecture : internet, centre de ressources linguistiques… produire et co-produire à distance et à proximité…
• Littérature et oral ou comment la littérature vient au secours de l’expression et de la compréhension orales.
• De la littérature et de ses genres scolaires, dissertation, commentaire composée, exposés…
• La littérature comme prétexte pour des exercices de grammaire entre utilité et littérarité…
• Des masters en écriture littéraire entre projet ambitieux et contexte socioprofessionnel pas toujours disponible pour le métier d’écrivain…
• Apprendre l’interculturel et la langue en spécialité par le texte littéraire, pourquoi pas mais comment?
• Enseigner la littérature par l’Histoire, une connivence de l’apprenant avec le texte littéraire. À rechercher…
• Le rapport des apprenants à la littérature…
• Littérature et représentations des enseignants…
• Du confort des méthodes de texte transposées en classe : sémiotique narrative, linguistique textuelle, linguistique énonciative…Des méthodes clés en main aident-elles les apprenants à lire et à explorer en autonomie le texte littéraire ?
• Textes littéraires appréhendées en fragments, forme scolaire oblige ! mais comment initier les apprenants à lire des textes entiers ?
• Les manuels de littérature une « escorte » du texte littéraire ou un passage vers l’univers de la littérature ?
• Programmes de langue et littérature
• …
Calendrier :
• Réception des articles : 30 janvier 2016
• Publication : Fin juin début juillet 2016
• Les réponses aux propositions d’articles se feront au fur et à mesure de leurs réceptions par le secrétariat de la revue.
Consignes de rédaction :
• L’article ne doit pas dépasser 40.000 caractères.
• Le compte rendu de lecture ne doit pas dépasser 7000 caractères.
• Le compte rendu d’expérience didactique ne doit pas dépasser 15000 caractères.
• Les notes sont à insérer après la citation selon le modèle suivant et doivent se référer implicitement à la liste bibliographique (J.-M. Adam, 1992, p.14).
• Les notes autres que les références bibliographiques doivent être inscrites en bas de page.
• Les citations longues doivent être écrites en italiques avec un décalage de 0,25cm à gauche et une police de 11 points.
• Les références bibliographiques sont à inscrire à la fin de l’article selon le modèle suivant :
• Ouvrage : Nom de l’auteur, Prénom ou initiale. , (date d’édition), Titre de l’ouvrage (en italiques), lieu d’Edition : Maison d’édition. Police 11 point.
• Périodique : Nom de l’auteur, prénom ou initiale. , (Date d’édition mois et année), « Titre de l’article en caractères romains (T.N.R) entre guillemets », Nom de la revue en italiques, le numéro, le lieu d’édition de la revue (facultatif) et éventuellement l’éditeur scientifique ou commercial de la revue. Police 11 point. La police est Times New Roman 11.
• Les lignes doivent se configurer sous la forme simple, avec des marges : haut 6,25 cm, bas 3,45cm, gauche 4,25 cm, droite 4,25cm.
• 3 résumés, en français, en arabe et en anglais précèdent les articles proposés par les contributeurs algériens. Pour les contributeurs non algériens deux résumés sont exigés, un en français et un autre en anglais. Un soin particulier doit être dispensé à ces résumés, notamment au niveau de la langue et da la synthèse de l’article. Les résumés en lettres latines doivent être écrits en italiques. Pour le résumé en arabe les caractères gras sont préférés.
• Chaque article est soumis à l’évaluation de deux experts d’une façon anonyme. Lorsque les deux évaluations sont contradictoires, un troisième expert est sollicité pour donner son avis qui sera considéré comme déterminant dans l’acception, le refus ou la demande de refonte de l’article.
• La soumission des articles varia ne dépend d’aucun échéancier.
• Les articles sont à envoyer à l'adresse électronique suivante : didact.med@hotmail.fr .
• Le contributeur s'engage moralement et textuellement à séparer son texte du texte d'autrui selon les normes scientifiques en vigueur.
Président d’honneur de la revue :
• Ahmed ZAGHDAR Président du Conseil Scientifique de l’Université
Comité scientifique :
• Farouk BOUHADIBA (Université d’Oran)
• Isabelle DELCAMBRE (Université de Lille 3)
• Saïd KHADRAOUI (Université de Batna)
• Bruno DE LIEVRE (Université de Mons – Belgique)
• Samir ABDELHAMID (Université de Batna)
• Tayeb BOUDERBALA (Université de Batna)
• Abdelouahab DAKHIA (Université de Biskra)
• Salah BOUTERDINE (Université de Gharadaïa)
• Bachir BENSALAH (Université de Biskra)
• Alain BRAUN (Université de Mons-Hainaut – Belgique)
• Yannick LEFRANC (Université de Strasbourg)
• Jean-Pascal SIMON (Université de Grenoble)
• François MIGEOT (Université de Franche-Comté- Besançon)
• Driss ABLALI (Université de Franche-Comté- Besançon)
• Dominique LAHANIER-REUTER (Université de Lille 3)
• Foudil DAHOU (Université de Ouargla)
• M’barek TRIKI (Université de Médéa)
• Fatiha ABUDURA-BOULAFRAD (Université de Médéa)
• Djamel KADIK (Université de Médéa)
• Salah KHENNOUR (Université de Ouargla)
• Bouteldja RICHE (Université de Tizi-Ouzou)
• Kathryn LAFEVER (Université de Miami (Etats Unis)
• Sabrina ZERAR (Université de Tizi-Ouzou)
• Nabila Benhouhou (ENS de Bouzaréah Alger)
Responsable de la publication :
• Djamel KADIK
Comité éditorial :
– Djamel KADIK – Fatiha ABUDURA -BOULAFRAD – M’barek TRIKI – Foudil DAHOU
Secrétariat de la revue :
• Djelloul HABOUL
• Amina BOUKHELKHAL [Réduire] |
Fin de l'appel le 19 Decembre 2015 :
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Les Corrosifs Appel à contributions Pour la publication : Les Corrosifs Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : Les Corrosifs Revue Littéraire Descriptif du projet : Appel à contributions :"LES CORROSIFS"
"Les Corrosifs", revue littéraire à l'intention des Auteurs (Photographes, caricaturistes, dessinateurs…) dégénérés, refusés, censurés, méconnus…
Appel permanent.
Les Corrosifs - revue littéraire lance un appel à contrib... [Afficher la suite] Appel à contributions :"LES CORROSIFS"
"Les Corrosifs", revue littéraire à l'intention des Auteurs (Photographes, caricaturistes, dessinateurs…) dégénérés, refusés, censurés, méconnus…
Appel permanent.
Les Corrosifs - revue littéraire lance un appel à contributions pour les prochaines éditions des CORROSIFS. Cette revue mensuelle Underground compte déjà parmi ses Contributeurs, trois photographes, deux caricaturistes, et plus de trente-cinq auteurs.
Les quatre premiers numéros des CORROSIFS sont déjà imprimés, le cinquième sera disponible sous peu.
Les Corrrosifs c'est nous, une revue littéraire (15x10cm. 32 à 40 pages), imprimée pour le moment à seulement quelques centaines d’exemplaires pour chaque numéro, dans un sous-sol quelque part en Algérie.
« Les Corrosifs » n'est pas un torche-cul de presse avec une idéologie, ni une raffinerie morale.
Les Corrrosifs c'est notre éjaculation mensuelle de quelques unes de nos masturbations littéraires.
Notre ligne éditoriale : Pas de capotes de censure et beaucoup de talent.
Pour participer, il ne suffit pas seulement d’aimer écrire, en se conformant aux règles, ou être un petit dictionnaire ambulant, ou encore pire, citer Tourgueniev et Tolstoï pour avoir l’air. Avoir l’air « branché » ! Ceux qui nous intéressent sont les débranchés, ceux qui écrivent de nulle part.
Envoyez votre misérable contribution à decapage2014@gmail.com Avec votre nom ou pseudonyme, une photo de vous ou icône, et une courte biographie.
Visitez le site des Corrosifs : www.lescorrosifs.1s.fr [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2015 :
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Texte et idéologie en contexte postcolonial Pour la publication : Ecritures Numéro spécial : Texte et idéologie en contexte postcolonial Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : noumssige@yahoo.fr |
Fin de l'appel le 30 Janvier 2016 :
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Les vies multiples d’Abdellatif Laâbi Pour la publication : Expressions maghrébines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 15, no 2, hiver 2016 : Appel à articles
Les vies multiples d’Abdellatif Laâbi
Dossier coordonné par Safoi Babana-Hampton
Date limite de soumission des ... [Afficher la suite] Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 15, no 2, hiver 2016 : Appel à articles
Les vies multiples d’Abdellatif Laâbi
Dossier coordonné par Safoi Babana-Hampton
Date limite de soumission des articles : 31 janvier 2016
Parution : décembre 2016
Poète avant-gardiste, romancier intimiste, défricheur d’une nouvelle culture des revues littéraires dans le
Maroc postcolonial, écrivain cosmopolite, intellectuel engagé et ancien détenu politique, le long et riche
parcours de l’éminent poète marocain et prix Goncourt Abdellatif Laâbi marqua singulièrement le
paysage littéraire du Maroc postcolonial, aussi bien que l’espace littéraire francophone, au cours des
années.
« J’atteste qu’il n’y a d’Être humain que Celui dont le coeur tremble d’amour pour tous ses frères en
humanité ». Ces extraits d’un poème que Laâbi voulait « une humble prière pour que la barbarie ne tue
pas jusqu’à l’espoir », signé depuis Paris au lendemain des attentats meurtriers qui ont frappé l’équipe
éditoriale de l’hebdomadaire français satirique Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, auraient pu être
aisément attribués à une de ses premières oeuvres poétiques des années 60, au Maroc.
Les événements et mutations qui secouent aujourd’hui le paysage politique, social et culturel à une
échelle globale sans précédent – allant des révolutions arabes et leurs séquelles sociopolitiques, la
globalisation foudroyante des économies, des cultures, des médias, des technologies de communication et
des mouvements militants, jusqu’à la montée en puissance du spectre du terrorisme et de la xénophobie –
nous invitent à redécouvrir la dimension contemporaine des premières oeuvres d’Abdellatif Laâbi et d’y
discerner aussi bien des éléments prophétiques qu’une certaine continuité remarquable avec son oeuvre
dans la conjoncture actuelle. Laâbi avait continuellement estimé que le poète, l’intellectuel et le citoyen
qu’il est se voit constamment interpellé par l’événement et assume pour rôle à son tour d’interpeler
l’ordre des choses et d’agir sur les dynamiques du pouvoir et les processus globaux qui affectent le vécu
de l’individu et son devenir à l’ère postcoloniale et contemporaine. Par voie de conséquence, son activité
artistique, intellectuelle et civique seraient une intervention critique et créatrice pour appréhender
l’événement ainsi que l’identité culturelle et les relations humaines qui s’y incrustent dans toute leur
densité, autrement dit au-delà des confins des conventions génériques, des savoirs hégémoniques ou des
visions uniques, nationalistes et ethnocentristes. La connaissance qui se développe de ce processus de
remise en question permanente et la sensibilité humaniste qui l’anime se transforment en une esthétique
subversive de la résistance à toute forme de violence, en un savoir qui dérange et en une culture
d’engagement civique pour combattre toute atteinte à la liberté. Depuis les premières heures de
l’indépendance à ce jour, le champ de la culture représenta pour lui une plateforme exceptionnelle pour
entreprendre ces grands projets esthétiques, sociétaux et politiques, qui poursuivaient dans leurs grandes
lignes l’ambition de redéfinir les fondations d’une société et d’une culture décolonisées qui ne seraient ni
imaginées au seul prisme du discours nationaliste, ni enfermées dans l’imaginaire de la modernité
occidentale. Ce combat multiforme de réappropriation et de reconstruction du patrimoine culturel collectif
a pour souci de revitaliser le champ culturel comme espace d’évolution de l’individu et de formation du
citoyen en tant qu’agent historique. Une gageure qui a connu ses débuts avec sa création et sa direction de
la revue pionnière Souffles.
Ce volume invite une relecture de l’ensemble de l’oeuvre d’Abdellatif Laâbi, portant un regard
critique sur l’actualité de cette oeuvre par rapport à des moments historiques différents de sa carrière et
aux évolutions importantes qu’elle a connues au fil du temps, tout en étant sensible aux pratiques et
innovations esthétiques propres à son oeuvre dans leurs rapports complexes avec les réalités politiques et
sociales qui les inspirent.
Axes d’analyse :
 Espaces cosmopolites, pensée humaniste et dimension transnationale de l’oeuvre poétique,
romanesque et intellectuelle de Laâbi
 La dimension éthique et politique de l’oeuvre poétique et romanesque de Laâbi
 Le legs symbolique de la revue militante Souffles
 La place de la mémoire culturelle et du champ de la culture dans les écrits littéraires et politiques
de Laâbi
 La dimension féministe/féminine de l’oeuvre de Laâbi
 L’apport de l’oeuvre de Laâbi aux études mémorielles et à la critique postcoloniale par rapport au
legs colonial, aux héritages divers de violence, de répression et de traumatismes passés
 L’écriture de l’expérience carcérale
 L’influence des collaborations littéraires et rencontres intellectuelles sur la carrière de Laâbi
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation,
les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue :
http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par
courrier électronique à la Présidente du comité scientifique à : expressions.maghrebines@ub.edu
La section Varia de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de
soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts... [Réduire] |
Fin de l'appel le 23 Avril 2015 :
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Pour la publication : Prospero Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : marilena.parlati@unical.it Descriptif du projet : Appel à contributions: Prospero 20 (2015), Marilena Parlati éd.
Mémoire sans pardon. Dynamiques, rhétoriques et paradoxe dans les représentations littéraires du traumatisme
Memory says: Want to do right? Don't count on me.
(A. Rich, An Atlas of the Difficult World)
Il a beaucoup ét... [Afficher la suite] Appel à contributions: Prospero 20 (2015), Marilena Parlati éd.
Mémoire sans pardon. Dynamiques, rhétoriques et paradoxe dans les représentations littéraires du traumatisme
Memory says: Want to do right? Don't count on me.
(A. Rich, An Atlas of the Difficult World)
Il a beaucoup été dit sur le traumatisme, la régénération, la guérison, tout comme sur la possibilité et/ou nécessité du pardon et du dépassement des atrocités. Les études sur la mémoire, sur ses anomalies et ses empêchements, contribuent certainement à chercher à mieux connaître et en quelque sorte à affronter les grandes crises du sens que représentent des événements de la contemporanéité européenne et globale tels que la Première Guerre mondiale, la Shoah, les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, le 11 septembre, pour ne rappeler que ceux qui ont une portée évidemment collective. Pour J.-F. Lyotard, toute mémoire inclut un oubli, l'exclusion de ce qui ne peut être conçu : ce numéro entend conduire l'enquête sur ce point nodal justement - ce que le philosophe français appelle "immémorial" - et sur d'autres signaux textuels tout aussi paradoxaux de résistance à la rhétorique du pardon. Vladimir Jankélévitch a peut-être inauguré ce débat dans un texte polémique auquel a répondu Jacques Derrida en suggérant que "le pardon, gracieux, infini, anéconomique [doit être] accordé au coupable en tant que coupable, sans contrepartie, même à qui ne se repent pas ou ne demande pas pardon".
Sur le thème douloureux de la recherche d'un pacte avec le traumatisme, ou bien du refus d'oublier et de pardonner, de même que sur les questions parallèles liées aux possibilités de représentation de ses réalisations personnelles et politiques, on pourrait se référer, entre autres, à Jean Améry, qui affirme que le "ressentiment est condition non seulement innaturelle mais aussi logiquement inconséquente. Il cloue chacun d'entre nous à son passé ruineux. Il demande, absurdement, que l'irréversible soit retourné, que l'événement soit défait. Le ressentiment bloque toute issue vers la dimension humaine la plus vraie, le futur."
Peut-on, doit-on pardonner ? Peut-on encore recourir à d'autres discours sur le pardon, en particulier ceux qui sont liés à la tradition chrétienne ? Trop inclusif, le lemme "traumatisme" court, pour certains, le risque de devenir un simulacre insignifiant : convient-il de l'"interroger" comme semble le suggérer Roger Luckhurst dans un essai récent ? Quels discours et quelles pratiques sont (encore, ou pas encore) interpellés par son utilisation ? Peut-il être utile lorsque sont créés des sens de communautés et de responsabilité revus, mis à jour ? Ce numéro de Prospero entend être le lieu où écouter les formes littéraires à travers lesquelles ont trouvé place ces interrogations dans les contextes anglophone, francophone et germanophone.
Parmi les domaines suggérés, mais non exclusivement :
Représenter le traumatisme, le traumatisme irreprésentable
Le futur des théories sur le traumatisme
Mémoire transgénérationnelle
Transmission et/ou effacement de la mémoire biographique, autobiographique, communautaire
Souvenir et oubli collectifs et/ou personnels
Conflit, faute, vengeance, pardon, pratiques compensatoires
Sites et rites de mémorialisation conflictuelle
Mémoires faux/falsifiés, identités frauduleuses, mé-représentations
La communication des propositions (maximum 250 mots) ainsi que d'une courte notice biographique (pas plus de 200 mots) devra parvenir au plus tard le 24 avril 2015.
Acceptation éventuelle : le 30 avril 2015.
Date limite pour l'envoi des essais (5000-8000 mots au maximum, selon le style MLA) : le 1er septembre 2015.
Les propositions (langues acceptées par la revue : anglais, français, italien, allemand) devront être envoyées à Mme Marilena Parlati (Università della Calabria) : marilena.parlati@unical.it
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Prospero est la revue annuelle de Littératures et cultures étrangères du Département des Etudes Humanistes, DiSU de l’Université de Trieste. Elle est publiée par EUT, Editions de l’Université de Trieste, depuis 1994. D'abord Rivista di letterature e civiltà Anglo-germaniche de 1994 à 2005 puis Rivista di Letterature straniere, Comparatistica e Studi culturali de 2005 à 2011, elle compte différents numéros monographiques et accueille des contributions en italien, anglais, français et allemand. Indexée par le MLA, elle est présente dans les bibliothèques italiennes (Catalogue SBN et ACNP) et étrangères (parmi lesquelles le KVK Karlsruhe Virtual Catalog, la Library of Congress, le Worldcat).
Depuis 2011 elle est entièrement en libre accès (http://eut.units.it/PE5), soumise à un arbitrage anonyme et à un comité de lecture double. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Juillet 2015 :
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Assia Djebar, la rawiya des exhérédées Pour la publication : Multilinguales Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : <multilinguales@yahoo.fr> - <multilinguales@univ-bejaia.dz> Descriptif du projet : APPEL A CONTRIBUTION POUR LE N°6 DE MULTILINGUALES
Multilinguales : revue de la Faculté des Lettres et des Langues et du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira - Bejaia - Algérie
Appel ... [Afficher la suite] APPEL A CONTRIBUTION POUR LE N°6 DE MULTILINGUALES
Multilinguales : revue de la Faculté des Lettres et des Langues et du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira - Bejaia - Algérie
Appel à contribution pour Multilinguales N°6 - à paraître en octobre 2015
Assia Djebar, la rawiya des exhérédées
Un projet d’écriture traverse l’œuvre d’Assia Djebar, de 1957 à 2007 : donner voix au chapitre aux exhérédées dont elle fait partie. Dans la présentation à posteriori de son premier drame musical (2001), Les Filles d’Ismaël dans le vent et la tempête (2000), elle commence par décliner son identité historico-culturelle : « Filles d’Ismaël est le titre du drame musical en cinq actes et vingt et un tableaux que j’ai écrit puis dirigé en l’an 2000 pour le Teatro di Roma. Je parle en effet et j’écris d’abord, depuis des décennies, en tant que "fille d’Ismaël". (...) Or, pourquoi ne me sentirais-je, tout autant, sinon davantage, "fille d’Agar", liée à cette épouse répudiée et qui risqua – avec son bébé – de s’asphyxier dans le désert d’Arabie ? » .
Après la revendication de cette double ascendance, paternelle et maternelle, la « fille d’Ismaël »/« fille d’Agar » se fait elle-même rawiya, à l’instar d’un de ses personnages, c’est-à-dire, comme elle le précise elle-même, « transmettrice de la mémoire » : « ce drame musical, en remontant aux jours de la mort du Prophète, se veut aussi leçon d’histoire – sur quelques mois, à Médine, première capitale de l’Etat de Mohammed » .
Le projet de la rawiya est de « transmettre » le passé pour agir sur le cours de l’Histoire. C’est le sens de sa « leçon » : « je tente de réveiller ce passé originel, et d’éclairer, par là même, notre dépossession actuelle, notre humiliation (je ne trouve pas d’autre mot), à nous, femmes vivant à Alger, (...) » .
Lire et faire lire le présent des femmes en pays musulmans à la lumière du passé se veut au fondement de toute l’écriture de la « fille d’Ismaël »/« fille d’Agar », et constitue selon ses mots, « la double face de [s]on "engagement" d’écrivain » .
La « dépossession » qu’elle veut « éclairer » est, certes, celle de la femme dans une société misogyne dont, de son propre aveu, elle a eu à souffrir .
Mais, « la dépossession » est d’abord celle que l’Histoire a inscrite, comme elle le rappelle dans son discours de réception à l’Académie française, en 2006 : « L’Afrique du Nord, du temps de l’Empire français, — comme le reste de l’Afrique de la part de ses coloniaux anglais, portugais ou belges — a subi, un siècle et demi durant, dépossession de ses richesses naturelles, destructuration de ses assises sociales, et, pour l’Algérie, exclusion dans l’enseignement de ses deux langues identitaires, le berbère séculaire, et la langue arabe dont la qualité poétique ne pouvait alors, pour moi, être perçue que dans les versets coraniques qui me restent chers. (...) En ce sens, le monolinguisme français, institué en Algérie coloniale, tendant à dévaluer nos langues maternelles, nous poussa encore davantage à la quête des origines ».
La citation est volontairement longue pour attester de la place de la dépossession coloniale à l’origine des sujets majeurs que l’auteur traite de son point de vue de « femme-blessure » dans son œuvre polymorphe.
En un demi siècle, Assia Djebar a effectué un parcours sans ruptures, depuis ses débuts décrits ainsi par Jean Dejeux, dans La Littérature féminine de langue française au Maghreb (1994 : 23-24) : « En juin, 1955, une jeune Algérienne, Fatima-Zohra Imalayene passe avec succès le concours d’admission à l’Ecole normale supérieure de Sèvres. C’est la première fois qu’une Algérienne entre à cette célèbre école. Durant l’été 1956, c’est la grève des étudiants en Algérie ; par solidarité nationaliste, elle ne passe pas les examens de licence, mais en deux mois, écrit son premier roman, La Soif et le signe Assia Djebar. On est en 1957. Elle a vingt ans ». Nous traduisons : Elle n’avait que vingt ans ! De La Soif, écrit de jeunesse qu’un certain public ne lui pardonne toujours pas, à Nulle part dans la maison de mon père (2007), la « rawiya » a creusé son sillon sans dévier de sa trajectoire : « Tu prenais ta première fiction pour un simple jeu d’hirondelles dans l’espace et soudain, ivre de cet élargissement, tu en échafaudais aussitôt une deuxième, une troisième...Te voici donc à écrire (...) » (2007 : 460).
Mais qu’est-ce qu’« écrire » pour une fille d’Ismaël / fille d’Agar ? Assia Djebar revient sans cesse sur cette question, au fil des œuvres, comme pour remettre en jeu les termes de la réponse intensifiés par leurs reprises anaphoriques. Ainsi, dans Vaste est ma prison (1995 : 256), « l’écriture est dévoilement, en public, devant les voyeurs qui ricanent... », comme dans Ces voix qui m’assiègent (1999 : 64) : « écrire donc pour une femme, si elle ne peut se cantonner dans la diction, lui devient à posteriori dévoilement ». L’entreprise n’est pas sans risque : « me mettre à nu dans cette langue me fait entretenir un danger permanent de déflagration » (1995 : 300), « (...) danger dès lors du dévoiement, oh oui...Ecrire soudain, cela signifiait pour moi, au sens propre, "me dévoyer" » (1999 : 64).
Ecrire en « femme d’éducation arabe – ou disons de sensibilité maghrébine – et cela, au creux même de la langue française » (1999 : 65), pendant un demi siècle, c’est « sortir du harem » (1999 : 69), se dévoiler/se dévoyer, en imposant une esthétique spécifique. Pour saisir cette spécificité, il nous faut considérer que pour Assia Djebar, il existe deux catégories de livres : « d’un côté, ceux à travers les pages desquels est couché, invisible mais tenace, le corps même de l’auteur ; d’un autre, tous les livres, petits et grands, inspirés ou simplement habiles et séducteurs, (...) ; ceux de la première catégorie, que nous lisons avec l’obscure sensation que l’auteur(e), couché(e) à jamais depuis lors, tourne pourtant avec nous les pages, relèvent-ils seulement de l’art (...) ; ne pèsent-ils pas, de par leur degré de gravité, ou plutôt de leur irréversibilité, plus lourds hélas ? » (Nulle part dans la maison de mon père, 2007, pp.469-470).
L’analyse de l’esthétique spécifique d’Assia Djebar à laquelle nous comptons consacrer le sixième numéro de Multilinguales répondra assurément à cette interrogation, puisqu’il ne fait aucun doute qu’elle est couchée au travers de ses textes et qu’elle en tourne toujours avec nous chaque page.
Nous souhaiterions recevoir des contributions inédites qui s’appuieraient sur les productions de l’auteur (romans, nouvelles, théâtre, essais, filmographie) et qui relèveraient des disciplines telles que : les sciences des textes littéraires, les sciences du langage, la didactique de la langue et de la littérature, la traductologie, la filmographie, ...
« Filles non héritières ; exhérédées. (...) Et le déshéritement de la mère produira une nouvelle spoliation, subie et imposée ! Voici le seul dialogue possible entre hommes et femmes dans mon pays désormais (...). Par impuissance, j’esquisse à ma manière cette grande misère, source de violence masquée. Ecriture de la dépossession ? », dans Assia Djebar, Ces voix qui m’assiègent, Albin Michel, 1999, pp. 260-261.
Djebar Assia, « Filles d'Ismaël dans le vent et la tempête », La Pensée de midi 2/2001 (N° 5-6), p. 46-53. URL : www.cairn.info/revue-la-pensee-de-midi-2001-2-page-46.htm.
Idem.
Idem.
Idem. Sa façon de concevoir l’engagement n’était pas reconnue par certains intellectuels algériens comme Mostefa Lacheraf : « Malek Haddad, Assia Djebar sont des écrivains qui n’ont jamais saisi nos problèmes, même les plus généraux. Ils ont tout ignoré, sinon de leur classe petite bourgeoise, du moins de tout ce qui avait trait à la société algérienne (...) », «L’avenir de la culture algérienne », In Les temps modernes, N° 209, 1963, pp. 733-734.
Dans Ces voix qui m’assiègent (Albin Michel, 1999), Assia Djebar raconte : « Autre souvenir : en 1976, un poète à la radio algérienne attaquait encore avec hargne le non-engagement politique (et le succès éditorial) de mon premier roman publié ...en 1957 ! » (p.87).
A titre d’exemple, Assia Djebar a expliqué la violente polémique qui a marqué le débat qui a suivi la projection de son film La Nouba des femmes du Mont Chenoua, à la cinémathèque algérienne, en 1978 : « «Ce que n'a pas supporté le public de la cinémathèque, c’est que j'ai écarté les hommes de mon film. Mais que répondre d’autre que de dire que je n'ai fait que montrer ce qui existe dans la réalité?», Bensmaia Réda, « La Nouba des femmes du Mont Chenoua : introduction à l’œuvre fragmentale cinématographique », dans Sada Niang (Ed.), Littérature et cinéma en Afrique francophone : Ousmane Sembene et Assia Djebar, L’Harmattan, 1996, pp.161-177.
« Toute femme s’appelle blessure », tel est le titre de la première partie du roman d’Assia Djebbar Ombre sultane, Albin Michel 2006, pp.13-135.
• Modalités d'évaluation :
Les articles, "anonymés", sont soumis aux experts du comité scientifique et de lecture pour une double évaluation à l’aveugle, triple si les deux premières sont contradictoires. Pour être examinés, ceux-ci doivent parvenir par e-mail à l’une ou l'autre des adresses de la revue (supra).
• Date limite de soumission des contributions : 15 juillet 2015
• Publication : octobre 2015
• Les contributions doivent être conformes au protocole de rédaction de la revue et être accompagnées d’un mini CV (modèle infra) :
Protocole de rédaction :
 Corps de l’article
 L’article en format Word est composé de 30.000 à 40 000 signes environ (notes et espaces compris).
 L’article est précédé d’un résumé en français et en anglais, de 700 caractères environ (espaces compris) chacun, et de cinq (5) mots-clefs chacun.
 Les marges de la page A4 sont de : 2,5 cm en haut, 2,5 cm en bas, 2,5 cm à gauche, 2 cm à droite.
 Format de la page : 16cm / 24 cm
 Le corps de l’article rédigé en Times New Roman, police 12, interligne simple.
 L’article a deux niveaux de titres au maximum : premier niveau : en majuscules, police 10, style gras, suivi d'un espace de 6 pts ; second niveau : en minuscules, police 12, pas de style gras ni d'espace.
 Le titre de l’article : en majuscules, police 10, en style gras, interligne 1,15 s’il est sur deux lignes.
 Les mentions « introduction » et « conclusion » ne doivent pas apparaître.
 Notes de bas de page et références infrapaginales
 Les notes suivent une numérotation consécutive qui correspond à celle de l’appel de note dans le texte composé en chiffres arabes supérieurs (exposant) sans parenthèses
 Les notes en bas de page sont utilisées pour des informations ou des commentaires et sont rédigées en Times New Roman, police 10, interligne simple.
 Les références infrapaginales sont situées dans le corps de l’article : en fin de citation et entre parenthèses. Dans ce dernier cas, il faut indiquer l’auteur (suivi d'une virgule), la date (suivie de deux points), et le numéro de la page (Nom, date : p.). Si le nom de l'auteur est suivi d'une citation, le numéro de la page est situé à la fin du texte, entre parenthèses.
 Citations
 Les modifications à l’intérieur d’une citation doivent être mises entre crochets : […].
 Les citations de trois lignes et plus ne sont pas mises entre guillemets, mais saisies en corps 11, interligne simple, avec un espace avant et après la citation de 6 pts, un retrait à droite et à gauche d’1cm, et pas d’alinéa pour la première phrase.
 Pour insérer un mot ou une citation dans une autre citation : utiliser les guillemets français (« … ») pour la citation principale et les guillemets ("…") anglais pour la seconde.
 Espace insécable
 L’espace insécable doit suivre les signes de ponctuation suivants : point, virgule, point virgule.
 Un titre n’est suivi d’aucun signe de ponctuation.
 Références bibliographiques en fin d’article
 La bibliographie est présentée par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Dans le cas d’une œuvre anonyme (comme les Actes de colloques par exemple), il faut tenir compte du titre de la publication. Les articles définis ou indéfinis et les particules nobiliaires ne doivent pas être pris en considération dans le classement par ordre alphabétique.
 Il faut séparer les éléments de la référence bibliographique par des virgules et la référence doit se terminer par un point.
 Le nom de l’auteur (ou des auteurs) est écrit en petites majuscule (non suivi d'une virgule).
 Le prénom de l’auteur (réduit ou non à l’initiale) suit le nom et il n’est pas mis entre parenthèses.
 Si l’ouvrage a moins de trois auteurs, il faut séparer les noms et prénoms des auteurs par des virgules. Si l’ouvrage a plus de trois auteurs, il ne faut mentionner que le premier suivi de la formule et al. en italique.
 Référence d’une contribution dans un ouvrage collectif :
1° - le nom (en petites majuscules) et le prénom de l’auteur ou des auteurs, virgule, suivis de :
2° - le titre de la contribution (en romains et entre guillemets), virgule,
3° - l’indication « in » (s'il s'agit d'un périodique), ou de « dans » (s'il s'agit d'un ouvrage), suivie du nom et prénom du directeur de la publication (en petites majuscules), suivis de la mention (dir.) entre parenthèses, virgule suivie de:
4° - le titre du recueil en italiques, virgule suivie de :
5° - le lieu de l’édition (optionnel), virgule suivie de :
6°- le nom de l’éditeur commercial, virgule suivie de :
7°- la date de publication, et éventuellement le titre de la collection, virgule suivie de :
8°- la pagination de la contribution dans l’ouvrage (s'il y a lieu).
 Référence d’un article dans une revue : les trois premières étapes sont identiques à celles de la contribution dans un ouvrage collectif. Elles sont suivies de : titre de la revue en italique, numéro du tome, l’année, le nom de l’éditeur et la pagination de l’article dans la revue.
 Référence électronique : elle est soumise aux mêmes règles que celles mentionnées ci-dessus, avec l’indication obligatoire de l’adresse URL à laquelle le document est accessible, mise entre crochets et introduite par la formule « disponible sur ».
Observation : n’introduire aucune autre mise en forme (encadré, soulignement,…).
• Modèle de mini CV :
NOM (en lettres capitales) :
Prénom (majuscule à l’initiale) :
Email :
Diplôme (s) :
Université d’affiliation (ou centre de recherche) :
Adresse postale :
Poste(s) occupé(s) :
Expérience(s) professionnelle(s) (quelques lignes en TNR, police 12, interligne simple) :
Publications (en sélectionner au maximum 5 pour les articles et autant pour les ouvrages) : [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Decembre 2015 :
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Pour la publication : Revue Talif Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : talif_ucclla@gmail.com Descriptif du projet : La revue TALIF est une revue académique semestrielle en Sciences Humaines. La publication est bilingue ( arabe-francais) et exceptionnellement il serait possible d’intégrer des textes soit en anglais ou en espagnol.
La revue sera publiée par l’Unité de recherche sur la Culture, la Communic... [Afficher la suite] La revue TALIF est une revue académique semestrielle en Sciences Humaines. La publication est bilingue ( arabe-francais) et exceptionnellement il serait possible d’intégrer des textes soit en anglais ou en espagnol.
La revue sera publiée par l’Unité de recherche sur la Culture, la Communication, la Littérature, les Langues et les Arts (UCCLLA) qui est
affiliée au Centre Scientifique et Technique en Anthropologie Sociales et Culturelle (CRASC).
Le siège de la revue se situe à l’adresse suivante : Cité Bahi Amar bloc A n° 1, Es-Senia BP 1995 et dont Mr. Mohamed DAOUD est le Directeur de l’Unité et de la Revue. Mr. Mohamed HIRRECHE BAGHDAD est le Directeur de Rédaction et Mr. Abdelkrim HAMMOU le Directeur Adjoint de la Rédaction.
Cette revue est réservée aux Sciences Humaines, elle aborde les problématiques en relation avec les domaines suivants : la culture, la communication, la littérature, les langues et les arts.
Elle est supervisée par un comité de rédaction qui s’en charge de la réception des envois (études, recherches, articles, positions de recherche, comptes rendus, notes de lecture, informations scientifiques…) à l'adresse électronique suivante : (talif_ucclla@gmail.com).
Le comité procède par la suite à la première lecture, la correction, la mise en forme et le respect de la charte éditoriale. Il assure en autres, la relation avec le comité scientifique, celui-ci se compose de personalités scientifiques nationales et internationles. Il a pour mission l’évaluation (acceptation ou rejet). Les articles acceptés feront l’objet d’une double évaluation externe et même par une triple
évaluation en cas ou les deux premies ne sont pas du même avis.
La revue est également parrainée par un conseil scientifique composé d’éminents enseignants universitaires et de chercheurs en sciences
humaines nationaux et internationaux. Leur mission est d’ordre consultatif pour tout ce qui concerne le développement de la revue. Ils
peuvent aussi être appelés à effectuer des évaluations ou proposer des dossiers ou des thématiques afin de participer à la coordination
des numéros proposés.
La réception des études, articles est fixée à partir du début du mois d’avril 2015. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Mai 2015 :
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Contacts de langues et discours médiatique Pour la publication : Socles Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : kamilaoulebsir83@gmail.com Descriptif du projet : École Normale Supérieure de Bouzaréah–Alger
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Laboratoire de Linguistique et de Sociodidactique du Plurilinguisme (LISODIP)
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« Contacts de langues et discours médiatique »
Revue Socles, Numéro 7
APPEL À CONTRIBUTION
En cinquante ans d’indépendance, la r... [Afficher la suite] École Normale Supérieure de Bouzaréah–Alger
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Laboratoire de Linguistique et de Sociodidactique du Plurilinguisme (LISODIP)
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« Contacts de langues et discours médiatique »
Revue Socles, Numéro 7
APPEL À CONTRIBUTION
En cinquante ans d’indépendance, la recherche en sciences du langage a accumulé un nombre conséquent de données sur les pratiques linguistiques des Algériens . Ces pratiques que tous les chercheurs caractérisent comme plurilingues sont hétérogènes. Cette hétérogénéité est, peut-être, encore plus accentuée, plus frappante dans le cas de l’Algérie qui est, depuis l’indépendance, toujours en quête de valeurs, normes sociales, repères adaptés aux besoins et aspirations permettant aux citoyens de vivre leur passé et d’inventer leur avenir.
Contacts de langues, pratiques plurilingues, interlangue ou alternance codique, ces désignations décrivent les comportements langagiers des locuteurs dans une communauté plurilingue donnée. Le phénomène des contacts de langues suscite ainsi plus d’un débat : décrypter sa configuration linguistique, historique et culturelle implique une réflexion sur le rapport des Algériens vis à vis de leurs langues qu’elles soient minorées ou non (entre arabe classique, arabe dialectal, berbère et autre langues coexistant en Algérie). En effet, les travaux portant sur la situation plurilingue en Algérie en général (Derradji, 2002, 2009 ; Rahal, Kebbas, Kara, Taleb-Ibrahimi, Morsly…) et en particulier sur le plurilinguisme dans les médias (Morsly, 1993 ; Chachou, 2011, 2013 ; Djaballah-Belkacem, 2011) concluent que les situations de contacts de langues présentent des situations intéressantes à observer mais aussi très riches en termes d’utilisation des langues disponibles dans le répertoire verbal des énonciateurs. Celui-ci investit le discours médiatique considéré comme le lieu de « la construction d’un miroir social » (Charaudeau, 1997) et le dépositaire de l’opinion publique. Dans ce sens, le discours médiatique reflète les pratiques à l’œuvre dans la communauté en question.
En Algérie et dans les médias algériens, la culture comme la langue sont des questions cruciales en ce sens qu’elles expriment l’enjeu d’un pluralisme et d’un héritage rattachés au passé et ouvert sur le futur par les relations entretenues aussi bien avec l’Occident qu’avec le monde entier.
L’objectif de cet appel à contribution est de réfléchir à la dimension plurilingue, à la présence des langues et à leur utilisation dans le domaine médiatique. Il s’agit d’interroger les facteurs culturels, sociopolitiques, économiques favorisant les contacts de langues dans les médias. Il est question d’observer le fonctionnement des différentes langues en présence dans ce type de discours.
Par « discours médiatique » nous entendons le discours diffusé par la presse écrite, télévisée, radiophonique y compris sur le web.
Ces modes de diffusion renseignent sur la complexité des pratiques plurilingues et témoignent de cette dynamique qui gère et en même temps manipule la communication. L’utilisation de différentes langues dans un espace médiatique, au même titre que la communication en face à face, pourrait traduire une stratégie d’empathie, d’accommodation, de captation, de construction d’un éthos particulier visant à faire valoir la composante socio-pragmatique de l’énonciateur. Cette alternance codique serait au service d’une communication réussie, une communication qui doit connoter des réalités socio-économiques et culturelles relatives à la communauté en question.
Les contributions que nous souhaitons recevoir peuvent s’inscrire dans l’un des axes suivants non exhaustifs :
 Discours médiatique et pratiques plurilingues comme stratégies discursives et attitudes. Peut-on considérer ce phénomène de contacts de langues comme étant un ensemble de stratégies rhétoriques, argumentatives et stylistiques employées par les journalistes et dans quel but ?
 Discours médiatique et pratiques plurilingues comme reflet de l’ethos et du pathos ;
 Fonctionnement linguistique des pratiques plurilingues dans le discours médiatique ;
Ces axes reflèteront soit :
— Les Pratiques orales : en situation de communication formelle (J.T. radiophonique ou télévisuel) ;
— Les Pratiques écrites : écrits professionnels, journalistiques, publicitaires, électroniques en relation avec les médias traditionnels ou modernes.
Références bibliographiques
ATIFI H. et MARCOCCIA M., 2006, « Communication médiatisée par ordinateur et variation culturelle : analyse contrastive de forums de discussion français et marocains », Les Carnets du Cediscor, no 9, [En ligne : http://cediscor.revues.org/629].
BOUTET J. et Dominique M., 2005, « Sociolinguistique et analyse de discours : façons de dire, façons de faire », Langage et société, n°114, p. 15-47.
CHACHOU I., 2011, Aspects des contacts des langues en contexte publicitaire algérien : analyse et enquête sociolinguistiques, thèse de doctorat en science du langage, université de Mostaganem.
CHACHOU I., 2013, « Langues de la publicité et publicisation des langues dans la presse algérienne d’expression arabophone », Maghreb et sciences sociales, Études, p. 179-199.
CHARDENET P., 2006, « Échanges plurilingues en ligne : à la recherche de l’objet du discours », Les Carnets du Cediscor, no 8, [En ligne : http://cediscor.revues.org/690].
DJABALLAH-BELKACEM A., 2011, « Mobilité linguistique (français-arabe) dans la consommation de la presse écrite en Algérie, de l’indépendance à nos jours : Glissement naturel ou inversion forcée des tendances », [En ligne : http://www.almanach-dz.com/index.php?op=fiche&fiche=2692].
HIMEUR M.-A., 2011, « Histoire de la presse en Algérie : du “bras écrit” de la colonisation à Facebook et Twitter », Dziri magazine, [En ligne : http://www.blogg.org/blog-57499-billet-1334185.html].
KHERBOUCHE G., 2009, « L’échange « quadrinaire » : indice d’interculturalité chez les interlocuteurs plurilingues algériens », RÉSOLANG, no 4, 2e semestre, Actes du colloque Jeunes chercheurs, des 6-7 décembre 2008, Oran.
MARCOCCIA M., 2004, « La communication écrite médiatisée par ordinateur : faire du face à face avec de l’écrit », Journée d’étude de l’ATALA, Le traitement automatique des nouvelles formes de communication écrite (e-mails, forums, chats, SMS, etc.), ENST, Paris, [En ligne : http://sites.univ-provence.fr/veronis/je-nfce/Marcoccia.pdf].
PRIEUR J.-M., 2006, « Contact de langues et positions subjectives », Langage et société, no 116, p. 111-118.
SIMONIN J., 2003, « médias de contact et contact de langues : le cas réunionnais », GLOTTOPOL, Anciens et nouveaux plurilinguismes, revue de sociolinguistique en ligne, no 2.
TALEB IBRAHIMI Kh., 2004, « L’Algérie : coexistence et concurrence des langues », L’Année du Maghreb, no 1, [En ligne : http://anneemaghreb.revues.org/305].
Comité de lecture
Malika KEBBAS, Professeure, Université de Blida/LISODIP, Alger
Attika-Yasmine ABBÈS-KARA, Professeure, ENS de Bouzaréah/LISODIP, Alger
Belkacem BENTAIFOUR, Professeur, ENS de Bouzaréah/LISODIP, Alger
Saléha AMOKRANE, Professeure, Université d’Alger 2/LISODIP, Alger
Philippe BLANCHET, Professeur, Université de Rennes 2, PREFICS/LISODIP, Alger
Marielle RISPAIL, Professeure, Université Jean Monnet de Saint-Etienne
Stéphanie CLERC, Université de Provence, Aix-en-Provence
Modalités de soumission des propositions de contribution
Les articles doivent parvenir au plus tard le 15 avril 2015 à l’adresse suivante : lisodip.equipe2@gmail.com. La décision du comité de lecture sera notifiée à partir du 15 mai 2015.
Les articles devront comporter les résumés et les mots-clés (5 mots) en français et en anglais, le texte de la contribution et les références bibliographiques selon la feuille de style suivante.
Prénom NOM
Laboratoire, Université de rattachement
Titre de l’article
Résumé :
[Texte en Times New Roman, Normal, 10, interligne simple, justifié]
Abstract :
[Texte en Times New Roman, Normal, 10, interligne simple, justifié]
Saut de page pour marquer le début de l’article
Niveaux d'organisation de l'article
La hiérarchie doit en être clairement indiquée. Ne pas sauter de ligne entre les paragraphes. Marquer les paragraphes par un alinéa ou une tabulation.
Évitez la numérotation des titres, au cas où cela vous semble nécessaire, les titres (comme les exemples) doivent être numérotés à la main (pas de numérotation automatique) et de la manière suivante : 1., 1.1., 2., etc. Dans la mesure du possible, il est préférable de ne pas dépasser trois niveaux de titre.
L’article doit être rédigé en respectant un interligne simple.
Puces :
Tiret cadratin : — au lieu des puces.
Figures et tableaux : format (image) + légende
Chaque figure doit être enregistrée dans un fichier séparé en format EPS, PNG ou bien TIFF (le JPEG étant proscrit), avec une taille de 10 cm en résolution de 300 dpi (soit 1417 px). Les tableaux devraient être mis en format image.
Extraits / Citations de plus de 3 lignes :
Un retrait de 2 cm.+ 0,5 cm. pour le retrait de paragraphe à gauche et 2 cm. à droite ; times New Roman, 10, sans guillemets ;
Citations de moins de 3 lignes :
Les citations insérées au texte sont entre guillemets français « … » si la citation est en français, entre guillemets doubles anglais “…” si la citation est en anglais. Ne pas introduire de saut de paragraphe dans la citation. Si un retour à la ligne est nécessaire, utiliser un saut de ligne (Maj+Entrée). Police Normal, Times New Roman, 12
Exemples :
Les exemples doivent être numérotés avec des chiffres arabes (1, 2, 3, etc.), et mis entre crochets. La référence aux exemples dans le corps du texte se fait de la façon suivante :
« Dans l'exemple [1], … » ou « Dans [1],… »
Bibliographie
Les références bibliographiques sont rassemblées en fin d’article par ordre alphabétique du premier auteur, puis chronologique. Dans le texte, elles peuvent être indiquées sous différentes formes :
(Clahsen, 1991, p. 7) // pour un auteur
(Heine, Kuteva, 2002, p. 7) // deux auteurs
(Brown et al., 1991, p. 7) // plus de deux auteurs
(Pottier, 1990a) // si la bibliographie contient plusieurs ouvrages de l’auteur pour la même année.
Selon plusieurs auteurs (Gross, 1987 ; Marchello-Nizia, 2006), …
Toute référence dans le texte doit apparaître (complète) dans la bibliographie et vice-versa.
Organisation de la page des références bibliographiques :
Pour un ouvrage :
BOSETTI G., 2006a, De Trieste à Dubrovnik. Une ligne de fracture de l’Europe, Grenoble, Ellug, 424 p.
Pour une contribution à un ouvrage collectif :
RONVEAUX Ch., 2009, « Reconstruire les mouvements d’un objet d’enseignement à l’aide d’un synopsis », dans S. CANELAS-TREVISI, M.-C. GUERNIER, G. S. CORDEIRO et D.-L. SIMON (dir.), Langage, objets enseignés et travail enseignant, Grenoble, Ellug, coll. « Didaskein », p. 153-179.
Pour un article dans une revue :
GAATONE D., 2008, « Le prédicat : pour quoi faire ? » [en ligne], Lidil, n° 37, « Syntaxe et sémantique des prédicats », p. 45-60. Disponible sur <http://lidil.revues.org/index2688.html> [consulté le 07/09/2009].
Van Gennep A., 1908, « Linguistique et Sociologie : Essai d’une théorie des langues spéciales », dans Revue des études ethnologiques et sociologiques, no 1, p. 327-337.
Pour une thèse ou un mémoire :
BOURION É., 2001, L’aide à l’interprétation des textes électroniques, thèse de doctorat en sciences du langage, université Nancy 2, 272 p.
Pour une contribution à des actes de colloque :
BOUVIER J.-C., 1994, « Le provençal du pays de Montélimar à la croisée des chemins », Le pays de Montélimar, provençal ou dauphinois ? (actes du colloque du château des Adhémar, 12 décembre 1990), Montélimar, Éd. de l’association Hispamont, p. 76-92.
À paraître :
MARCHELLO–NIZIA C., à paraître, Modéliser le changement linguistique, Romanische Forschungen.
Réédition :
SAUSSURE F., 1878 [1968], Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes, Hildesheim, George Olms. [Réduire] |
Fin de l'appel le 04 Février 2015 :
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Écritures africaines d’hier et d’aujourd’hui Pour la publication : Didacstyle Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : didacstyle.univ.blida2@gmail.com Descriptif du projet : REVUE SCIENTIFIQUE DU DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS
DIDACSTYLE N°7
APPEL À CONTRIBUTION
Écritures africaines d’hier et d’aujourd’hui
Il était courant de distinguer plusieurs époques dans l’histoire de la littérature africaine. Avant les années 60, le combat pour la liberté e... [Afficher la suite] REVUE SCIENTIFIQUE DU DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS
DIDACSTYLE N°7
APPEL À CONTRIBUTION
Écritures africaines d’hier et d’aujourd’hui
Il était courant de distinguer plusieurs époques dans l’histoire de la littérature africaine. Avant les années 60, le combat pour la liberté et la dénonciation des maux apportés par la colonisation étaient les sujets principaux des poèmes, pièces et romans. L’Afrique était considérée dans son ensemble comme un seul pays. Seule distinction, la langue d’expression, anglais, français, espagnol ou portugais selon les occupations européennes qui s’étaient partagé le continent. Après les indépendances, la littérature s’est faite l’écho d’une longue période de désenchantement. Et puis, depuis les années quatre-vingts, les productions varient, les sujets sont divers à la mesure de ce continent gigantesque de neuf cent millions d’habitants et de cinquante-quatre pays « occupés à mourir de faim, faire la guerre ou émigrer » selon les termes du polémiste Binyavanga Wainaina.
Ce numéro de Didacstyle se propose d’explorer ces nouvelles façons de dire qui « collent » à des réalités contemporaines. Toutes les communications portant sur la littérature, l’art et les médias seront les bienvenues. Il serait souhaitable d’aborder des œuvres et des thématiques récentes : (liste non exhaustive)
- L’Afrique en devenir
- Littérature féminine
- Les médias en Afrique
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ADRESSES & CALENDRIER :
- Les articles complets doivent parvenir aux adresses suivantes :
o didacstyle.univ.blida@gmail.com
o ouardia.aci@gmail.com
o djazia.habet@yahoo.fr
o houdaakmoun@yahoo.fr
- Diffusion de l’appel à contribution : 28 novembre 2014
- Dernier délai de réception des articles (complets) : 05 février 2015
- Soumission des articles aux experts : 10 février 2015
- Réponse-s aux auteur-e-s 15 mars 2015
- Réception des articles corrigés : 30 avril 2015.
CONSIGNES ÉDITORIALES
 Les marges à respecter sont :
• Échelle « papier » : hauteur 23 cm / largeur : 15.5 cm
• Marges : haut, bas, droite, gauche : 02 cm ;
 Les coordonnées de l’auteur (Prénom, NOM, université d’appartenance et courriel) doivent être rédigées et placées en haut et à gauche de la page en police Californian FB – N° 11 ;
 Les articles doivent être accompagnés d’un résumé en français et en arabe et écrits :
• Normal, police Times New Roman – N°12 ;
• Le titre de l’article en police Californian FB – N°16 ;
• Les sous-titres en en police Californian FB – N°14 ;
• Interligne simple (01 pt) ;
• Les articles ne doivent pas dépasser les 40.000 signes (espaces inclus) ;
• Les citations de plus de 03 lignes doivent être mises à la ligne, centrées et en retrait de 02 cm par rapport au texte ;
 La résolution des images / photos doit être de 300 pixels (au minimum) et de format « JPEG » ;
 Les tableaux et figures doivent être maintenus dans un format « Word » (ne pas convertir en image)
 Les références bibliographiques :
• Dans le texte : (Nom, année : page)
• Bibliographie : NOM, P., (année), Titre, éditions, ville, p. /pp. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Septembre 2015 :
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Pour la publication : Autour des Écrivains Maghrébins Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : À envoyer à : najibredouane@yahoo.com Descriptif du projet : Né à Marrakech, Mahi Binebine se fait remarquer dès sa première œuvre, Le Sommeil de l’esclave (1992). Après il a réalisé plusieurs romans Les Funérailles du lait (1994), L’Ombre du poète (1997), Cannibales (1999), Pollens (2001), Terre d\\\\\\\'ombre brûlée (2004), Les É... [Afficher la suite] Né à Marrakech, Mahi Binebine se fait remarquer dès sa première œuvre, Le Sommeil de l’esclave (1992). Après il a réalisé plusieurs romans Les Funérailles du lait (1994), L’Ombre du poète (1997), Cannibales (1999), Pollens (2001), Terre d\\\\\\\'ombre brûlée (2004), Les Étoiles de Sidi Moumen (2010) et Le Seigneur vous le rendra (2013). Mahi Binebine est aussi peintre est ses toiles sont exposées dans plusieurs galeries internationales. C’est une voix importante dans le paysage littéraire marocain contemporain. Son œuvre présente un regard réaliste et pertinent sur la société dans son passé et dans son devenir présent. Et son écriture surprend par la fertilité de son imagination et la qualité de son style.
Nous vous invitons à nous faire parvenir vos textes en français (entre 5000 et 6000 mots), avant le 30 septembre, 2015 pour cet ouvrage qui sera publié dans la collection «Autour des Écrivains Maghrébins» chez L’Harmattan. Les études doivent porter sur un roman en particulier ou sur deux ou plusieurs dans une optique comparative. [Réduire] |
Fin de l'appel le 31 Janvier 2015 :
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Représentations du sacrifice et du don dans la littérature et l'art francophones Pour la publication : Voix et images Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : le.sacrifice.et.le.don@gmail.com Descriptif du projet : Dans le cadre de la collection universitaire « Archipel - Aplaqa », nous invitons les propositions d’articles inédits en vue de la publication d’un ouvrage collectif dont le titre provisoire serait Représentations du sacrifice et du don dans la littérature et l’art francophones.
... [Afficher la suite] Dans le cadre de la collection universitaire « Archipel - Aplaqa », nous invitons les propositions d’articles inédits en vue de la publication d’un ouvrage collectif dont le titre provisoire serait Représentations du sacrifice et du don dans la littérature et l’art francophones.
Les notions de don et de sacrifice sont les deux faces d'une même médaille. Le don est ce qu'on abandonne volontairement à quelqu'un sans rien recevoir en retour. La question du don se lie ainsi étroitement à celle de la réception, tout comme à celle de la générosité. Par conséquent, le don peut aussi s'inscrire comme une alternative à la logique utilitariste de l'intérêt qui informe les rapports interpersonnels et l'organisation du monde contemporain. Enfin, le don signifie aussi le génie, l'aptitude.
En ce qui concerne le sacrifice, le mot vient des termes latins « sacrum facere » ce qui signifie « faire ou rendre sacré », un acte qui permet de se relier au divin et éventuellement de rentrer dans sa sphère. Le sacrifice peut être religieux, moral ou utilitaire et entraîne l'idée du renoncement, de l'échange (du point de vue de l'énergie spirituelle/créatrice), de la purification et des rapports entre le matériel et le spirituel, par exemple.
Ainsi le thème choisi est-il particulièrement porteur car les différentes acceptions du « sacrifice » et du « don », inextricablement liées, offrent un éventail de pistes de recherches aux intersections riches telles que, en guise d'exemples, la mythocritique, la problématique socio-politico-religieuse, la perspective linguistique, la grille identitaire, l'approche politique ou encore la réflexion sur la création artistique. En outre, le fait de ne pas se cantonner à la littérature mais de permettre à notre réflexion de possibles parallèles entre littérature et cinéma ou littérature et peinture, par exemple, promet également des échanges fructueux.
Veuillez nous faire parvenir votre proposition d’article (maximum 250 mots, sans notes ni bibliographie) ainsi qu’une courte notice biographique incluant votre nom, votre affiliation et votre adresse courriel rédigés au traitement de texte (rtf) avant le 1er février 2015 à l'adresse électronique suivante : le.sacrifice.et.le.don@gmail.com
L’article final doit être inédit et rédigé au traitement de texte (rtf) à double interligne (maximum 4 000 mots). Les auteurs doivent faire parvenir leur article par voie électronique et respecter le protocole de rédaction de la revue Voix et Images (voir
http://www.er.uqam.ca/nobel/vimages/pages/protocole.php. L’article doit être accompagné d'un résumé (100 à 150 mots) et d'une notice biobibliographique (100 à 150 mots).
Le comité de lecture, composé d’universitaires, procédera à un arbitrage de chaque article soumis et aura le droit de demander à l'auteur un remaniement, une révision générale ou une normalisation de la présentation. Les articles revus et corrigés devront ensuite nous parvenir en pièces jointes au plus tard le 1er juin 2015 afin que le livre soit publié le plus rapidement possible dans la collection « Archipel - Aplaqa ».
Quelques pistes de lecture :
Anspach, M., À charge de revanche. Figures élémentaires de la réciprocité, Paris, Le Seuil, 2002.
Badinter, Élisabeth, L'Amour en plus : histoire de l'amour maternel (XVIIe-XXe siècle), Paris, Flammarion, 1980.
Bataille, Georges, La Part maudite, précédé de La notion de dépense, Paris, Éditions de Minuit, 1967 [1949].
Bataille, George, L’Érotisme, Paris, Minuit, 1957.
Baudrillard, Jean, L’Échange symbolique et la mort, Paris, Gallimard, 1980.
La Boétie, Étienne de, Discours de la servitude volontaire, Paris, Payot, 2002.
Cespedes, Vincent, Je t'aime. Une autre politique de l'amour, Paris, Flammarion, 2003.
Derrida, Jacques, « Donner la mort », in L’Éthique du don, Paris, A.M. Métaillé, 1992.
Girard, René, La Violence et le sacré, Paris, Hachette, 1998 [1972].
Girard, René, Le Sacrifice, Paris, BnF, 2003.
Godbout, Jacques T., L’Esprit du don, Paris, La Découverte, 1992.
Godelier, Maurice, L’Énigme du don, Paris, Flammarion, 2008.
Gusdorf, Georges, L'Expérience humaine du sacrifice, Paris, PUF, 1948.
Irigaray, Luce, « Le Marché des femmes », in Ce sexe qui n’en est pas un, Paris, Minuit, 1977.
Lévi-Strauss, Claude, Les Structures élémentaires de la parenté, Paris, PUF, 1949.
Mauss, Marcel, Œuvres, présentation par Victor Karady, Paris, Minuit, 1968.
Rousseau, Jean-Jacques, Du contrat social, Flammarion, GF, 2001 [1762].
Sade, Donatien Alphonse François, marquis de, La Philosophie dans le boudoir, dans Œuvres, éd. Michel Delon, « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, t. III, 1998.
Responsable :
Juliette Valcke [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Janvier 2015 :
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Littérature Maghrébine et Comparée Pour la publication : Littérature Maghrébine et Comparée Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : Samira Douider, (samiradouider@yahoo.fr) Khalid Rizk, (rizkkhalid@gmail.com) Abdallah Mdarhri Alaoui (mdarhriaa@gmail.com) Descriptif du projet : Appel à contribution
Numéro 11 de la revue
Littérature Maghrébine et Comparée
La Coordination des Chercheurs sur les Littératures Maghrébines et Comparées (CCLMC), association interuniversitaire marocaine de littératures comparées, lance un appel à contribution pour le n° 11 de s... [Afficher la suite] Appel à contribution
Numéro 11 de la revue
Littérature Maghrébine et Comparée
La Coordination des Chercheurs sur les Littératures Maghrébines et Comparées (CCLMC), association interuniversitaire marocaine de littératures comparées, lance un appel à contribution pour le n° 11 de sa revue Littérature Maghrébine et Comparée.
L’objet de ce numéro voudrait faire un état des lieux des littératures maghrébines depuis l’avènement du 21ème siècle, en essayant de répondre, entre autres, à la question suivante: quelles sont les écritures maghrébines du 21ème siècle ?
Ce numéro, qui voudrait s'inscrire prioritairement dans une approche comparative, sera consacré aux différentes littératures maghrébines, arabophone, amazighophone et francophone, de Mauritanie à la Lybie, en passant par le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.
Pour affiner la réflexion sur l'état des lieux aussi bien thématique qu'esthétique de cette littérature, le comité scientifique de la revue propose les axes suivants, à titre indicatif :
-Nouvelles approches des thématiques classiques des littératures maghrébines;
- Les nouvelles formes d'expression littéraire: quelles innovations ?
- Les traductions des textes littéraires maghrébins aujourd'hui;
- La littérature maghrébine à l'ère de la mondialisation : enjeux esthétiques et place dans la littérature mondiale;
- L'accueil réservé aux textes littéraires écrits localement et mondialement;
- La place qu'occupent ces littératures dans les programmes universitaires;
-L'avenir des littératures maghrébines dans des sociétés en perpétuelle mutation.
Toute contribution est à envoyer avant le 15 janvier 2015 à:
Samira Douider, (samiradouider@yahoo.fr)
Khalid Rizk, (rizkkhalid@gmail.com)
Abdallah Mdarhri Alaoui (mdarhriaa@gmail.com) [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Mars 2015 :
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Pour la publication : Multilinguales Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : <multilinguales@yahoo.fr> - <multilinguales@univ-bejaia.dz> Descriptif du projet : Fin de l'appel: 15 mars 2015
Revue Multilinguales: Appel à contribution pour un N° 5 VARIA
Pour la publication : Multilinguales
Envoyer les articles ou les propositions d'articles à: <multilinguales@yahoo.fr> - <multilinguales@univ-bejaia.dz>
Descriptif du projet :
La revue se... [Afficher la suite] Fin de l'appel: 15 mars 2015
Revue Multilinguales: Appel à contribution pour un N° 5 VARIA
Pour la publication : Multilinguales
Envoyer les articles ou les propositions d'articles à: <multilinguales@yahoo.fr> - <multilinguales@univ-bejaia.dz>
Descriptif du projet :
La revue semestrielle Multilinguales se veut un espace de réflexion scientifique sur les lettres et les langues, pour tous les chercheurs dans les disciplines telles que les sciences du langage, les sciences des textes littéraires, les sciences pédagogiques et didactiques, la traductologie, le traitement automatique des langues. Elle ne publie que des inédits et sa langue de rédaction est le français. Elle est éditée conjointement par la faculté des lettres et des langues et le laboratoire de recherche-formation en langues appliquées (LAILEMM) de l'université de Bejaia (Algérie). [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Decembre 2014 :
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Ouvrage collectif sur les musiques noires Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : jeremiekroubo@hotmail.com Descriptif du projet : Appel à contribution pour un ouvrage papier collectif aux Éditions du Camion Blanc sous la direction de Jérémie Kroubo Dagnini (publication prévue fin 2015).
L’expression « musiques noires » est un terme générique désignant l’ensemble des genres musicaux créés et influencés par l... [Afficher la suite] Appel à contribution pour un ouvrage papier collectif aux Éditions du Camion Blanc sous la direction de Jérémie Kroubo Dagnini (publication prévue fin 2015).
L’expression « musiques noires » est un terme générique désignant l’ensemble des genres musicaux créés et influencés par les Afro-Américains, ces descendants d’esclaves africains représentant une part importante de la population états-unienne, renfermant des caractéristiques qui puisent leur origine dans des traditions musicales issues d’Afrique noire. De la sorte, le blues, le jazz, le swing, le be-bop, le rhythm and blues, le rock and roll, la soul, le funk et le rap parmi tant d’autres sont considérés comme étant des musiques noires puisque, n’en déplaise à certains musicologues comme Philip Tagg, ces courants musicaux sont nés et se sont développés au sein des populations afro-américaines, et possèdent certaines caractéristiques musicales originaires d’Afrique subsaharienne. Compte-tenu des caractéristiques géographiques du continent américain, il semble toutefois maladroit de cantonner l’expression « musiques noires » ou « musiques afro-américaines » aux États-Unis. En effet, il serait plus judicieux de l’étendre à l’ensemble des Amériques et ainsi de tenir compte de toutes les musiques ayant pris corps dans les diasporas africaines de ces régions du monde telles que la rumba (afro-)cubaine, la samba (afro-)brésilienne, le merengue (afro-)dominicain, le calypso (afro-)trinidadien, le zouk (afro-)antillais et le reggae (afro-)jamaïcain. L’une des caractéristiques communes à ces différents genres: ils sont tous symboliquement nés dans les cales des bateaux négriers lors de la traversée de l’Atlantique des côtes africaines vers le continent américain (middle passage), expérience marquant le début d’une résistance culturelle (mais aussi physique et mentale) constante des Noirs pour le regain de leur dignité bafouée par des siècles d’oppression. Et même si elle n’est pas toujours aisément perceptible, cette culture de la résistance se retrouve de manière indéniable dans l’ensemble des musiques noires ayant émergé dans les Amériques.
Dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire qui pourra faire appel autant aux réflexes d’historien que de sociologue, d’anthropologue, d’ethnologue, de musicologue, de civilisationiste ou de spécialiste des études postcoloniales, cet ouvrage collectif se propose donc de s’intéresser à ces différentes manifestations musicales dites « noires ». Au-delà de simples études chronologiques de cas, les articles proposés auront pour objectif une réflexion scientifique autour de questionnements de ce type : Quand et comment se sont développées ces musiques noires ? Dans quel(s) contexte(s) ? Quel est le but de telle(s) manifestation(s) ? Quelles pratiques comportementales (rituelles, vestimentaires, corporelles, sexuelles, etc.) s’associent à de tels courants musicaux? Quels messages – politique, social, idéologique – se diffusent par leur biais ? Quelle a été la réaction des pouvoirs publics face à ces musiques ? En quoi s’inscrivent-elles dans une culture de résistance ? Résistance contre qui ou quoi ? En quoi jouent-elles un rôle de contre-pouvoir ? Il est également conseillé aux contributeurs de garder à l’esprit les notions de « production », de « réception », de « circulation » et d’ « hybridation », et de prendre ces musiques comme objets d’analyse dans un monde en perpétuelle évolution. Afin d’embrasser le plus grand nombre de territoires et de champs disciplinaires, nous souhaiterions que les propositions d’articles touchent des genres musicaux extrêmement divers, parmi lesquels : le blues, le jazz, le swing, le be-bop, le rhythm and blues, le rock and roll, la soul, le funk, le rap, l’électro, la rumba, la samba, le merengue, le calypso, le zouk, le gwoka, le reggae, le ska, le dancehall, le reggaeton etc. etc. etc., cette liste est évidemment loin d’être exhaustive.
Les propositions (titre, résumé et cinq mots-clés) ne doivent pas excéder 300 mots et doivent être adressées à l’adresse suivante jeremiekroubo[arobase]hotmail.com avant le 31 décembre 2014. Indiquez en OBJET : « Musiques noires ». Les propositions seront accompagnées des informations suivantes relatives au contributeur: nom et prénom, profession, email.
La date limite d’envoi des articles et les normes typographiques seront envoyées ultérieurement aux auteurs sélectionnés.
Jérémie Kroubo Dagnini est docteur en études anglophones, chercheur associé au Centre d’Études Politiques Contemporaines (CEPOC), composante du laboratoire POLEN (Pouvoirs, Lettres, Normes), Université d’Orléans (France). [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Decembre 2014 :
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Revue Scree - poésie minimaliste & baroque (n°1) Pour la publication : Revue Scree Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : solstices.project@gmail.com Descriptif du projet : Nous recherchons des poèmes exigeants, minimalistes & baroques, qui répondraient, avec les différences dues à la personnalité, aux extraits du manifeste suivant :
"Toutes les formes d'expression fonctionnent pour nous selon des variations d'intensité. La forme poétique cherche l'i... [Afficher la suite] Nous recherchons des poèmes exigeants, minimalistes & baroques, qui répondraient, avec les différences dues à la personnalité, aux extraits du manifeste suivant :
"Toutes les formes d'expression fonctionnent pour nous selon des variations d'intensité. La forme poétique cherche l'intensité la plus élevée.
Pour cela, tout est permis. Toutes les influences sont bonnes, tant qu'elles ne limitent pas. Chercher des solutions et des possibilités dans les autres formes d'expression mais aussi dans les autres domaines de la connaissance humaine. Chercher des solutions et des possibilités dans les autres langues, toutes les autres langues (les maltraiter au besoin ou les inventer), et même dans ce qui n'est pas humain : la nature, l'animal, le géologique.
Ainsi, l'expression poétique est accessible à tous, même aux enfants, même aux analphabètes, et ce malgré une apparence parfois déconcertante (mais les comptines sont elles-mêmes souvent déconcertantes : « Pomme de reinette et pomme d'api, d'api d'api rouge », etc).
Une ouverture d'esprit et une connaissance minimale de la langue sont peut-être les deux seuls présupposés requis. Accepter l'absurde, le non-narratif, le bizarre. Alors tout est possible.
La forme est, à l'écrit, un élément fondamental. Dans la constitution du poème, elle est stricte et immuable. Chaque mot, jusque dans sa graphie (voire même sa typographie), chaque ponctuation est nécessaire (informe le ton ou l'intensité de la pièce). Pour donner une référence, c'est le Borromini du cloître de San Carlo alle quattre fontane qui nous offre la plus intense expression."
Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à nous contacter. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Octobre 2014 :
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Sémiotiques du texte francophone migrant. Traversées et langages Pour la publication : Revue de l'Université de Moncton Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : mbaye.diouf@mcgill.ca Descriptif du projet : Les personnes intéressées doivent envoyer leurs propositions d’article (20 lignes maximum) par courriel avant le 15 octobre 2014 à mbaye.diouf@mcgill.ca et à larevue@umoncton.ca. Elles doivent être jointes à la Lettre d’intention ci-dessous et accompagnées d’une notice biobibliographiqu... [Afficher la suite] Les personnes intéressées doivent envoyer leurs propositions d’article (20 lignes maximum) par courriel avant le 15 octobre 2014 à mbaye.diouf@mcgill.ca et à larevue@umoncton.ca. Elles doivent être jointes à la Lettre d’intention ci-dessous et accompagnées d’une notice biobibliographique (15 lignes maximum) indiquant le statut et l’institution d’attache, les domaines de recherche et les publications récentes. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2015 :
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Pour la publication : Expressions maghrébines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 15, no 1, été 2016 : Appel à articles
Traduire le Maghreb
Dossier coordonné par Olivia Harrison et Teresa Villa-Ignacio
Date limite de soumission ... [Afficher la suite] Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 15, no 1, été 2016 : Appel à articles
Traduire le Maghreb
Dossier coordonné par Olivia Harrison et Teresa Villa-Ignacio
Date limite de soumission des articles : 30 juin 2015
Parution : juin 2016
Ce dossier d’Expressions maghrébines se donne pour but de rendre compte des pratiques de traduction des littératures maghrébines et des débats toujours vifs qu’engendrent ces pratiques. Nous invitons les intervenants à analyser l’histoire complexe et la politique culturelle des traductions, que ce soit vers les langues maghrébines (arabe, français, tamazight/berbère) ou en direction inverse vers d’autres langues. Quelles nouvelles philosophies de la traduction surgissent de ce contexte, et quelle est leur place dans les théories de la traduction, de Walter Benjamin aux critiques de Google traduction ? Les auteurs pourront se pencher sur les différences de classe, de religion et de genre dans leurs analyses de l’état de la traduction touchant au Maghreb.
Les graves mouvements sociaux et politiques qui parcourent actuellement la Méditerranée du sud ont provoqué un regain d’intérêt mondial pour cette région, donnant de ce fait plus de visibilité à la production littéraire et culturelle issue du Maghreb. Ce regain d’intérêt, salutaire à notre avis, nous permettra pourtant de souligner les questions éthiques et politiques propres à la traduction de textes arabes, français ou tamazight vers l’anglais et les autres langues européennes. La traduction a souvent servi à exotiser la littérature maghrébine pour un public occidental ‒ il suffit de penser à la traduction de Al-khubz al-hafi de Mohamed Choukri par Paul Bowles (For Bread Alone/ Le Pain nu) ou à la traduction française de Dhakirat al-jasad (Mémoire de la chair) dont des extraits furent mis au programme du baccalauréat. Mais la traduction peut également permettre d’appréhender cette littérature sous un nouvel angle. Ainsi, les traductions vers l’américain de Jacques Derrida et d’Hélène Cixous mettent l’accent sur leur algérianité dans le contexte des études postcoloniales. Nous nous intéresserons aussi aux effets et aux pratiques de la traduction de la littérature maghrébine vers les langues non-européennes, tels que le japonais, le chinois, mais aussi le wolof ou le swahili, et aux nouveaux rapports sud-sud qu’encouragent ces traductions.
En 2002, le Programme de Développement des Nations Unies fit état de la pénurie en matière de traductions vers l’arabe, une lacune d’autant plus ironique étant donné la riche et longue tradition de traduction dans le monde arabophone. Ce dossier se penchera donc plus particulièrement sur les traductions vers et entre les différentes langues du Maghreb. Quels textes sont traduits, et comment la traduction en modifie-t-elle la compréhension ? Les mouvements berbères qui sont survenus au cours des dernières décennies au Maroc et en Algérie nous invitent à considérer les effets politiques de la traduction du tamazight vers les langues dominantes, l’arabe et le français. Quels sont les effets des pratiques et des politiques de traduction sur la longue durée, qu’il s’agisse de la traduction entre le français et l’arabe ou des « traductions » intermédiales (par exemple entre l’arabe classique et le dialecte, voire la lingua franca d’Internet, ‘arabizi) ?
En outre, à l’occasion du cinquantième anniversaire du premier numéro de la revue marocaine Souffles-Anfas, ce dossier voudrait consacrer plusieurs articles aux nouvelles formes de traduction initiées par cette revue à la fin des années 1960. Grâce à sa pratique continue de traduction, Souffles-Anfas dissémina, en français et en arabe, un grand nombre de textes fondateurs du courant tiers-mondiste. La revue s’engagea aussi à remédier à la séparation entre écrivains de langue française et arabe à travers une pratique de traduction entre les deux langues. Nous invitons ainsi des contributions sur la signification et l’apport de cette revue aux débats sur la traduction au Maghreb.
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue : http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier électronique à la Présidente du comité scientifique à : expressions.maghrebines@ub.edu
La section Varia de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts... [Réduire] |
Fin de l'appel le 31 Octobre 2014 :
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"Rétentissements" de la guerre. Les écrivain(e)s des mondes (post)coloniaux face aux conflits mondiaux. Pour la publication : Etudes littéraires africaines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : sabrina.parent@gmail.com ; nathalie.carre@gmail.com ; amangeon4@gmail.com Descriptif du projet : Appel à contributions
« Retentissements » de la guerre :
Les écrivain(e)s des mondes (post)coloniaux face aux conflits mondiaux
Argumentaire
Dans le cadre des commémorations des guerres mondiales, ce projet a pour objectif général de rappeler à la mémoire la participation active ... [Afficher la suite] Appel à contributions
« Retentissements » de la guerre :
Les écrivain(e)s des mondes (post)coloniaux face aux conflits mondiaux
Argumentaire
Dans le cadre des commémorations des guerres mondiales, ce projet a pour objectif général de rappeler à la mémoire la participation active et cruciale des colonies à l’effort de guerre. De manière plus spécifique, il consiste à mettre au jour l’impact des conflits mondiaux sur la vie et l’œuvre de penseurs et écrivains, masculins et féminins, des territoires colonisés de l’Afrique et des Caraïbes. Il s’agit de prendre la mesure des répercussions de l’événement historique sur les individus, « le retentissement de l’histoire en l’homme », pour reprendre la belle expression de Georges Hyvernaud. Au-delà de l’expérience intime de l’événement, l’on s’interrogera sur la dimension universelle que les écrivain(e)s ont su éventuellement conférer au vécu individuel.
Ainsi, l’auteur juif d’origine tunisienne, Albert Memmi, comme l’écrivaine d’origine algérienne, Assia Djebar, font de l’expérience de la Seconde guerre —vécue, respectivement, pour l’un, au début de l’âge adulte, et pour l’autre, dans la toute petite enfance— un moment crucial de leur relation à la famille, à la communauté d’origine et/ou à la communauté « étrangère ». Tel qu’il se manifeste dans trois chapitres (« La guerre », « Le camp » et « Les autres ») de La Statue de sel (1953) ou dans l’épisode de « la nuit française » inclus dans Vaste est la prison (1995) d’Assia Djebar, le vécu de guerre fut déterminant dans le rapport construit avec l’Autre ainsi que dans la conceptualisation théorique de ce rapport, par exemple la notion de judéité ou d’hétérophobie chez Memmi. Dans le contexte algérien, Ronnie Scharfman (2005) a mis en évidence le lien entre le traumatisme de la révocation du décret Crémieux (1940) et les œuvres de Derrida et Cixous. Qu’il s’agisse du séjour en frontstalag de Léopold Sédar Senghor ou encore de la participation en tant que tirailleur de Sembene Ousmane, variées sont les expériences de guerre des anciens colonisés et nombreuses sont leurs répercussions, directes ou indirectes, conscientes ou non, dans les œuvres –biographiques, romanesques, théâtrales, poétiques, filmiques, philosophiques– qu’ils ont produites.
En résumé, à partir de l’examen d’un auteur spécifique ou d’une analyse comparée de cas, il s’agit d’étudier la transcription artistique et/ou la pensée critique des écrivains (post-)coloniaux, hommes et femmes, en se focalisant sur la thématique guerrière. Autrement dit,
• quelles répercussions l’événement guerrier a-t-il sur les œuvres ? Comment la prise en compte de cet événement permet-il d’éclairer l’écriture (ou la mise en forme artistique, plus généralement) sous un jour nouveau ?
• En sens inverse, l’on peut également se demander comment le processus d’écriture, de transcription créative, a transformé le souvenir ou la perception de l’événement lui-même.
Notons d’emblée que l’événement de la guerre peut être appréhendé comme étant réel, ancré dans les faits ou, au contraire, comme imaginaire, voire fantasmé. L’interrogation peut porter sur les moments et les genres de la transposition : s’agit-il d’une transcription concomittante à l’événement ou d’une écriture postérieure à celui-ci ? Quel est le médium (littérature, cinéma) ou le genre investi (journal, autobiographie, (auto)fiction romanesque, essai, documentaire, etc.) et en quoi ce choix est-il significatif ?
Pour compléter l’approche strictement intime du vécu de l’Histoire, une perspective plus sociale, voire sociologique, se révèle également pertinente : comment ces auteurs et intellectuels (cf. Betz et Martens) se situent-ils par rapport à l’occupant, sur le territoire européen ou dans les colonies ? Dans le sillage de l’étude de Katharina Städtler relative aux écrivains de la négritude pendant l’occupation allemande, l’on peut ainsi s’interroger sur les stratégies déployées par ces écrivains pour conquérir l'espace public (Lüsebrink). Il serait tout aussi pertinent d’envisager l’impact de l’événement guerrier sur les imaginaires collectifs : comment la guerre modifie-t-elle la perception du colonisateur, la représentation du territoire ? La guerre est-elle une expérience favorisant une certaine cohésion des colonisés ? Sur quelles bases ? En vue de quelles revendications ?
Nous accueillerons tout aussi favorablement les propositions basées sur l’analyse d’écrits de la première génération (Mohammed Dib, Mouloud Mammeri, par exemple) ou plus récentes (Tierno Monénembo, Patrice Nganang, notamment). Nous serons, par ailleurs, particulièrement réceptifs à des propositions se focalisant sur des œuvres féminines afin de contribuer à une vision plus nuancée du fait guerrier, qui se donne encore a priori comme « une affaire d’hommes ». Nous invitons les participants à traiter de la problématique dans des médias autres que le texte (le cinéma, par exemple) et, au sein du médium textuel, dans des discours et des genres diversifiés (autobiographie, roman, poésie, théâtre, essai, témoignage, etc.). Enfin, cet appel, centré sur le domaine francophone, ne souhaite cependant pas s’y cantonner : les propositions considérant des corpus anglophone, hispanophone, lusophone ou autres sont les bienvenues.
Organisation
Le projet prendra, dans un premier temps, le format d’un atelier (ou journées d’études) se déroulant les vendredi 24 et samedi 25 avril 2015 à l’Université libre de Bruxelles. Cette première étape se conçoit comme nécessaire au dialogue que nous souhaitons établir entre les expériences de guerre diverses, leurs transcriptions textuelles et artistiques et les outils critiques et théoriques avec lesquels nous les analysons. Les participants (dix à douze) seront activement invités, à partir de leur contribution individuelle, à dégager des tendances communes à l’ensemble de ces productions guerrières, en termes de thématiques, certes, mais aussi en termes de procédés (stylistiques, narratologiques, filmiques, etc.) utilisés et d’éléments de signification à dégager. Favorisant la réflexion collective, les sessions seront davantage conçues comme des tables rondes : les présentations individuelles (chacune de 15 minutes maximum) seront suivies d’échanges entre participants et avec l’auditoire, sous la houlette d’un(e) président(e) de séance dont le rôle, précisément, sera d’orienter les débats vers cette mise en commun des réflexions. Pour que ce travail de mise en commun soit rendu possible, nous souhaitons que les textes des communications soient disponibles à la personne présidant la session et aux autres participants de ladite session un mois avant la rencontre. Il est bien entendu que ces textes seront abordés comme « travaux en cours ».
Dans un second temps et faisant suite à cet atelier, une sélection sera opérée au sein des communications afin que celles choisies (maximum une dizaine) puissent constituer un ensemble cohérent. Cet ensemble, accompagné d’une préface mettant en exergue sa pertinence, sera proposé à la revue Études Littéraires Africaines (ELA) pour une publication en décembre 2015. Il va de soi que les processus éditoriaux d’évaluation seront appliqués.
Les propositions d’intervention pour l’atelier sont à envoyer par courriel le 1e novembre 2014 au plus tard sous la forme d’un résumé (4000 signes maximum) accompagné d’un titre et d’un bref curriculum vitæ conjointement à Sabrina Parent (sabrina.parent@gmail.com), Nathalie Carré (nathalie.carre@gmail.com) et Anthony Mangeon (amangeon4@gmail.com). L’acceptation des propositions sera notifiée fin novembre-début décembre 2014. [Réduire] |
Fin de l'appel le 28 Février 2015 :
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Pour la publication : CELAAN Numéro spécial : Leïla Sebbar Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : ikummer@unis.org Descriptif du projet : CELAAN: Numéro spécial
LEÏLA SEBBAR
« J’écris. Des livres. J’écris la violence du silence imposé, de l’exil, de la division, j’écris la terre de mon père colonisée, maltraitée (aujourd’hui encore), déportée sauvagement, je l... [Afficher la suite] CELAAN: Numéro spécial
LEÏLA SEBBAR
« J’écris. Des livres. J’écris la violence du silence imposé, de l’exil, de la division, j’écris la terre de mon père colonisée, maltraitée (aujourd’hui encore), déportée sauvagement, je l’écris dans la langue de ma mère. C’est ainsi que je peux vivre, dans la fiction, fille de mon père et de ma mère. Je trace mes routes algériennes dans la France » (L’arabe comme un chant secret, Bleu Autour 2010)
Leïla Sebbar, romancière, nouvelliste, essayiste, a publié dans les quarante années passées, un nombre important de textes variés: romans, essais, récits. Elle est née d’un père algérien et d’une mère française, et ne parle pas la langue de son père, thème qui parcourt son oeuvre et tisse autour de la langue de nombreuses problématiques.
Ses écrits recomposent des fragments de mémoire, des déchirures du genre, des lambeaux d’exil. Elle s’est ainsi employée à recoudre les deux rives de la Méditerranée, tout en faisant entendre d’autres voix que la sienne dans bon nombre d’ouvrages collectifs qu’elle a dirigés. ( Mes Algéries en France, Enfance juive en Méditerranée musulmane…pour ne citer que ceux-là)
Nous vous invitons à nous faire parvenir vos textes en français ou en anglais de 10 à 12 pages, double interligne, modèle MLA, avant le 1er mars, 2015 pour ce numéro spécial qui se veut éclectique et transdisciplinaire. A envoyer à: ikummer@unis.org
Quelques pistes de travail qui ne se veulent pas exhaustives:
La question de la langue arabe
Orient/occident
La guerre d’Algérie
La poétique de l’exil
Histoire et mémoire
L’étranger, le métissage
Femmes/Jeunes filles du Maghreb en révolte
Le rôle de l’image dans certaines de ses oeuvres
Isabelle Eberhardt dans l’oeuvre de Leila Sebbar [Réduire] |
Fin de l'appel le 09 Octobre 2014 :
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Analyses stylistiques des langues et des textes littéraires Pour la publication : Multilinguales Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : multilinguales@yahoo.fr Descriptif du projet : Multilinguales: revue de la Faculté des Lettres et des Langues et du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira - Bejaia - Algérie
Appel à contribution pour Multilinguales N°4 - à paraître f... [Afficher la suite] Multilinguales: revue de la Faculté des Lettres et des Langues et du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira - Bejaia - Algérie
Appel à contribution pour Multilinguales N°4 - à paraître fin décembre 2014
« ANALYSES STYLISTIQUES DES LANGUES ET DES TEXTES LITTERAIRES »
Responsable du numéro: Pr. Boualit Farida, présidente du comité scientifique et de lecture
Courriel: <multilinguales@yahoo.fr>
Le prochain numéro de la revue MULTILINGUALES sera consacré aux « analyses stylistiques des langues et des textes littéraires ». Dans un environnement universitaire où la stylistique fait figure de parente pauvre, comparée à la sociolinguistique par exemple, notre but est de contribuer à encourager les initiatives scientifiques qui se réclament de cette discipline.
Notre intention, cependant, n'est pas d'alimenter les débats qu'elle suscite, même si nous ne pouvons ignorer qu'elle continue à faire question quant à sa définition, son objet, sa méthode, ses concepts,… Ces flottements épistémologique et méthodologique justifient d'ailleurs la multitude d'états des lieux de la stylistique dressés par les chercheurs depuis plus d'une décennie; chacun d'eux étant en quelque sorte sommé de se positionner par rapport aux autres stylisticiens qui l'entourent ou qui l'ont précédé.
En outre, cette discipline a, semble-t-il, bien des difficultés à se libérer de ses voisinages théoriques. Citons, par exemple, Laurence Rosier (1993), qui a reconnu que « la stylistique s'est colletée avec la pragmatique, l'analyse de discours, la linguistique textuelle » (627) . Jean-Marie Schaeffer (1997), quant à lui, a affirmé qu' « en cessant d'opposer la stylistique littéraire à la stylistique de la langue à l'aide de la dichotomie norme collective / écart individuel, on verrait du même coup que la stylistique comme telle relève d'une pragmatique des discours» (16) . Michèle Monte (2007) se réfère à Georges Molinié (2002), qui définit la stylistique (littéraire) comme « l'étude technique des conditions formelles de la littérarité » , pour circonscrire une « entreprise stylistique conçue comme une branche de l’analyse de discours » .
Pourtant, au-delà de la question de savoir si c'est une science ou une technique d'analyse de pratiques discursives, la discipline possède sa spécificité qui la distingue des disciplines voisines. Pour Michel Petit (1997), « Si aucune de ces approches (l'analyse de discours, la grammaire de texte, l'analyse de genre, la traductologie, la pragmatique, la lexicologie et la terminologie, etc.) n'est proprement stylistique, il nous paraît manifeste que toutes peuvent apporter des résultats pertinents pour la stylistique (…). La stylistique apparaît alors comme une discipline dont l'objet est précisément de montrer comment l'ensemble des données linguistiques mises à jour par les différentes disciplines linguistiques forme une combinaison unique, à quelque niveau qu'on l'étudie, celui du discours, du texte ou de l'auteur » .
Nous attendons des contributions qu'elles mettent en valeur cette spécificité stylistique à travers des analyses de corpus nettement délimités et appréhendés au double niveau de l'expression (analyse formelle/description) et de l'effet de sens produit (effet stylistique/interprétation).
Que le fait de style soit conçu comme «écart», «variation», «singularisation», ou encore «exemplification», qu'il se situe aux niveaux infraphrastique, phrastique ou transphrastique, l'important est que sa conception et son analyse soient intégrées dans une démarche dont les présupposés méthodologiques s'inscrivent dans une « (…) stylistique, bien comprise, [qui] tente d'importer dans son domaine le souci de l'observation minutieuse, l'esprit de rigueur, la concision et la précision du langage qui marquent, entre autres qualités, le discours scientifique (…) » .
La revue Multilinguales accueillera les articles qui relèvent, notamment, mais sans exclusive, de la stylistique linguistique, de la stylistique littéraire - il s'agit davantage ici de distinguer deux domaines de la stylistique plutôt que deux stylistiques -, de la stylistique comparée, ou encore de la didactique de la stylistique en classe de langue.
Les contributions sont à envoyer à : <multilinguales@yahoo.fr>
Date limite de soumission des contributions : 10 octobre 2014
Publication : fin décembre 2014
Protocole de rédaction
Corps de l’article
• L’article en format Word est composé de 30.000 à 40 000 signes environ (notes et espaces compris).
• L’article est précédé d’un résumé en français et en anglais, de 700 caractères environ (espaces compris) chacun, et de cinq (5) mots-clefs chacun.
• Les marges de la page A4 sont de : 2 cm en haut, 2 cm en bas, 1,5 cm à gauche, 1 cm à droite.
• Le corps de l’article rédigé en Times New Roman, police 12, interligne simple.
• L’article a deux niveaux de titres au maximum: premier niveau: en majuscules, police 10, style gras, suivi d'un espace de 6 pts ; second niveau: en minuscules, police 12, pas de style gras ni d'espace.
• Le titre de l’article: en majuscules, police 10, en style gras, interligne 1,15 s’il est sur deux lignes.
• Les mentions « introduction » et « conclusion » ne doivent pas apparaître.
 Notes de bas de page et références infrapaginales
• Les notes suivent une numérotation consécutive qui correspond à celle de l’appel de note dans le texte composé en chiffres arabes supérieurs (exposant) sans parenthèses
• Les notes en bas de page sont utilisées pour des informations ou des commentaires et sont rédigées en Times New Roman, police 10, interligne simple.
• Les références infrapaginales sont situées dans le corps de l’article : en fin de citation et entre parenthèses. Dans ce dernier cas, il faut indiquer l’auteur (suivi d'une virgule), la date (suivie de deux points), et le numéro de la page (Nom, date : p.). Si le nom de l'auteur est suivi d'une citation, le numéro de la page est situé à la fin du texte, entre parenthèses.
Citations
• Les modifications à l’intérieur d’une citation doivent être mises entre crochets : […].
• Les citations de trois lignes et plus ne sont pas mises entre guillemets, mais saisies en corps 11, interligne simple, avec un espace avant et après la citation de 6 pts, un retrait à droite et à gauche d’1cm, et pas d’alinéa pour la première phrase.
• Pour insérer un mot ou une citation dans une autre citation : utiliser les guillemets français (« … ») pour la citation principale et les guillemets (“…”) anglais pour la seconde.
Espace insécable
• L’espace insécable doit suivre les signes de ponctuation suivants : point, virgule, point virgule.
• Un titre n’est suivi d’aucun signe de ponctuation.
Références bibliographiques en fin d’article
• La bibliographie est présentée par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Dans le cas d’une œuvre anonyme (comme les Actes de colloques par exemple), il faut tenir compte du titre de la publication. Les articles définis ou indéfinis et les particules nobiliaires ne doivent pas être pris en considération dans le classement par ordre alphabétique.
• Il faut séparer les éléments de la référence bibliographique par des virgules et la référence doit se terminer par un point.
• Le nom de l’auteur (ou des auteurs) est écrit en petites majuscule (non suivi d'une virgule).
• Le prénom de l’auteur (réduit ou non à l’initiale) suit le nom et il n’est pas mis entre parenthèses.
• Si l’ouvrage a moins de trois auteurs, il faut séparer les noms et prénoms des auteurs par des virgules. Si l’ouvrage a plus de trois auteurs, il ne faut mentionner que le premier suivi de la formule et al. en italique.
Référence d’une contribution dans un ouvrage collectif :
1° - le nom (en petites majuscules) et le prénom de l’auteur ou des auteurs, virgule, suivis de:
2° - le titre de la contribution (en romains et entre guillemets), virgule,
3° - l’indication « in » (s'il s'agit d'un périodique), ou de « dans » (s'il s'agit d'un ouvrage), suivie du nom et prénom du directeur de la publication (en petites majuscules), suivis de la mention (dir.) entre parenthèses, virgule suivie de:
4° - le titre du recueil en italiques, virgule suivie de:
5° - le lieu de l’édition (optionnel), virgule suivie de:
6°- le nom de l’éditeur commercial, virgule suivie de:
7°- la date de publication, et éventuellement le titre de la collection, virgule suivie de:
8°- la pagination de la contribution dans l’ouvrage (s'il y a lieu).
Référence d’un article dans une revue : les trois premières étapes sont identiques à celles de la contribution dans un ouvrage collectif. Elles sont suivies de : titre de la revue en italique, numéro du tome, l’année, le nom de l’éditeur et la pagination de l’article dans la revue.
Référence électronique : elle est soumise aux mêmes règles que celles mentionnées ci-dessus, avec l’indication obligatoire de l’adresse URL à laquelle le document est accessible, mise entre crochets et introduite par la formule « disponible sur ».
Observation : n’introduire aucune autre mise en forme (encadré, soulignement,…). [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Janvier 2015 :
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Arts plastiques et littérature francographe "au Maroc" - localité et mondialité Pour la publication : Arts plastiques et littérature francographe "au Maroc" - localité et mondialité Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : moustirhassan@gmail.com et ijoucheikhmoussa@hotmail.com Arts plastiques et littérature francographe "au Maroc", en contexte postcolonial. |
Fin de l'appel le 14 Septembre 2014 :
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CELAAN: numéro spécial sur Abdellatif Kechiche Pour la publication : CELAAN Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : ppears2@washcoll.edu Descriptif du projet : Tunisien de naissance, comédien et réalisateur, Abdellatif Kechiche, a réalisé son premier film, La faute à Voltaire en 2000. Depuis, ses films (L’Esquive, La Graine et le mulet, Vénus noire, et La Vie d’Adèle) ont attiré l’attention à la fois populaire et critique. Sa prochaine réa... [Afficher la suite] Tunisien de naissance, comédien et réalisateur, Abdellatif Kechiche, a réalisé son premier film, La faute à Voltaire en 2000. Depuis, ses films (L’Esquive, La Graine et le mulet, Vénus noire, et La Vie d’Adèle) ont attiré l’attention à la fois populaire et critique. Sa prochaine réalisation serait basée sur le roman de passage à l’âge adulte de François Bégaudeau, La Blessure, la vraie et commencerait son tournage cet été. L’œuvre Kechiche est connu de son réalisme social (même s’il refuse ce terme lui-même), ses histoires de l’immigration maghrébine, et son intérêt à la jeunesse. Dans ce numéro spécial de CELAAN, on voudrait réunir des articles qui examinent des aspects de l’œuvre de Kechiche et qui explorent son impact sur le cinéma contemporain.
Propositions d’articles (compte-rendu de 250 mots) en anglais ou en français devront être envoyées à ppears2@washcoll.edu avant le 15 septembre 2014. Articles acceptés seront à envoyer avant le 15 décembre 2014. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Septembre 2014 :
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Hommage à Assia Djebar: Sortir de la marge et du harem Pour la publication : CELAAN Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : nnossia@uh.edu Descriptif du projet : En 1975, Hélène Cixous révolutionna la discipline de la théorie des genres (gender theory) en publiant son fameux texte sur Le Rire de la Méduse dans lequel elle exhorte les femmes ‘’à sortir de la marge et du harem.’’ Dans cet hommage à Assia Djebar, la revue CELAAN se propose de se ... [Afficher la suite] En 1975, Hélène Cixous révolutionna la discipline de la théorie des genres (gender theory) en publiant son fameux texte sur Le Rire de la Méduse dans lequel elle exhorte les femmes ‘’à sortir de la marge et du harem.’’ Dans cet hommage à Assia Djebar, la revue CELAAN se propose de se pencher sur le paradigme de ‘’l’échappée hors harem’’ [1] dans l’œuvre littéraire, cinématographique et théorique d’Assia Djebar.
S’il est vrai qu’Assia Djebar a joué le rôle de précurseur dans la création d’une écriture féminine maghrébine en français et qu’un grand nombre d’écrivaines Maghrébines se saisirent du qalam que cette pionnière leur tendait, force est de constater que depuis son immortalisation à l’Académie française en 2005, Djebar a été la cible de vives attaques lui reprochant notamment de fomenter les stéréotypes orientalistes sur la condition de la femme arabo-musulmane, victime éternelle d’une culture qui serait oppressive, monolithique et immuable.
Nous projetons de réunir des travaux interdisciplinaires s’appuyant sur la thématique de l’envol des femmes qui défile dans le corpus djebarien depuis son premier roman, La soif, publié en 1957 jusqu'à ‘’Nulle part dans la maison de mon père’’ publié en 2007, en passant par sa production cinématographique et ses textes théoriques (Ces voix qui m’assiègent). Depuis de nombreuses années, la critique arabo-américaine s’est efforcée de briser l’image orientaliste de la femme Arabe tiraillée entre deux facettes : celle de l’odalisque passive, aphasique et sensuelle et celle de la musulmane voilée, soumise et tourmentée par les membres de sa communauté. Assia Djebar s’inscrit-elle dans cette tournure dés-orientaliste ?
Cette querelle entre l’orientalisme, le contre-orientalisme ou encore le dés-orientalisme ne peut se faire sans passer par une réflexion sur l’histoire de la colonisation de l’Algérie qui est évidemment prégnante dans la littérature de Djebar. Depuis les années 2000, nous avons pu assister, d’une rive à l’autre, au phénomène de la guerre des mémoires et les historiens n’ont pas manqué de décrier les dangers de cette ‘’hypermnésie’’ [2] qui incite un discours d’auto-victimisation, un isolement dans le passé, une impossibilité à vivre dans le présent et à envisager l’avenir. Il serait intéressant d’examiner comment Assia Djebar parvient à naviguer sur les flots de la mémoire coloniale en évitant de couler sous la litanie victimaire.
Vos propositions d’articles en français ou en anglais (titre+résumé de 300 mots) sont à envoyer sous forme électronique au plus tard le 30 septembre 2014 et les articles sélectionnés (qui ne doivent pas dépasser 5000 mots) au plus tard le 31 janvier 2015 à Nelly Noury : nnossia@uh.edu
Les consignes de rédaction des articles se trouvent sur le site : http://www.skidmore.edu/celaan
Notes :
[1] Assia Djebar, Ces voix qui m’assiègent…en marge de ma francophonie (Paris : Albin Michel, 1999) 70.
[2] Henry Rousso, ‘’Les raisins verts de la guerre d’Algérie,’’ La guerre d’Algérie (1954-1962), ed. Yves Michaud (Paris : Odile Jacob, 2004) 6. [Réduire] |
Fin de l'appel le 15 Juin 2014 :
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L'Image de l'Oriental dans l'Art et la Littérature Pour la publication : Loxias-Colloques Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : colloquedoctorantsCTEL14@gmail.com Descriptif du projet : L’IMAGE DE L’ORIENTAL DANS L’ART ET LA LITTERATURE
La question de l’image de l’autre, de ses réflexions, de ses avatars et de ses coopérations, trouve sa place chez l’homme dès ses premiers contacts avec autrui. Et ce qui différencie notre siècle des époques antérieures, rendan... [Afficher la suite] L’IMAGE DE L’ORIENTAL DANS L’ART ET LA LITTERATURE
La question de l’image de l’autre, de ses réflexions, de ses avatars et de ses coopérations, trouve sa place chez l’homme dès ses premiers contacts avec autrui. Et ce qui différencie notre siècle des époques antérieures, rendant cette question de l’autre plus remarquable, ce pourrait bien être la multiplication des contacts avec l’altérité. Au cours des siècles, ces échanges sont devenus constants, multidimensionnels, profonds. Les notions d’image et d’altérité s’inscrivent dans une esthétique permettant aux arts et la littérature de se rencontrer.
L’image de l’Orient, dans les arts et la littérature, se révèle à partir des premières interactions entre l’Occident et l’Orient. Cependant, la définition géographique et culturelle de l’Orient reste assez floue pour les artistes. Pour Edward W. Said, dans son étude sur L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident, « L’homme de science, l’érudit, le missionnaire, le commerçant, le soldat étaient en Orient ou réfléchissaient sur l’Orient parce qu’ils pouvaient y être, y réfléchir, sans guère rencontrer de résistance de la part de l’Orient . » D’après lui l’orientalisme serait une construction de savoir sur l’Orient et l’Oriental.
L’Orient, de ce fait, suscite des productions plus ou moins originales, dans des branches artistiques diverses. L’Orient est avant tout un décor et une atmosphère, bien que l’influence de l’Orient ait pu être parfaitement réelle, comme dans le domaine architectural. « Les missions en Orient sont fondamentales dans la connaissance de l’art musulman. Les architectes ont en charge un travail scientifique d’inventaire, de relevés et de descriptions des monuments. » Quant aux peintres, dès le XVIIe siècle, ils ont immortalisé des scènes de la vie des Turcs, des Arabes et des Persans. Les récits de voyage ont introduit une certaine vision de l’Orient. Mais la réalité s’est aussi doublée de fiction. Dans la littérature, l’Orient fournit un cadre exotique mis à la mode par exemple, au début du XVIIIe siècle, par Antoine Galland, traducteur des Mille et une nuits, qui avait inscrit dans l’imaginaire occidental les figures d’Ali Baba, de Sinbad, de Shéhérazade et d’Aladin. Montesquieu a ainsi pu attribuer à son œuvre un caractère oriental, en utilisant des procédés pseudo-réalistes tels que le calendrier, la géographie, la toponymie, les mœurs et le mode de vie persans… En 1747, Voltaire écrit, à son tour, Zadig qui se déroule dans un monde fictif et mythique entre l’Égypte et Babylone. L’Orient devient un cadre et un thème, qui inspire aussi les compositeurs de musique comme Rameau.
Dans ce cadre exotique plus ou moins forgé, la figure de l’Oriental se trouve dotée de caractéristiques récurrentes. Dans le domaine de la danse et du spectacle, par exemple, les danseuses orientales sont apparues dans les récits de voyage, les dessins et les peintures du XVIIIe siècle comme une figure éblouissante qui suscite le fantasme des Occidentaux. « Le personnage de la danseuse orientale et son auxiliaire, la danseuse du ventre, animatrice dès 1889 des expositions universelles, puis des salons mondains et des sous-sols de music-hall est un exemple emblématique d’orientalisme. Au début des années 1910, la fascination pour l’Orient donna lieu en particulier à des \"bals orientaux\" très prisés dans les cercles mondains et artistiques. » Le cinéma marque aussi son originalité et sa particularité grâce à l’image de l’Oriental qui hante l’âme des films par le biais des dialogues, des personnages, du décor, du costume, de la religion et de la tradition.
Quelle est la conception de l’Oriental dans l’art et la littérature jusqu’à aujourd’hui ? Cet inconnu, l’étranger et l’autre, par quel moyen est-il présenté dans ces domaines ? En Orient même, cette image est-elle l’objet d’une construction particulière ? En somme, nous visons dans notre colloque une étude multidisciplinaire sur la figure de l’Oriental dans ses différentes formes artistiques. Les objets d’études pourront être la fiction, les voyages, le théâtre, la musique, la danse, la peinture, le cinéma…
Le programme de ce colloque se décline selon les axes suivants :
1. L’histoire de l’Oriental
2. La figure de l’Oriental dans les arts visuels (peinture, cinéma)
3. L’Oriental dans la musique et la danse
4. L’Oriental : clichés et représentations dans la littérature
5. La figure de l’Oriental entre tradition et modernité
MODALITÉS DE SOUMISSION
Cet appel s’adresse aux doctorants des laboratoires CTEL, BCL, LIRCES… de l’université Nice Sophia Antipolis.
Les propositions de communication (250-300 mots) doivent comporter un titre, un résumé, des mots-clés, quelques références bibliographiques, et l’axe d’étude choisi, ainsi qu’un CV comportant, outre des renseignements pratiques (nom, institution de rattachement, coordonnées personnelles), le sujet de la thèse, la discipline, le nom du directeur/de la directrice de thèse et l’année d’inscription. La date limite pour la réception des propositions de communication est fixée au lundi 16 juin 2014. Les propositions devront parvenir par courrier électronique en format .pdf à l’adresse suivante : colloquedoctorantsCTEL14@gmail.com. Les communications (40.000 signes maximum) qui seront retenues après le colloque par le Comité scientifique seront publiées dans le numéro de Loxias-Colloques dédié aux Actes du Colloque.
Les avis du comité de sélection seront transmis aux auteurs le 30 juin 2014.
Journée d’études du 28 novembre 2014
Laboratoire CTEL, Nice Sophia Antipolis
Organisateurs : Samaneh Rajaeidoust, Rami Mahjoub, Somia Yagoub
Comité scientifique : Odile Gannier, Samaneh Rajaeidoust, Rami Mahjoub, Somia Yagoub [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Janvier 2015 :
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Mascunin Fémilin Sexte et Révolutions Pour la publication : Expressions maghrébines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu |
Fin de l'appel le 31 Aout 2014 :
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The Contemporary Roman Maghrébin: Aesthetics, Politics, Production 2000-2015 Pour la publication : Contemporary French & Francophone Studies: SITES Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : Dr Patrick Crowley (p.crowley@ucc.ie) Descriptif du projet : Call for papers for "Contemporary French & Francophone Studies: SITES" http://sites.uconn.edu/
The Contemporary Roman Maghrébin: Aesthetics, Politics, Production
2000-2015
This issue returns to Abdelkébir Khatibi’s influential text Le Roman maghrébin (1968) and asks where... [Afficher la suite] Call for papers for "Contemporary French & Francophone Studies: SITES" http://sites.uconn.edu/
The Contemporary Roman Maghrébin: Aesthetics, Politics, Production
2000-2015
This issue returns to Abdelkébir Khatibi’s influential text Le Roman maghrébin (1968) and asks where the roman magrébin is now. Khatibi’s analysis situates the ‘Maghrebian’ novel within its social and political contexts while highlighting the critical importance of aesthetics, what he calls un ensemble d’attitudes, a writing that appropriates, in its own way, its political and social contexts. Placing the emphasis mainly on francophone writing in Morocco, Algeria and Tunisia he notes how the novelists of the 1950s and 1960s (such as Driss Chraïbi, Kateb Yacine, Albert Memmi) are united by the common conviction that what they have to say about these new or prospective nations, and the legacies of colonization, was important. Their work was a contribution to the revolutionary process of decolonization.
Khatibi expresses a sense that the wars of decolonisation, in particular the war in Algeria, gave these writers a platform and content. Though the Maghrebian francophone novel, writes Khatibi, was welcomed by the French Left for the insights it provided into the ‘North African situation’ it also allowed these writers to usefully exploit the circuits of France’s cultural infrastructure. At the same time, Khatibi advocates the construction of forms of national culture across North Africa that would break unilateral ties with France and establish new cultural relations and networks with what was then called the ‘Third World’.
The formation of these new national cultures raises, for Khatibi, a range of issues such as whether the work of a writer from North Africa who has been living in France for more than ten years could still be considered to be part of ‘la littérature maghrébine’. Nevertheless, aware of the diversity of writers, and the range of their points de departs, Khatibi is alive to the themes they had in common – societal transformation, acculturation, rupture, revolt and the universal themes of love, hate and jealousy – as well as a privileged mode of expression – the autobiographical. However, Khatibi proposes that a literature based on ‘witnessing’ needs to be re-assessed. Following Barthes, Khatibi argues that it is not so much writing as a medium of content that matters but writing as content.
And what of the Maghrebian novel today? If Khatibi is concerned to ask what meaning the novel might have for North Africans in 1968 the question is of equal relevance today. If the roman maghrébin were to continue the revolution by other means in the 1960s, can the same be said of the contemporary novel across the Maghreb today? Does the revolutionary project of decolonisation have relevance to cultural production before, during and after the Arab Spring? For some the roman maghrébin continues to be about the construction of the national, the pursuit of the allusive national allegory. For others it is about the universal in terms of avant-garde aesthetics and themes that transcend the national. Khatibi asks, in 1968, what can the Maghrebian writer who writes in French do but ‘courir vers sa propre mort?’ (p. 112). Nearly 50 years later the francophone Magrebian novel has not faded away but is in good health in the face of successive policies of Arabization and, today, Amazight cultural resurgence. Why is this so? And to what extent is it supported by independent publishing houses (such as Barzakh in Algeria, Elyzad in Tunisia, La Croisée des Chemins in Morocco)? Has the roman magrébin evolved in terms of aesthetics? Whither to now?
Drawing on questions raised by Khatibi in relation to the roman magrébin this thematic issue welcomes contributions that attend to the following topics in ways that go beyond an analysis of a single writer:
National literatures in North Africa and the role of the state
National consciousness and globalization
Is there a Maghrebian novel?
The roman maghrébin, revolutionary legacies and the Arab Spring
Islamism and the roman maghrébin
New (and old) independent publishing houses across North Africa and their impact
Autobiographical mode and roman maghrébin
The witness as focal point and selling point
Aesthetics and the roman maghrébin.
The roman maghrébin: new writers, old themes?
Is there an avant-garde today?
The politics of language in the contemporary roman maghrébin (French, Arabic, Tamazight but also in other European languages such as Spanish and Italian)
The politics of readership in North Africa and its diaspora
Editors: Roger Célestin, Patrick Crowley, Eliane DalMolin, Megan MacDonald
Abstracts of 400 words to be submitted to Dr Patrick Crowley (p.crowley@ucc.ie) by September 1 2014. Accepted articles to be submitted by September 1 2015. Publication in February 2016. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Avril 2014 :
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École Normale Supérieure de Bouzaréah – Alger, Laboratoire de Linguistique et de Sociodidactique du Plurilinguisme (LISODIP) ; Revue Socles n°6, 2014 « Paysages minorants, dynamiques et implications » Pour la publication : Socles. Revue interdisciplinaire de linguistique et de sociodidactique du plurilinguisme Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : berghout2007@hotmail.com; babdelali@hotmail.com; |
Fin de l'appel le 14 Mars 2014 :
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Revue Ponti/Ponts. Langues littératures civilisations des Pays francophones, n. 14/2014 Pour la publication : Ponti / Ponts Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : cristina.brancaglion@unimi.it Descriptif du projet : Appel à contributions
Revue Ponti/Ponts. Langues littératures civilisations des Pays francophones, n. 14/2014
Ponti/Ponts est une revue multidisciplinaire, en libre accès et révisée par des pairs, publiée depuis 2001 au sein du Département de Langues et littératures étrangères de l’U... [Afficher la suite] Appel à contributions
Revue Ponti/Ponts. Langues littératures civilisations des Pays francophones, n. 14/2014
Ponti/Ponts est une revue multidisciplinaire, en libre accès et révisée par des pairs, publiée depuis 2001 au sein du Département de Langues et littératures étrangères de l’Università degli Studi de Milan. Elle se veut un haut lieu de rendez-vous des cultures francophones: du Québec et du Canada à l’Afrique subsaharienne, de la Belgique aux Caraïbes, du Maghreb à la Suisse et au Val d’Aoste, aux autres îles francophones dispersées partout dans le monde, toute la francophonie est conviée à cette rencontre, qui en est une de connaissance, de reconnaissance, de confrontation.
Chaque numéro de la revue, qui paraît une fois par an, présente des études critiques, des textes de création et un vaste répertoire de notes de lecture concernant les œuvres linguistiques, littéraires, culturelles des différents espaces francophones. Les essais critiques et les textes de création sont réunis dans un dossier thématique, qui peut inclure aussi des études linguistiques; celles-ci peuvent porter même sur des sujets libres.
Dans son numéro 14/2014, intitulé « Rêves, fantômes, fantasmes», Ponti/Ponts se propose de sonder la présence, le rôle et la fonction des activités oniriques, des revenants et des esprits, ainsi que des illusions et des chimères dans les multiples manifestations qu'engendrent les différentes cultures qui relèvent de l'univers francophone. Le thème pourra être abordé selon des approches variées : littéraires, linguistiques, culturelles, géographiques, historiques etc.
Sections:
Dossier « Rêves, fantômes, fantasmes »
Études linguistiques (contributions liées au dossier thématique ou libres)
Inédits (textes de création)
Notes de lecture
Pour consulter les numéros antérieurs de la revue, voir http://www.ledonline.it/Ponts/
Calendrier
Les propositions de contribution (un titre et un résumé d’une quinzaine de lignes), rédigées en français, doivent être chargées sur le site de la revue avant le 15 mars 2014.
Les candidats retenus seront avisés rapidement et invités à soumettre leurs contributions pour le 15 mai 2014. Celles-ci seront évaluées de façon anonyme (« peer reviewd ») d’ici la mi-juin 2014. La parution du volume est prévue pour décembre 2014.
Soumission d’une proposition d’article
Le Comité scientifique de Ponti/Ponts sollicite des articles rédigés en français, selon les instructions du protocole de rédaction consultable sur le site http://www.ledonline.it/Ponts/. La revue reçoit des articles inédits (qui ne doivent pas être sous évaluation par une autre revue), d'auteurs invités et d'auteurs qui, de leur propre initiative, soumettent des travaux pour évaluation.
Avant de soumettre une proposition, les auteurs doivent s’inscrire à la revue sur le site de référence (en sélectionnant “Auteur: créer un compte sur cette revue” dans la section “S’inscrire”). Ils sont invités en outre à consulter la page À propos, pour vérifier la politique éditoriale, ainsi que la page de Soumission et les Normes rédactionnelles.
Modalités d’évaluation
Si le texte proposé est jugé inapproprié, il est rejeté. Les articles jugés potentiellement publiables par le Comité scientifique de la revue sont acheminés, en version anonyme, à des rapporteurs pour une évaluation des qualités et des lacunes du travail. Le Comité scientifique prend ensuite connaissance des évaluations et décide de publier ou de ne pas publier l’article. Un avis synthétique et motivé peut être transmis aux auteurs des articles acceptés, qui mettent en œuvre les recommandations éventuelles du comité dans le délai accordé. Le contenu des textes publiés et l’exactitude de leurs références bibliographiques sont la responsabilité exclusive des auteurs.
Proposition d’un numéro thématique
La revue invite à soumettre des propositions de numéros thématiques visant à approfondir des sujets concernant les variétés linguistiques, les littératures et les civilisations des pays francophones. Pour les propositions acceptées, le responsable devra se charger de l’organisation d’un dossier thématique comportant six ou sept articles.
Toute proposition d’un numéro thématique devra être soumise à la revue au moins deux ans avant la date de parution. Elle devra contenir : les coordonnées et un bref CV du responsable du numéro, le titre provisoire du numéro, une présentation d’environ 2000 mots visant à décrire la thématique envisagée et à souligner son apport à la connaissance scientifique.
Avant de soumettre une proposition, les responsables doivent s’inscrire à la revue sur le site de référence (en sélectionnant “Auteur: créer un compte sur cette revue” dans la section “S’inscrire”). Ils sont invités en outre à consulter la page À propos, pour vérifier la politique éditoriale, ainsi que la page de Soumission et les Normes rédactionnelles.
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Url de référence : http://www.ledonline.it/Ponts/
Adresse : Ponti/Ponts. Langues littératures civilisations des Pays francophones. Dipartimento di Lingue e letterature straniere – Università degli Studi di Milano – Piazza S. Alessandro 1, 20123 Milano, Italia
Directeur : marco.modenesi@unimi.it
Secrétaire de rédaction: cristina.brancaglion@unimi.it [Réduire] |
Fin de l'appel le 01 Mars 2014 :
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Pour la publication : Revue d'études africaines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : bachir@refer.sn Descriptif du projet : Université Cheikh Anta Diop de Dakar Dakar, le 02/02/2014
F A C U L T E D E S L E T T R E S Tél. (221)338241077/ 776396228
E T S C I E N C E S H U M A I N ES Email : bachir@refer.sn ... [Afficher la suite] Université Cheikh Anta Diop de Dakar Dakar, le 02/02/2014
F A C U L T E D E S L E T T R E S Tél. (221)338241077/ 776396228
E T S C I E N C E S H U M A I N ES Email : bachir@refer.sn
REVUE D’ETUDES AFRICAINES
Littérature, philosophie, sociologie, anthropologie et art
APPEL A CONTRIBUTIONS POUR LE PREMIER NUMERO, JUIN 2014
Thème : la francophonie
La francophonie, dont l’invention du terme en 1880 par le géographe Onésime Reclus coïncide avec l’émergence de l’Empire colonial français, a connu des redéfinitions successives qui se confondent avec les nécessités de réajuster les stratégies géopolitiques qui lui sont liées. La communauté francophone s’est étendue au cours de l’histoire, gagnant de nouveaux espaces culturels, géographiques ou communautaires, dans le temps même où le projet francophone ne cessait de se recomposer et de voir son assiette s’élargir. Le terme francophone, qui recouvre une polysémie intrinsèque, désignant tantôt le fait brut de partage d’une langue, tantôt un idéal associatif, ou enfin un ensemble géoculturel de solidarité, renvoie à des images contrastées alors que sa réalité subsume des enjeux multiformes, tant identitaires, économiques, culturels que sociologiques et politiques.
La langue, comme facteur de proximité socioculturelle, et instrument de rapprochement entre les peuples, a été mobilisée à des fins géopolitiques pour construire des ensembles de solidarités linguistiques, des traits d’union entre nations et cultures hétérogènes. La francophonie se présente comme le fer de lance de la diversité culturelle et une alternative à la puissance d’uniformisation de l’anglais, devenue lingua franca d’une modernité dissolvante.
La francophonie institutionnelle, officialisée et structurée en OIF, veille au renforcement de la langue française comme outil de communication internationale, susceptible d’être le support d’un dynamisme intellectuel, scientifique et culturel, en misant sur des relations de coopération et de partenariat impliquant de nombreuses entités culturelles, politiques, diplomatiques qui s’entrecroisent.
Sur le modèle de la francophonie, et en intelligence avec elles, d’autres grandes aires culturelles fondées sur le partage d’une langue commune, sont en train d’apparaitre sur la scène mondiale comme acteurs de premier plan (lusophonie, hispanophonie). La francophonie, présente sur tous les continents, apparaît comme un acteur essentiel de la diversité culturelle en faisant cohabiter de multiples traditions tout en se référant aux droits de l’homme, à la démocratie et aux objectifs de développement durable.
Que devient la francophonie et le complexe de valeurs dont elle se réclame à l’heure de la mondialisation et à l’ère des mégapoles et des migrations de masse ? Peut-elle apparaitre non pas comme un vain bouclier contre la montée en puissance de l’anglais, mais comme une force de régulation de cette mondialisation ?
L’objectif de ce premier numéro est de susciter une réflexion pluridisciplinaire, d’approfondir la problématique de la francophonie, de l’appréhender dans sa complexité et sa pluralité, d’en faire l’état des lieux et d’examiner les évolutions en cours et les perspectives possibles autour des quatre points suivants:
1- Questions historiques et géopolitiques.
2- Questions de politiques linguistiques et des rapports avec les autres aires linguistiques et culturelles.
3- Questions de création littéraire et des expressions artistiques en francophonie.
4- Questions des médiats et de la diffusion de la production scientifique.
Axes de recherche
- Y’a-t-il sens à parler d’identité francophone ?
- Francophonie et plurilinguisme.
- Francophonie, sauvegarde et valorisation des patrimoines locaux.
- Incidences de la francophonie sur les modalités de création, de transmission et de circulation des idées.
- Que signifie créer et diffuser en francophonie ? (littérature, arts plastiques, cinéma-musique).
- Francophonie et règlement des crises.
- Francophonie et diversité culturelle.
- Francophonie et ouverture vers L’Est, menace contre l’axe traditionnel Nord/Sud ?
- Francophonie et mondialisation. Quelles réponses aux défis du monde moderne ?
- Francophonie, rôle d’alerte et de régulation de la mondialisation.
- Francophonie et autres ensembles géoculturels.
- Lisibilité, intelligibilité et promotion des valeurs francophones.
Les contributions seront reçues jusqu’au 02 mars 2014 à bachir@refer.sn. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Mai 2014 :
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Appel à articles pour le n° 7 du CAHIER DE LANGUE & DE LITTERATURE Pour la publication : CAHIER DE LANGUE & DE LITTERATURE Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : revuedelafacultedelettres@gmail.com Descriptif du projet : Le Cahier de langue et de littérature, édité par la faculté des Lettres et des Arts, Université Abdelhamid Ibn Badis, de Mostaganem, lance un appel à contribution, en langue française, dans les domaines : littérature, arts et médias, linguistique et didactique. Les articles retenus former... [Afficher la suite] Le Cahier de langue et de littérature, édité par la faculté des Lettres et des Arts, Université Abdelhamid Ibn Badis, de Mostaganem, lance un appel à contribution, en langue française, dans les domaines : littérature, arts et médias, linguistique et didactique. Les articles retenus formeront le numéro varia de l’année 2014, pour une version papier et en ligne. Toutes les thématiques sont les bienvenues, notamment celles qui privilégient des approches pluridisciplinaires et des recherches inédites. Les textes soumis feront l’objet d’une double évaluation anonyme.
Les articles complets d’une longueur maximale de 40 000 signes et espaces compris sont à adresser au plus tard le 30 mai 2014 au courriel : revuedelafacultedelettres@gmail.com
Les contributions porteront sur les thématiques habituellement traitées par la revue, à savoir : dispositifs ou processus éducatifs, d’enseignement et d’apprentissage, la formation du LMD en Algérie, manuels et programmes de langue, littératures francophones, critique littéraire, formes d’expression artistique, champs et pratiques médiatiques etc. Les comptes rendus d’ouvrages récents obéissent aux mêmes normes d’écriture et délais de rigueur.
Les contributeurs intéressés peuvent également envoyer des notes de lecture et des recensions de revues ou d’ouvrages récents, dont le volume est compris entre 500 et 5000 signes maximum.
ÉCHEANCIER
Proposition d’article : 30 mai 2014
Avis du comité d’évaluation: 30 septembre 2014
MODALITES DE SOUMISSION
Les articles doivent respecter les normes de la charte rédactionnelle ci-dessous. Les textes sont évalués de manière anonyme par deux évaluateurs. Sur la base de cette expertise, le comité de rédaction se détermine sur la recevabilité de l’article, sur son rejet éventuel ou sur des modifications à apporter fondées sur les avis des évaluateurs. Chaque article proposé doit être accompagné d’une notice biographique concise de l’auteur (de 5 lignes tout au plus, précisant l’établissement d’affiliation, statut, ses publications et sa participation à des colloques, ses adresses : électronique et professionnelle).
Avec les articles complets, les auteurs fourniront le résumé (150 mots maximum), 5 mots-clefs (éviter des mots-clefs trop vagues), en français, accompagnés de leur traduction en anglais. Les mots-clefs peuvent inclure des noms propres.
COMITE INTERNATIONAL SCIENTIFIQUE ET DE LECTURE D’EVALUATION SCIENTIFIQUE :
M. Driss ABLALI, Université de Lorraine, Nancy
M. Mokhtar ATALLAH, Université Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem
Mme Fewzia BENDJELID, Université d’Oran
M. Farid BENRAMDANE, Université Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem
M. Boumediene BENMOUSSAT, Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen
M. Marc BONHOMME, Université de Berne
M. Saadane BRAÏK, Université Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem
Mme Véronique CASTELOTTI, Université François Rabelais, Tours
Mme Christiane CHAULET-ACHOUR, Université de Cergy-Pontoise
M. Daniel COSTE, Université Sorbonne Nouvelle (Paris III)
M. Hafid GAFAITI, Texas Tech University, Lubbock
Mme Latifa KADI, Université Badji Mokhtar, Annaba
M. Dominique MAINGUENEAU, Université Paris-Sorbonne (Paris IV)
M. Abdelali MERDACI, Université Mentouri, Constantine
M. Hadj MILIANI, Université Abdelhamid Ibn Badis, Mostaganem
Mme Marie Noëlle RISPAIL, Université Jean Monnet, Saint-Etienne
M. Claude SPRINGER, Université d’Aix-Marseille
Elie YAZBEK, Université Saint-Joseph, Beyrouth
Mourad YELLES, Institut national des langues et civilisations orientales, INALCO, Paris
Paula ZUPANC, Université de Primorska, Koper, Slovénie
CHARTE DES NORMES TYPOGRAPHIQUES
Texte et mise en page
Utiliser WORD, police Times New Roman 12. Texte justifié. Marges : 3,5 cm partout. Les majuscules en initiale sont (parfois) dotées d’un accent. (É, À, Â, etc.)
Les incises peuvent être signalées par des parenthèses ou des tirets longs.
La ponctuation obéit aux règles traditionnelles françaises.
Les mots étrangers, les locutions latines sont en italiques.
Les siècles sont indiqués en chiffres romains : XIXe siècle.
Sont en italiques : les titres d’ouvrages (romans, recueils de nouvelles, de poésies, de contes, etc.), les noms de journaux, de revues, les titres de films.
Sont en caractères ordinaires encadrés de guillemets les titres de nouvelles, de poèmes, d’articles.
Citations
Une citation inférieure à quatre lignes est insérée dans le corps du texte, mise entre guillemets (« ») et suivie de la référence. Une citation enchâssée dans une citation est signalée par les guillemets hauts (" … ").
Les parties tronquées d’une citation sont indiquées par des crochets et des points de suspension : […]. De même, toute insertion personnelle de l’auteur dans une citation est placée entre crochets.
Une citation supérieure à quatre lignes est reportée dans un paragraphe distinct, entre guillemet, en corps de 10
Références
La référence, placée en fin de citation, obéit à la méthode auteur, page.
Quand l’auteur est cité une seule fois en bibliographie, on placera entre parenthèses le nom de l’auteur et la page.
Exemple : « "J’en vins presque à croire" : voilà la formule qui résume l’esprit du fantastique. » (Todorov, 35)
Si la bibliographie comporte plusieurs ouvrages du même auteur. L’ordre est le suivant : auteur, date, page. On précisera la date afin d’éviter la confusion. (Todorov, 1970, 35)
Notes
Les notes sont en Times New Roman 10, placées en bas de page en numérotation continue. L’appel de note se situe avant la ponctuation, ou après les guillemets fermant.
Références dans les notes
Si la référence est citée en bibliographie, on la formulera ainsi : Prénom, nom, Titre, page.
Si la référence ne figure pas en bibliographie, elle comportera tous les éléments d’une référence complète. Exemple : Patrick Modiano, Rue des Boutiques Obscures, Paris, Éditions Gallimard, 1978, p. 128.
Bibliographie
Elle est obligatoire en fin d’article et ne doit pas comporter d’auteurs non cités dans le texte. Les noms d’auteur seront mis en petites majuscules (boîte de dialogue Police).
Un auteur, un ouvrage
VERSINI, Laurent. 1979. Le roman épistolaire, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Littératures modernes », 264 p.
Un ouvrage deux auteurs
SOUILLER, Didier et Wladimir TROUBETZKOY. 1997. Littérature comparée, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Premier Cycle », 787 p.
Ouvrage collectif
BACKES, Jean-Louis et al. 1998. Romans du crime, Paris, Didier Érudition CNED, 198 p.
Article dans un périodique
NEVEU, Érik. Mai-août 2001. « La banlieue dans le néo-polar ». Mouvements. Le polar entre critique sociale et désenchantement, n° 15/16, La Découverte, p. 22-27.
Article de quotidien
Nom, prénom de l'auteur. Date. « Titre de l'article. » Titre du quotidien, page.
Thèse
Nom, prénom. « Titre ». Année. Thèse, Université, Directeur de recherche.
Publication en ligne
Nom, prénom de l’auteur. « Titre de l’article »
Date de consultation et <URL>. [Réduire] |
Fin de l'appel le 06 Janvier 2014 :
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Le printemps arabe à travers la perspective francophone Les interventions littéraires comme discours transculturel? Pour la publication : HeLix – Dossiers zur romanischen Literaturwissenschaft Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : Julia.Blandfort@sprachlit.uni-regensburg.de Descriptif du projet : Ce dossier va regrouper un ensemble d’articles portant sur les travaux d’auteurs francophones
traitant du « Printemps arabe ». Il sera question d’étudier si la transposition littéraire des
profonds bouleversements dans le monde arabe, telle que conçue avec Amin Maalouf comme
un signe d... [Afficher la suite] Ce dossier va regrouper un ensemble d’articles portant sur les travaux d’auteurs francophones
traitant du « Printemps arabe ». Il sera question d’étudier si la transposition littéraire des
profonds bouleversements dans le monde arabe, telle que conçue avec Amin Maalouf comme
un signe de « dérèglement du monde » (Maalouf, 2009), fait émerger une littérature
caractérisée par des aspects transaréales, polylogues et transculturels, telle que présentée par
Ottmar Ette dans son livre TransArea paru en 2011.
Face aux mouvements populaires arabes qui ne suivent pas de porte-paroles charismatiques
nous nous intéresserons spécialement aux intellectuels et à leurs tentatives de donner de
l’importance à leur rôle dans la préparation des révoltes. Ceux-ci sont fortement influencés
par le modèle français d’intervention intellectuelle. Une analyse de la perspective
francophone paraît donc spécialement intéressante. L’intérêt principal sera donc la question
suivante : quelles stratégies littéraires sont introduites par les auteurs comme entre autre Tahar
Ben Jelloun dans Par le feu (2011), Bernard-Henri Lévy dans La guerre sans l’aimer (2011),
Jonathan Littell dans Carnets de Homs (2012) ou Lina Ben Mhenni dans Tunisian girl.
Blogueuse pour un printemps arabe (2011).
Le dossier se comprend comme un cadre dans lequel la transformation sociopolitique du
monde arabe est mise en contact avec le débat théorique concernant les réseaux de savoir
transaréal. Les questions suivantes pourront guider les analyses littéraires et culturelles :
- Sous quel rapport sont mis en avant les différents domaines de savoir des sociétés arabes
et françaises ? (contrastif, exemplaire, intégratif ?) Dans ce contexte, la divergence entre
les éléments factuels et fictionnels joue-t-elle un rôle ?
- Retrouve-t-on un regard (implicitement) eurocentrique, une perspective globale ou un
point de vue spécifiquement tunisien, syrien etc... ?
- Dans quelle mesure peut-on classer ces textes dans la tradition française ? Le lien à l’excolonisateur
symbolise-t-il un point de référence positif comme le laisse supposer le
slogan « Dégage », qui a accompagné la Révolution du jasmin en Tunisie ?
- Discerne-t-on un discours national, international ou panarabe ?
- Les rôles de l’intellectuel ou de l’intervention intellectuelle sont-ils révisés de manière
critique ou redéfinies ?
- L’analyse des relations internes vs externes des différents sphères spatiales (Orient ?,
Occidents ?, l’espace panarabe ? etc.) peut-elle être utile?
- La semi-oralité des nouveaux médias sert-elle à redécouvrir et/ou à réintégrer les
structures traditionnelles orales dans les textes?
- Retrouve-t-on l’impression carnavalesque dans le sens de Bakhtine qui accompagnait les
manifestations au moins au début ?
- Comment les motifs ancrés dans la poétique arabe comme la rue étant un espace
d’échange et d’action se présentent-ils ? Sont-ils métaphoriquement réinterprétés ou
remplacés par le pouvoir d’unification des « places Tahrir » ?
- Le feu ou l’immolation développent-ils une dimension métaphorique ?
- Peut-on parler d’une écriture féminine de la révolution ?
Modalités de publication
Vous pouvez envoyer vos propositions jusqu’au 7 janvier 2014 à l’adresse suivante :
Julia.Blandfort@sprachlit.uni-regensburg.de. Toutefois celles-ci ne devront pas comporter
plus de 300 caractères. Seront prises en compte les propositions d’études littéraires et
culturelles mais également les interviews et traductions littéraires avec commentaire
philologique. [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Decembre 2013 :
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L'individuel et le social dans les littératures francophones Pour la publication : Les Cahiers du GRELCEF Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : cgrelcef@uwo.ca Descriptif du projet : Dossier coordonné par Emmanuel Bruno Jean-François (Mauritius Institute of Education) et Ourdia Djedid (Western University)
Les travaux d’analyse littéraire empruntant aux études culturelles et postcoloniales ont largement contribué à mettre en valeur une vision des littératures francop... [Afficher la suite] Dossier coordonné par Emmanuel Bruno Jean-François (Mauritius Institute of Education) et Ourdia Djedid (Western University)
Les travaux d’analyse littéraire empruntant aux études culturelles et postcoloniales ont largement contribué à mettre en valeur une vision des littératures francophones comme prenant leur indépendance de l’institution littéraire française et d’une vision coloniale et/ou occidentale des cultures du monde, pour mieux représenter les particularités locales de certaines sociétés et l’apport de ces dernières à la compréhension de la pluralité culturelle mondiale. Cette démarche, tantôt aussi sociocritique, politique et/ou anthropologique, a longtemps favorisé la reconnaissance d’expressions littéraires et culturelles exprimant les aspirations collectives (notamment sociales et nationales) et concrétisant un désir d’émancipation du centre dominant. Aussi, les stratégies de déplacements, de détours et de décentrements visibles dans les littératures francophones ont été largement interprétées comme des marqueurs de ces expressions sociales et culturelles tantôt locales, tantôt régionales et/ou transnationales.
Pour autant, l’on peut noter chez de nombreux auteurs, en exil ou demeurant au pays, une tentative (parfois paradoxale) de se soustraire aux diverses formes de récupération au sein d’un collectif restrictif qui aurait pour seule ‘mission’ de représenter le collectif social et/ou local. Ces mêmes auteurs se veulent en effet affranchis des contraintes accompagnant les rôles sociaux assignés (parfois à posteriori) à leurs prédécesseurs, refusant alors de se faire les porte-parole du collectif pour tendre vers des sujets plus individuels, voire marginaux ou dissidents, échappant ainsi aux fonctions sociales régulièrement conférées aux écrivains francophones (auteurs féministes, auteurs engagés, auteurs nationaux, auteurs africains, algériens, etc.). Souvent encore, si leurs œuvres ne sont pas insensibles au contexte social, elles sont tout de même investies de quêtes esthétiques plus individuelles/personnelles qui permettent de transcender la question de la représentation sociale et réaliste.
Ce numéro des Cahiers du GRELCEF propose de réfléchir sur la question de la représentation et de la fonction de l’individuel et du social dans les productions littéraires francophones. Comment ces dernières (re)négocient-elles le rapport entre la sphère individuelle et la sphère sociale ? Ces deux catégories s’opposent-elles toujours dans les œuvres contemporaines ? Comment se caractérise cette (re)négociation aux différents niveaux stylistiques, structurels, textuels, esthétiques, narratifs, génériques, etc. ?
Les contributions souhaitées pourront aborder la problématique du point de vue de sa théorisation ou de son explicitation par des cas concrets. Les pistes indiquées ci-après le sont à titre illustratif mais non-exclusif :
• L’incidence du contexte social dans la production et la réception des productions littéraires francophones
• Les champs littéraires « mineurs » et les attentes du collectif
• Le collectif et/ou l’individuel comme paradigmes de lecture des œuvres
• Voix collectives, voix individuelles et voix dissidentes
• Individualité(s), altérité(s) et communauté(s)
• Identité(s) individuelle(s) et identité(s) sociale(s)
• La norme et l’exception sociales
• Les expressions et répressions des voix marginales
• L’autobiographie et l’individu
• Stratégies narratives et (re)négociations du lien entre l’individuel et le social
• La représentation du social par la quête esthétique personnelle
• Esthétiques individuelles et subversions
• Le corps individuel et le corps collectif
• Le style comme lieu d’autonomisation
• Lien entre modernités littéraires et luttes sociales.
Les articles proposés, d’une longueur de 4000 à 7000 mots et accompagnés des coordonnées et affiliation institutionnelle des auteur.e.s, ainsi que d’une notice bio-bibliographique d’environ 100 mots, doivent parvenir à l’adresse électronique suivante au plus tard le 31 décembre 2013 : cgrelcef@uwo.ca.
Les articles proposés doivent suivre également le protocole de rédaction des Cahiers du GRELCEF, disponible à l’adresse : www.uwo.ca/french/grelcef/cahiers_protocole.htm. Tous les articles reçus feront l'objet d'une évaluation anonyme par un comité de lecture. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2014 :
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Écrivaines d'Algérie. Fictions de l'origine, origines de la fiction Pour la publication : Expressions maghrébines Numéro spécial : Écrivaines d'Algérie. Fictions de l'origine, origines de la fiction Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 14, no 1, été 2015 : Appel à articles
Écrivaines d’Algérie
Fictions de l’origine, origines de la fiction
Dossier coordonné par Joana Masó e... [Afficher la suite] Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
www.ub.edu/cdona/em
Vol. 14, no 1, été 2015 : Appel à articles
Écrivaines d’Algérie
Fictions de l’origine, origines de la fiction
Dossier coordonné par Joana Masó et Gemma Ventura
Date limite de soumission des articles : 30 juin 2014
Parution : mai 2015
Ce dossier d’Expressions maghrébines se propose d’étudier les référents littéraires mais aussi esthétiques liés à la peinture, la photographie et le cinéma dans l’œuvre des écrivaines d’origine algérienne. Il s’agira de nous demander dans quelle mesure l’intertextualité et les généalogies littéraires ou artistiques convoquées par des écrivaines telles que Taos Amrouche, Maïssa Bey, Nina Bouraoui, Hélène Cixous, Assia Djebar, Malika Mokeddem ou, entre autres, Leïla Sebbar, configurent et problématisent en même temps l’appartenance à une tradition et à un héritage – critique, historique, national, culturel, linguistique et de genre.
Le dossier portera une attention particulière aux ouvrages consacrés à la question de l’Algérie, construits autour du débat colonial-postcolonial et du dialogue politique entre la France et l’Algérie, afin d’interroger dans quel imaginaire culturel et littéraire commun ils puisent. Il s’agira également d’interroger le statut de la fiction dans la construction du récit de l’Histoire, à la croisée des notions de mémoire, mémorial, monument, archive, archéologie, vérité, véridicité, fiction et mensonge.
Comment doit-on entendre, dans les premières pages de Bleu blanc vert de Maïssa Bey, la scène inaugurale de lecture qui a lieu dans les biens vacants d’Alger abandonnés par les Français après l’Indépendance, dans leurs appartements meublés et leurs bibliothèques ? Parmi les personnages de ce roman, qui lit et dans quelle bibliothèque lisent-ils ? Quel est le statut de l’écriture homosexuelle et de l’œuvre photographique d’Hervé Guibert à l’intérieur du récit d’évocation de l’enfance algérienne de Nina Bouraoui dans Mes mauvaises pensées ? Et l’imaginaire des films de David Lynch ? En quoi l’écriture essayistique de Michel de Montaigne et La Mort de mes frères de Zohra Drif sont des intertextes du récit des scènes primitives de l’Algérie coloniale tissées par Hélène Cixous dans Si près ? Mais aussi : quels sont les rapports entre les écrivains arabophones, hommes et femmes, et les voix féminines francophones d’Algérie ? Doit-on parler de pont ou de fracture entre les deux communautés linguistiques d’écrivains ?
C’est bien la reprise, la citation, l’intertextualité, l’interprétation ou l’imitation –élogieuse, militante, déplaçante, parodique ou différante –, tout comme leur rapport aux voix majeures et mineures du canon littéraire, que nous proposons de retracer chez ces écrivaines, dont nous interrogerons l’« algérianité » ainsi que la stricte appartenance à « l’histoire de l’Algérie » à travers la spécificité de l’espace littéraire et artistique.
Dans cette perspective, le présent dossier accueillera favorablement des articles qui réfléchissent d’un point de vue théorique au problème de la tradition et l’appartenance à une littérature nationale à travers les notions d’« influence », « influence négative », « circulation » et « force » telles que les conçoit Roland Barthes (« Je ne crois pas aux influences ») ; à travers le concept d’« archive » et les distinctions entre « fiction », « véracité » et « mensonge » élaborés par Jacques Derrida (Mal d’archive et Histoire du mensonge) ; ou, parmi d’autres, les réflexions de Michel Foucault sur l’archéologie (L’Archéologie du savoir) et de Jacques Rancière sur « l’histoire », « le partage du sensible » et la « politique et vérité » de l’écriture littéraire (Les Mots de l’histoire et Politique de la littérature), appliquées au corpus étudié.
Les collaborateurs et collaboratrices potentiels sont invités à soumettre des textes ayant des rapports avec un ou plusieurs des axes d’analyse relatifs au sujet du dossier :
• L’œuvre des écrivaines d’origine algérienne à la lumière du débat sur les littératures nationales, transnationales, comparées et sur la littérature-monde.
• La construction littéraire de l’imaginaire historique et national en Algérie, en rapport avec les notions de mémoire, mémorial, monument, archive, archéologie, vérité, véridicité, fiction et mensonge.
• La réécriture de la tradition et du canon en rapport avec les problèmes de traduction et transferts culturels. Hybridité et/ou isolement des traditions littéraires d’expression française et d’expression arabe en Algérie.
• Les formes d’appartenance et d’héritage littéraires et artistiques : les notions d’influence et d’influence négative, généalogie et intertextualité au sens large dans l’espace littéraire et interartistique – peinture, photographie, cinéma.
• Les imaginaires et figurations de la bibliothèque, la scène de lecture, ses lecteurs-lectrices et auteur(e)s.
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue : http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier électronique à la Présidente du comité scientifique, Marta Segarra, à : expressions.maghrebines@ub.edu.
La section VARIA de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts...
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Vol. 14, no. 1, Summer 2015: Call for Papers
Women Writers from Algeria
Fictions of Origin, Origins of Fiction
Edited by Joana Masó and Gemma Ventura
Final Papers Submission Deadline: 30 June 2014
Publication: May 2015
This issue of Expressions maghrébines seeks to study the literary and aesthetic referents linked to painting, photography, and film in the œuvre of women writers of Algerian origin. We will ask to what extent the intertextuality and literary or artistic genealogies evinced by writers such as Taos Amrouche, Maïssa Bey, Nina Bouraoui, Hélène Cixous, Assia Djebar, Malika Mokeddem and Leïla Sebbar, among others, configure and at the same time problematize belonging to a tradition and a heritage in critical, historical, national, cultural, linguistic and gendered terms.
This issue will pay particular attention to literature addressing the question of Algeria and organized around the colonial-postcolonial debate and the political dialogue between France and Algeria, so as to examine the common cultural and literary imaginary upon which these writers draw. It will also interrogate the status of fiction in the construction of the narrative of History at the crossroads of the notions of memory, memorial, monument, archive, archeology, truth, veracity, fiction and lies.
How should we understand the opening pages of Bleu blanc vert by Maïssa Bey, the inaugural scene of reading that takes place in the vacant properties in Algiers, abandoned by the French after Independence, in their furnished apartments and their libraries? Among the characters of this novel, who reads and in which libraries do they read? What is the status of homosexual writing and the photographic œuvre of Hervé Guibert or the films of David Lynch within the evocative story of Nina Bouraoui’s Algerian childhood in Mes mauvaises pensées? In what ways can the essayistic writing of Michel de Montaigne and La Mort de mes frères by Zohra Drif be read as intertexts of the narrative of the primitive scenes of colonial Algeria woven by Hélène Cixous in Si près? Furthermore, what is the relationship between Arabophone writers, men and women, and the female Francophone voices of Algeria? Should we speak of bridges or of fractures between the two linguistic communities of writers?
We intend to trace dynamics of repetition, citation, intertextuality, interpretation and imitation –be it laudatory, militant, displacing, parodic or différante– in these women writers, as well as their relationship to the major and minor voices of the literary canon, as we interrogate their “Algerianism” and their strict belonging to the “history of Algeria” through the specificity of literary and artistic spaces.
In keeping with this perspective, the present issue welcomes articles that use theory to reflect on the problems of tradition and belonging to a national literature through the notions of “influence”, “negative influence”, “circulation”, and “force” as they have been conceived by Roland Barthes (“I don’t believe in influences”); through the concept of the “archive” and the distinction between “fiction”, “truth” and “lies” developed by Jacques Derrida (Mal d’archive and Histoire du mensonge); or, for example, Michel Foucault’s reflections on archeology (L’Archéologie du savoir) or those of Jacques Rancière on “history”, “the distribution of the sensible” and the “politics and truth” of literary writing (Les Mots de l’histoire and Politique de la littérature), applied to our corpus.
Prospective contributors are invited to submit articles engaging with one or more of the following lines of analysis:
• The œuvre of women writers of Algerian origin in light of recent debates on literature ‒national, transnational, comparative and littérature-monde.
• The literary construction of the historical and national imaginary in Algeria, in relation to the ideas of memory, memorial, monument, archive, archeology, truth, veracity, fiction and lies.
• The re-writing of tradition and the canon in relation to the problems of translation and cultural transfers. The hybridity and/or isolation of Francophone and Arabophone literary traditions in Algeria.
• Forms of belonging and literary and artistic heritage: the ideas of influence, negative influence, genealogy and intertextuality in the broadest sense in literary and interartistic spaces (painting, photography, film).
• Imaginary figurations of the library, the site of reading, its readers and authors.
Articles should not exceed 40,000 characters, spaces included (approximately 6,000 words). Punctuation, footnotes, and references must conform with the journal’s norms:
http://www.ub.edu/cdona/em#guide.
Articles or requests for further information should be sent to the Chair of the Editorial Board at: expressions.maghrebines@ub.edu.
The journal’s VARIA section maintains an open call for articles concerning Maghrebi cultures: literature, cinema, arts... [Réduire] |
Fin de l'appel le 19 Octobre 2013 :
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Le corps et ses outrances dans le roman algérien contemporain Pour la publication : Appel à contribution Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : bendjelid.f@gmail.com; DRIS Leila : leiladris@yahoo.fr Descriptif du projet : CENTRE DE RECHERCHE EN ANTHROPLOGIE SOCIALE ET CULTURELLE
Unité de Recherche Sur la Culture, la Communication, les Langues, les Littératures et les Arts
PROJET : RECEPTION CRITIQUE DU ROMAN CONTEMPORAIN ALGERIEN
JOURNEE D ETUDE, LUNDI 11 NOVEMBRE 2013 A 9H, UCCLLA/CRASC,
ES-SENIA, ORAN... [Afficher la suite] CENTRE DE RECHERCHE EN ANTHROPLOGIE SOCIALE ET CULTURELLE
Unité de Recherche Sur la Culture, la Communication, les Langues, les Littératures et les Arts
PROJET : RECEPTION CRITIQUE DU ROMAN CONTEMPORAIN ALGERIEN
JOURNEE D ETUDE, LUNDI 11 NOVEMBRE 2013 A 9H, UCCLLA/CRASC,
ES-SENIA, ORAN, ALGERIE
THEME : LE CORPS ET SES OUTRANCES DANS LE ROMAN ALGERIEN CONTEMPORAIN
Argumentaire
Dans son ouvrage intitulé Sur le corps romanesque, Roger Kempf met sur un même pied d’égalité et de dignité le livre et le corps arguant que « Tout parle ou se parle, s’écrit, se lit […] », faisant ainsi du corps un thème littéraire de prédilection, mais aussi et surtout un générateur et un producteur de discours. Il est donc légitime d’avancer que le texte littéraire contrairement aux autres discours sur le corps (biologique, neuroscientifique, philosophique, sociologique et anthropologique) met des mots sur un savoir qui serait resté probablement occulte ou comme le dit Proust « le secret de chacun ».
Même s’il trouve sa place dans le texte, essentiellement dans le texte féminin où il participe à un processus de reconquête de la parole et de la liberté, force est de reconnaitre que le rapport de l’écriture algérienne contemporaine au corps reste problématique. En effet, le corps reste toujours assiégé par la morale et vécu comme une plaie et une blessure en témoignent les écrits de Nina Bouraoui, Meyssa Bey ou encore Malika Mokkedem. Contrairement à la littérature occidentale qui a su créer entre le corps et l’écriture un rapport d’ouverture et de parole, la littérature maghrébine n’a donc fait que l’occulter en l’enveloppant dans une gangue, dans un vide textuel. Pour pallier cette absence de l’écriture du corps dans le texte romanesque et combler cette béance thématique, certains auteurs ont carrément choisi de faire dans la violence et la provocation. Nous pensons notamment à Rachid Boudjedra et Amin Zaoui qui excellent dans l’impudicité et les excès langagiers. Sous leur plume, le corps est meurtri et soumis aux pires sévices. Pire encore, il est totalement éjecté du monde du rêve et de l’imaginaire, de ces fantaisies, désirs et autres pulsions du moi qui lui permettent habituellement d’exister et d’être un objet jouissif.
La question centrale à laquelle cette journée d’étude tentera de répondre est : « Quelles sont les différentes représentations du corps dans le roman algérien contemporain ? ». Cette journée d’étude se donne donc comme objectif d’interroger l’écriture romanesque des années 1990 à nos jours sur le thème de la corporéité et de dresser un état des lieux. Ainsi, pourront être abordés différents axes de réflexion suivants :
- Poétique du corps dans les fictions contemporaines
- Les discours et thèmes sur le corps dans le roman moderne : corps malade, corps meurtri, corps blessé, corps violenté, corps érotique, corps pornographique, corps voilé/dévoilé …
- La symbolique du corps féminin dans les narrations actuelles
Comité scientifique et d’organisation :
BENDJELID Faouzia, chef de projet, Présidente ; MERINE Kheira, membre ; DRIS Leila, membre ; ZINAÏ Yamina, membre ; Lynda-Nawel TEBBANI-ALAOUACHE, membre
Pour nous permettre d’établir le programme de la journée d’étude, les propositions de communications doivent nous parvenir avant le 20 octobre, à l’adresse électronique de BENDJELID Faouzia : bendjelid.f@gmail.com ou DRIS Leila : leiladris@yahoo.fr
Les propositions de communications doivent être écrites en 300 mots et accompagnées des mots clés.
Les textes seront publiés après expertise
Responsable : BENDJELID Faouzia, chef de projet, Présidente
Adresse : Crasc, Oran, Algérie [Réduire] |
Fin de l'appel le 26 Février 2014 :
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Les langues et cultures étrangères dans les discours interactifs oraux et écrits Pour la publication : Multilinguales Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : multilinguales@yahoo.fr Descriptif du projet : Université de Bejaia
Revue Multilinguales
Revue du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et
ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira –
Bejaia.
Appel à contribution pour un troisième numéro thématique
Les langues et cultures... [Afficher la suite] Université de Bejaia
Revue Multilinguales
Revue du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et
ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira –
Bejaia.
Appel à contribution pour un troisième numéro thématique
Les langues et cultures étrangères dans les discours interactifs
oraux et écrits
Longtemps maintenues séparées, la langue et la culture sont aujourd’hui
envisagées dans leur étroite corrélation, et celle-ci fait l’objet d’une abondante
littérature scientifique. Nul ne peut désormais faire fi de la définition de la
langue comme « instrument de communication selon lequel l’expérience
s’analyse, différemment dans chaque communauté, en unités... » (Martinet A.,
1960). Ainsi, a-t-il été démontré que la langue, qui organise le réel, est un fait
social inséparable de la culture. Cela devrait signifier, systématiquement, que
l’on ne puisse pas appréhender une langue sans tenir compte de la culture
qu’elle véhicule. Or, on constate que la langue, dans bien des situations, est
confinée à un savoir-faire linguistique, en exclusion de son rapport à la
culture, souvent bien problématique. En effet, l’équation langue/culture est
complexe. Elle peut se décliner en « langue/culture », mais aussi en
« langueS/culture », « langue/cultureS », « langueS/cultureS ». Cette
complexité est encore plus forte dans le cas des langues et des cultures
étrangères au sein d’une communauté donnée, d’autant que ce sont le plus
souvent les langues et les cultures des ex-colonisateurs. C’est la raison pour
laquelle, ce couple langue/culture continue d’interpeller tous les spécialistes
(mais pas seulement) qui tentent de comprendre l’impact des cultures sur la
production/compréhension des discours. En effet, qu’ils soient des sciences du
langage, de la didactique des langues, des sciences des textes littéraires, de la
traductologie, des chercheurs s’interrogent encore sur les rapports
« langue/culture », « discours/langue » dans leurs relations avec la culture.
Multilinguales N°3 s’y intéresse du point de vue des discours interactifs oraux
et écrits dont l’analyse traiterait de ces interrogations-clés :
- qu’advient-il de la (des) culture(s) et de la (des) culture(s) étrangère (s),
qu’advient-il de la (des) langue(s) et de la (des) langue(s) étrangère (s), quand
il s’agit d’enseigner une langue (étrangère), d’écrire dans une langue
(étrangère) , de traduire dans une langue (étrangère), de converser dans une
langue (étrangère), etc. ?
*Seules les contributions qui parviennent à l’adresse numérique de la revue
(contact) et dans les délais seront prises en considération.
Calendrier
Date limite de soumission des contributions : 27 février 2014
Publication : juin 2014
Contact de la revue: multilinguales@yahoo.fr
Protocole de rédaction
Corps de l’article
• L’article en format Word est composé de 30.000 à 40 000 signes environ (notes et
espaces compris).
• L’article est précédé d’un résumé en français et en anglais, de 700 caractères
(espaces compris) chacun, et de cinq (5) mots-clefs chacun.
• Les marges de la page A4 sont de : 2,5 cm à droite, à gauche, en haut, en bas.
• L’alignement est justifié et les retraits sont de 1,5 cm.
• Le corps de l’article rédigé en Times New Roman, police 12, interligne simple.
• L’article a deux niveaux de titres au maximum.
• Le titre de l’article en majuscule, police 12, en style gras, interligne 1,15 s’il est sur
deux lignes.
• Les titres à l’intérieur de l’article sont non numérotés ni hiérarchisés par une police de
caractère particulière : premier niveau : police 10, majuscules ; second niveau : police
12, minuscules.
• Les mentions « introduction » et « conclusion » ne doivent pas apparaître.
Notes de bas de page et références infrapaginales
• Les notes suivent une numérotation consécutive qui correspond à celle de l’appel de
note dans le texte composé en chiffres arabes supérieurs (exposant) sans parenthèses
• Les notes en bas de page sont utilisées pour des informations ou des commentaires et
sont rédigées en Times New Roman, police 10, interligne simple.
• Les références infrapaginales sont situées dans le corps de l’article : en fin de citation
et entre parenthèses. Dans ce dernier cas, il faut indiquer l’auteur, la date,
éventuellement le volume et la page renvoyant à une bibliographie située à la fin du
texte : (Nom, date : p.).
Citations
• Les modifications à l’intérieur d’une citation doivent être mises entre crochets : […].
• Les citations de trois lignes et plus ne sont pas mises entre guillemets, mais saisies en
corps 11, interligne simple, avec un espace avant et après la citation de 6 pts, un retrait
à droite et à gauche d’1cm, et pas d’alinéa pour la première phrase.
• Pour insérer un mot ou une citation dans une autre citation : utiliser les guillemets
français (« … ») pour la citation principale et les guillemets (“…”) anglais pour la
seconde.
Espace insécable
• L’espace insécable doit suivre les signes de ponctuation suivants : point, virgule, point
virgule.
• Un titre n’est suivi d’aucun signe de ponctuation.
Références bibliographiques en fin d’article
• La bibliographie est présentée par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Dans le cas
d’une oeuvre anonyme (comme les Actes de colloques par exemple), il faut tenir
compte du titre de la publication. Les articles définis ou indéfinis et les particules
nobiliaires ne doivent pas être pris en considération dans le classement par ordre
alphabétique.
• Il faut séparer les éléments de la référence bibliographique par des virgules et la
référence doit se terminer par un point.
• Le nom de l’auteur (ou des auteurs) est écrit en petites capitales.
• Le prénom de l’auteur (réduit ou non à l’initiale) suit le nom et il n’est pas mis entre
parenthèses.
• Si l’ouvrage a moins de trois auteurs, il faut séparer les noms par des virgules. Si
l’ouvrage a plus de trois auteurs, il ne faut mentionner que le premier suivi de la
formule « et al. » en italique.
• Référence d’une contribution dans un ouvrage collectif :
1° - le nom de l’auteur ou des auteurs (en petites capitales), avec le prénom (ou
l’initiale), virgule,
2° - le titre de la contribution (en romains et entre guillemets), virgule,
3° - l’indication « in » suivie du nom et prénom du directeur de la publication (en
petites capitales) suivis de la mention (dir.) entre parenthèses, virgule,
4° - le titre du recueil en italiques, virgule,
5° - le lieu de l’édition (optionnel), virgule,
6°- le nom de l’éditeur commercial, virgule,
7°- la date de publication, et éventuellement le titre de la collection, virgule,
8°- la pagination de la contribution dans l’ouvrage.
• Référence d’un article dans une revue : les trois premières étapes sont identiques à
celles de la contribution dans un ouvrage collectif. Elles sont suivies de : titre de la
revue en italique, numéro du tome, l’année, le nom de l’éditeur et la pagination de
l’article dans la revue.
• Référence électronique : elle est soumise aux mêmes règles que celles mentionnées cidessus,
avec l’indication obligatoire de l’adresse URL à laquelle le document est
accessible, mise entre crochets et introduite par la formule « disponible sur ».
Observation : n’introduire aucune autre mise en forme (ex. encadré, soulignement,
surbrillance, …). [Réduire] |
Fin de l'appel le 09 Septembre 2013 :
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Lettres, langues et traduction : 50 ans après Pour la publication : Revue Expressions Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : revuexpressions@yahoo.fr Descriptif du projet : Appel à contribution
Lettres, langues et traduction : 50 ans après
La revue Expressions est une publication référencée dont l’objectif est de diffuser les travaux de recherche des universitaires dans les domaines des Lettres, langues et traduction.
Ce numéro est dédié au cinqua... [Afficher la suite] Appel à contribution
Lettres, langues et traduction : 50 ans après
La revue Expressions est une publication référencée dont l’objectif est de diffuser les travaux de recherche des universitaires dans les domaines des Lettres, langues et traduction.
Ce numéro est dédié au cinquantenaire de l’indépendance et lance un appel à contributions ayant pour thématique : Lettres, langues et traduction : 50 ans après, et se propose d’interroger selon les spécialités : littérature, linguistique et traduction, les domaines investis et invite à la réflexion sur la production cinquantenaire dans ses différentes spécialités langagières et littéraires dans les trois langues : l’arabe, le français et l’anglais.
Axes proposés :
Lettres :
1. Histoire, société et fiction dans l’espace littéraire francophone en Algérie.
2. La réception critique.
3. Le paysage éditorial en Algérie.
4. Littérature et civilisation anglophones.
Langues :
5. Développement des études langagières en Algérie : linguistique contrastive, analyse du discours et pragmatique, linguistique et didactique des langues étrangères, linguistique et traduction, linguistique et lexicographie, sociolinguistique, langues de spécialités, linguistique et communication interculturelle, etc.
Traduction :
6. L’édition des ouvrages traduits en Algérie.
7. Statut, rôle et développement de la traduction en Algérie.
8. L'enseignement de la traduction en Algérie: quels programmes pour quels marchés ?
9. L’impact des études traductologiques sur la traduction en Algérie.
Comité scientifique :
Pr F. Abderrahim, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr Z. Belaghoueg, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr Y. Derradji, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr L. Guidoum, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr Z. Harouni, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr B. Harouni, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr Y. Cherrad, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr F. Logbi, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr F. Mameri, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Pr A. Moumene, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Dr M. Chelli, Faculté des Lettres et des Langues, Constantine 1
Normes de rédaction :
1. Caractère Times New Roman, police : 12, interligne : 1.5.
2. Auteur et date de référence dans le corps du texte.
3. Notes complètes en bas de page.
4. Références bibliographiques en fin d’article.
5. L’article sera précédé d’un résumé de 05 lignes dans la langue de rédaction.
6. Le nombre de pages est limité à dix (10).
7. La structuration du texte se fera en chiffres.
8. L’article sera présenté comme suit :
Titre de l’article
Nom prénom
Institution de rattachement
Résumé
Corps du texte
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
9. Date limite de soumission des articles, le 10 Septembre 2013 à l’adresse suivante : revuexpressions@yahoo.fr
10. Notification aux auteurs des propositions, le 15 Octobre 2013.
11. La sortie du numéro est prévue pour le mois de Décembre 2013.
Faculté des Lettres et des langues, Université Constantine I, Route Ain el bey
Constantine 25017 Algérie.
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“Expressions” is a refereed publication which aims to disseminate university research work in the domains of Letters, languages and translation.
This first issue is dedicated to celebrate the fiftieth anniversary of Algerian independence and it announces its call for papers under the theme of: Letters, Languages and Translation in Algeria in the Post Independence Era. The issue invites contributions related to literature, linguistics and translation and offers a space to reflect on the post independence era production in Algeria in the aforementioned research areas. Contributions are to be written in Arabic, French and English.
Research areas include but not limited to:
Letters :
12. History, society and fiction in French written literature in Algeria.
13. Criticism of the French written literature.
14. Editorial space in Algeria.
15. English literature and civilisation.
Languages :
16. Development of linguistic studies in Algeria : contrastive linguistics, discourse analysis and pragmatics, linguistics and foreign language teaching, linguistics and translation, linguistics and lexicography, sociolinguistics, languages for special purposes, linguistics and intercultural communication, etc.
Translation :
17. The edition of translated works in Algeria.
18. Statue, role and development of translation in Algeria.
19. Translation teaching in Algeria: which curricula for which markets?
20. The impact of translation studies in Algeria.
Submission Guidelines :
21. Times New Roman characters: 12, interligne : 1.5.
22. Author’s name and date of reference is included in the text’s corpus.
23. Complete notes are to be put on the foot page.
24. Bibliographical references are to be added at the end of the article.
25. A resume of about 5 lines in the language of the article is to precede the article.
26. The number of pages is limited to ten (10).
27. Article sections are to be organized via numerals.
28. Article presentation is as follows :
Article title
First and surname
Institution
Attachment
Resume
text
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
29. Dead line for the submission of articles is the 10th of September 2013 to the following address : revuexpressions@yahoo.fr
30. Notification of acceptance on the 15 of October 2013.
31. Publishing is expected to be in the month of December 2013.
Faculté des Lettres et des Langues, Université Constantine I, Route Ain El Bey, Constantine 25017. Algérie
“Expressions” is a refereed publication which aims to disseminate university research work in the domains of Letters, languages and translation.
This first issue is dedicated to celebrate the fiftieth anniversary of Algerian independence and it announces its call for papers under the theme of: Letters, Languages and Translation in Algeria in the Post Independence Era. The issue invites contributions related to literature, linguistics and translation and offers a space to reflect on the post independence era production in Algeria in the aforementioned research areas. Contributions are to be written in Arabic, French and English.
Research areas include but not limited to:
Letters :
12. History, society and fiction in French written literature in Algeria.
13. Criticism of the French written literature.
14. Editorial space in Algeria.
15. English literature and civilisation.
Languages :
16. Development of linguistic studies in Algeria : contrastive linguistics, discourse analysis and pragmatics, linguistics and foreign language teaching, linguistics and translation, linguistics and lexicography, sociolinguistics, languages for special purposes, linguistics and intercultural communication, etc.
Translation :
17. The edition of translated works in Algeria.
18. Statue, role and development of translation in Algeria.
19. Translation teaching in Algeria: which curricula for which markets?
20. The impact of translation studies in Algeria.
Submission Guidelines :
21. Times New Roman characters: 12, interligne : 1.5.
22. Author’s name and date of reference is included in the text’s corpus.
23. Complete notes are to be put on the foot page.
24. Bibliographical references are to be added at the end of the article.
25. A resume of about 5 lines in the language of the article is to precede the article.
26. The number of pages is limited to ten (10).
27. Article sections are to be organized via numerals.
28. Article presentation is as follows :
Article title
First and surname
Institution
Attachment
Resume
text
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
29. Dead line for the submission of articles is the 10th of September 2013 to the following address : revuexpressions@yahoo.fr
30. Notification of acceptance on the 15 of October 2013.
31. Publishing is expected to be in the month of December 2013.
Faculté des Lettres et des Langues, Université Constantine I, Route Ain el Bey, Constantine 25017. Algérie [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Janvier 2014 :
|
Nouvelles expressions judéo-maghrébines Pour la publication : Expressions maghrébines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
http://www.ub.edu/cdona/em
Vol. 13, no 2, hiver 2014 : Appel à articles
Nouvelles expressions judéo-maghrébines
Dossier coordonné par Guy Dugas et Sonia Zlitni-Fitouri
Date l... [Afficher la suite] Expressions maghrébines
Revue de la Coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb
http://www.ub.edu/cdona/em
Vol. 13, no 2, hiver 2014 : Appel à articles
Nouvelles expressions judéo-maghrébines
Dossier coordonné par Guy Dugas et Sonia Zlitni-Fitouri
Date limite pour l’envoi des articles : 31 janvier 2014
Ce dossier se penchera de la manière la plus large sur toutes les formes d’expression de la judéité
maghrébine depuis 1990 dans la littérature, le cinéma, les arts plastiques, etc. En privilégiant les créateurs de
langue française, ce volume devrait en outre bénéficier des apports des études francophones qui se
développent en Israël, ainsi que des études de genre et des études postcoloniales. Il constituera ainsi la
première synthèse des nouvelles productions culturelles apparues depuis le dossier consacré en 1994 par la
revue Présence francophone aux littératures judéo-méditerranéennes de langue française, « ensemble
multiforme mais profondément cohérent de plusieurs centaines d’oeuvres tous genres confondus et d’auteurs
ayant pour point commun d’appartenir à des minorités juives orientales » s’exprimant le plus souvent en
diaspora. Un nouvel inventaire de cette production, faisant suite à la Bibliographie critique de la littérature
judéo-maghrébine d’expression française (1896-1990) de Guy Dugas, fera prochainement apparaître une
vitalité paradoxale de cette production.
La littérature judéo-maghrébine s’est toujours montrée attentive à l’enracinement, à l’identité, à la brûlure
des origines, mais aussi, selon l’expression d’Alain Finkielkraut, à la « formidable suprématie de ce qui a été
sur ce qui est ». Temps, histoire, identité, mémoire ; littérature de l’exil et de la nostalgie : on étudiera donc
ces différentes thématiques et leur devenir chez des écrivains, des cinéastes et d’autres créateurs s’exprimant
depuis les années 1990.
Mais une thématique ne suffit pas à faire une littérature. La mise en forme vaut aussi définition. Loin de
signer cette « mort par dissolution » de la littérature judéo-maghrébine que certains avaient cru pouvoir
pronostiquer il y a un quart de siècle, les oeuvres de la période 1990-2014 prolongent et renouvellent
profondément, dans des directions parfois annoncées, parfois au contraire inattendues, les formes et
techniques qui avaient permis de dégager une littérature judéo-maghrébine originale plus encore dans sa
forme que dans ses thématiques.
Voici quelques exemples de questions en rapport avec le thème général décrit ci-dessus, qui ne limitent pas
les travaux possibles :
-Quelles relations ce corpus des nouvelles expressions judéo-maghrébines entretient-il avec la
littérature maghrébine dans son ensemble ?
-Quelles nouvelles définitions ces textes apportent-ils aux concepts « maghrébin », « méditerranéen »
et « francophone »?
-Comment ces littératures traitent-elles des questions du cosmopolitisme et de la mondialisation ?
-Dans quelle mesure ces esthétiques sont-elles marquées par un plurilinguisme fondamental générateur
de l’identité judéo-maghrébine ?
-Quels rapports entretiennent-elles avec le folklore et les mythes de l’univers du mellah/de la hara ?
-Quels itinéraires mémoriels proposent-elles à l’heure des diasporas et des migrations transnationales ?
-Comment se rattachent-elles aux générations précédentes de littératures judéo-maghrébines ou dans
quelle mesure s’en démarquent-elles? Quelle(s) généalogie(s) des littératures judéo-maghrébines
suggèrent-elles ?
-Dans quelle mesure les notions de marocanité, tunisianité et algérianité entrent-elles en dialogue avec
une judéité plus largement définie au-delà des limites nationales ?
-Quels rapports peuvent être établis entre l’étude de ces littératures et les études postcoloniales et les
minorities studies ?
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les
notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue :
http://www.ub.edu/cdona/em#guide
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier
électronique à la présidente du comité scientifique : expressions.maghrebines@ub.edu
La section VARIA de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission)
concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts... [Réduire] |
Fin de l'appel le 24 Octobre 2013 :
|
Le malaise d’écrire: existe-t-il des antidotes ? Pour la publication : Didactiques Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : didact.med@hotmail.fr L'appel est attentif à à des contributions qui proposent des pistes didactiques en mesure d'éclairer les pratiques au niveau de l'écriture. L'écriture est considérée dans toutes ses variétés, de recherche, littéraire et non littéraire. |
Fin de l'appel le 30 Aout 2013 :
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Discours, contextes et production de sens Pour la publication : Multilinguales Numéro spécial : Discours, contextes et production de sens Descriptif du projet : MULTILINGUALES
Revue de la Faculté des Lettres et des Langues et du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira - Bejaia
Appel à contribution pour un numéro thématique
« DISCOURS, CONTEXTES... [Afficher la suite] MULTILINGUALES
Revue de la Faculté des Lettres et des Langues et du laboratoire LAILEMM (Recherche-formation en langues appliquées et ingénierie des langues en milieu multilingue) - Université Abderrahmane Mira - Bejaia
Appel à contribution pour un numéro thématique
« DISCOURS, CONTEXTES ET PRODUCTION DE SENS »
Ce numéro de la revue Multilinguales, parrainée par la faculté des lettres et des langues et le laboratoire de recherches en langues appliquées (LAILEMM) de l’université de Bejaia, est un numéro thématique intitulé : « discours, contextes et production de sens »
Cette thématique correspond à l’une des préoccupations majeures des jeunes chercheurs en langues - étrangères, secondes - maternelles, etc. - : la prise en charge du contexte dans l’analyse de la production de sens. Que leurs investigations s’inscrivent dans les sciences du langage, ou dans les sciences des textes littéraires, ou dans la didactique des langues, ou encore en traductologie, elles croisent presque toutes la question du contexte. Mais, souvent convoqué comme une évidence, sa relation au discours et son intervention dans la production/interprétation du sens ne sont pas systématiquement exploitées de façon à étayer les hypothèses de recherche. Les contributions à ce numéro traiteront de la question de la prise en charge du contexte au niveau méthodologique, à travers deux axes de réflexion :
I - Axe théorique : interroger, selon la spécialité (linguistique, littérature, didactique de la langue, traductologie), les notions de contexte/cotexte/intertexte/extra-texte, de discours, de production de sens, les rôles et les relations qu’elles entretiennent dans la production/réception de l’énoncé/énonciation.
II - Axe pratique : analyses - en linguistique, littérature, didactique, traductologie - des rapports que le discours entretient avec le contexte pour construire et produire du sens en situation.
Date limite de soumission des contributions : 31 août 2013
Publication : décembre 2013
Contact de la revue: multilinguales@yahoo.fr
Protocole de rédaction
Corps de l’article
• L’article en format Word est composé de 30.000 à 40 000 signes environ (notes et espaces compris).
• L’article est précédé d’un résumé en français et en anglais, de 700 caractères (espaces compris) chacun, et de cinq (5) mots-clefs chacun.
• l’article n’a qu’un seul auteur.
• Les marges de la page A4 sont de : 2,5 cm à droite, à gauche, en haut, en bas.
• L’alignement est justifié et les retraits sont de 1,5 cm.
• Le corps de l’article rédigé en Times New Roman, police 12, interligne simple.
• L’article a deux niveaux de titres au maximum.
• Le titre de l’article en majuscule , police 12 , en style gras, interligne 1,15 s’il est sur deux lignes.
• Les titres à l’intérieur de l’article sont non numérotés ni hiérarchisés par une police de caractère particulière : premier niveau : police 10, majuscules ; second niveau : police 12, minuscules.
• Les mentions « introduction » et « conclusion » ne doivent pas apparaître.
Notes de bas de page et références infrapaginales
• Les notes suivent une numérotation consécutive qui correspond à celle de l’appel de note dans le texte composé en chiffres arabes supérieurs (exposant) sans parenthèses
• Les notes en bas de page sont utilisées pour des informations ou des commentaires et sont rédigées en Times New Roman, police 10, interligne simple.
• Les références infrapaginales sont situées dans le corps de l’article : en fin de citation et entre parenthèses. Dans ce dernier cas, il faut indiquer l’auteur, la date, éventuellement le volume et la page renvoyant à une bibliographie située à la fin du texte : (Nom, date : p.)
Citations
• Les modifications à l’intérieur d’une citation doivent être mises entre crochets : […].
• Les citations de trois lignes et plus ne sont pas mises entre guillemets, mais saisies en corps 11, interligne simple, avec un espace avant et après la citation de 6 pts, un retrait à droite et à gauche d’1cm, et pas d’alinéa pour la première phrase.
• Pour insérer un mot ou une citation dans une autre citation : utiliser les guillemets français (« … ») pour la citation principale et les guillemets (“…”) anglais pour la seconde.
Espace insécable
• L’espace insécable doit suivre les signes de ponctuation suivants : point, virgule, point virgule.
• Un titre n’est suivi d’aucun signe de ponctuation.
Références bibliographiques en fin d’article
• La bibliographie est présentée par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Dans le cas d’une œuvre anonyme (comme les Actes de colloques par exemple), il faut tenir compte du titre de la publication. Les articles définis ou indéfinis et les particules nobiliaires ne doivent pas être pris en considération dans le classement par ordre alphabétique.
• Il faut séparer les éléments de la référence bibliographique par des virgules et la référence doit se terminer par un point.
• Le nom de l’auteur (ou des auteurs) est écrit en petites capitales.
• Le prénom de l’auteur (réduit ou non à l’initiale) suit le nom et il n’est pas mis entre parenthèses.
• Si l’ouvrage a moins de trois auteurs, il faut séparer les noms par des virgules. Si l’ouvrage a plus de trois auteurs, il ne faut mentionner que le premier suivi de la formule « et al. » en italique.
• Référence d’une contribution dans un ouvrage collectif :
1° - le nom de l’auteur ou des auteurs (en petites capitales), avec le prénom (ou l’initiale), virgule,
2° - le titre de la contribution (en romains et entre guillemets), virgule,
3° - l’indication « in » suivie du nom et prénom du directeur de la publication (en petites capitales) suivis de la mention (dir.) entre parenthèses, virgule,
4° - le titre du recueil en italiques, virgule,
5° - le lieu de l’édition (optionnel), virgule,
6°- le nom de l’éditeur commercial, virgule,
7°- la date de publication, et éventuellement le titre de la collection, virgule,
8°- la pagination de la contribution dans l’ouvrage.
• Référence d’un article dans une revue : les trois premières étapes sont identiques à celles de la contribution dans un ouvrage collectif. Elles sont suivies de : titre de la revue en italique, numéro du tome, l’année, le nom de l’éditeur et la pagination de l’article dans la revue.
• Référence électronique : elle est soumise aux mêmes règles que celles mentionnées ci-dessus, avec l’indication obligatoire de l’adresse URL à laquelle le document est accessible, mise entre crochets et introduite par la formule « disponible sur ».
Observation : n’introduire aucune autre mise en forme (encadré, soulignement,…) [Réduire] |
Fin de l'appel le 20 Juin 2013 :
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Littératures et migrations transafricaines /Transafrican migrations and African literatures Pour la publication : Etudes littéraires africaines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : - Catherine Mazauric, maître de conférences HDR en langue et littératures française et francophones, Université Toulouse-Le Mirail, catherine.mazauric@univ-tlse2.fr - Alioune Sow, Associate Professor of French and African studies, University of Florida, Descriptif du projet : Phénomène aujourd’hui présenté comme consubstantiel à la mondialisation, les migrations des pays du Sud vers le Nord tendent à occulter celles, pourtant les plus nombreuses, qui s’effectuent dans les Suds-mêmes, d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre, de la campagne à la ... [Afficher la suite] Phénomène aujourd’hui présenté comme consubstantiel à la mondialisation, les migrations des pays du Sud vers le Nord tendent à occulter celles, pourtant les plus nombreuses, qui s’effectuent dans les Suds-mêmes, d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre, de la campagne à la ville etc. À partir de la mobilité historiquement ancrée dans les sociétés ouest-africaines, le programme ANR pluridisciplinaire MIPRIMO (La migration prise aux mots) étudie, en prenant pour objet principal le récit, la circulation des imaginaires et les dynamiques sociales auxquelles elle contribue en Afrique de l’Ouest.
Le présent appel à contributions, pour un prochain dossier à paraître dans la revue Études Littéraires Africaines, propose, d’une part, d’élargir la perspective à l’ensemble de l’Afrique, et d’autre part de spécialiser le regard en interrogeant les rapports entre littératures africaines et mobilités en Afrique. Comment celles-ci sont-elles appréhendées en littérature ? Quelle est leur place dans les œuvres littéraires, quels rôles y jouent-elles ? Mais aussi, en quoi les littératures orales et écrites nourrissent-elles des représentations contribuant aux imaginaires migratoires et aux dynamiques sociales en Afrique ?
Au-delà de la représentation en littérature de différents types de mobilités transafricaines, collectives et individuelles, les contributions pourront en particulier, en articulant géopoétique et géopolitique des migrations intra-africaines, s’intéresser aux enjeux de ces mobilités pour les productions littéraires, aux liens existant entre formes narratives et restitution de l’expérience migratoire, aux nouvelles pratiques d’écritures, aux catégories de signification mises en œuvre, au rôle des discours littéraires dans la requalification des perceptions à l’égard des voyageurs, des migrants, des déplacés en Afrique, et s’attacher à des moments historiques, des ensembles littéraires qui pourront être linguistiques, sous-régionaux, etc., ou à une comparaison entre eux.
À partir de ce questionnement large, et à titre indicatif, les propositions pourraient être axées sur les sujets suivants:
- voyage et genres narratifs : on connaît les liens unissant, en plusieurs régions de l’Afrique, récits de migration et de fondation, on sait qu’il existe un rapport étroit entre voyage et épopée, voyage et récit d’aventures, mais Patrice Nganang peut-il être contredit lorsqu’il affirme (dans son Manifeste d’une nouvelle littérature africaine, p. 244) que « nous, Africains, ne voyageons pas encore : nous émigrons » ? On pourra aussi se demander dans quelle mesure la mobilité s’associe nécessairement à la narrativité, et étudier par exemple des formes poétiques en rapport avec le voyage ou le nomadisme.
- migrations singulières et modes narratifs: récit de soi et déplacements ; récits de vie et itinéraires migratoires ; formes et rôles de la mobilité intra-africaine dans un apprentissage, une formation, une œuvre…
- mobilités anciennes et contemporaines: migrations légendaires, rapport à l’Histoire, mémoire des déplacés ;
- représentations, catégorisations et interprétations : voyage, nomadisme, exil, réfugiés, étrangers, migrants et transmigrants…
- mobilités et spatialité : espaces fluides, frontières, routes, pistes, ici et ailleurs…
- moments migratoires et lieux de départ, d’arrivée, récits du chemin, récits de retour …
- contextes des mobilités : conditions géopolitiques, aires régionales et sous-régionales, environnements culturels, relations entre voyageurs, migrants et populations installées, regard du déplacé sur son lieu d’accueil ou de transit…
- nouvelles productions et nouvelle histoire littéraire,
- dialectique de la migration,
- mobilités transafricaines et littérature-monde .
Les propositions d’article, sous forme de résumé en français ou en anglais, devront être adressées simultanément, pour le 30 mars 2013 au plus tard, aux coordinateurs du dossier :
- Catherine Mazauric, maître de conférences HDR en langue et littératures française et francophones, Université Toulouse-Le Mirail, catherine.mazauric@univ-tlse2.fr
- Alioune Sow, Associate Professor of French and African studies, University of Florida, sow@ufl.edu
La présentation des articles retenus, en français ou en anglais, devra être conforme aux recommandations de la revue (voir http://www.apela.fr/la-revue/publier-dans-les-ela/).
Calendrier :
- 30 mars 2013 : date-limite pour l’envoi des propositions ;
- 30 avril 2013 : réponses du comité de sélection ;
- 21 juin 2013 : date-limite pour l’envoi des articles rédigés ;
- 20 août 2013 : retour des évaluations par le comité scientifique. [Réduire] |
Fin de l'appel le 24 Avril 2013 :
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THÉÂTRE, PLURILINGUISME, INTERCULTURALITÉ ET TRANSMISSION Pour la publication : Presses universitaires de Bordeaux Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : theatre.transmission@gmail.com Descriptif du projet : L’ouvrage collectif Théâtre, plurilinguisme, interculturalité et transmission qui sera édité par les Presses universitaires de Bordeaux souhaite accueillir tout article scientifique où le théâtre sera interrogé dans son rapport aux langues et aux cultures à travers ses enjeux de transmis... [Afficher la suite] L’ouvrage collectif Théâtre, plurilinguisme, interculturalité et transmission qui sera édité par les Presses universitaires de Bordeaux souhaite accueillir tout article scientifique où le théâtre sera interrogé dans son rapport aux langues et aux cultures à travers ses enjeux de transmission.
C’est d’abord au plus près des textes et, surtout, des pratiques scéniques qu’il conviendra de situer la réflexion. Nombre de pièces de théâtre et d’expériences performatives relèvent d’une mixité langagière, le mot langage est à entendre aussi dans le sens de langage dramatique ou scénique, au sein d’une même écriture ou performance. La scène théâtrale est donc un lieu privilégié où se rencontrent les langues et les différents modes d’expressions artistiques. Quels sont les impacts de l’hétérolinguisme sur l’écriture scénique et la dramaturgie ? Le jeu des langues sur scène constitue-t-il un moteur ou un frein à la création, à la mise en scène ou au jeu théâtral ?
Aussi, les langues en scène, selon les choix effectués et les dispositifs établis, dotent le théâtre d’un fort potentiel de transmission éducative et d’action politique. Elles sont susceptibles de transmettre un contenu culturel et d’exprimer une histoire riche en significations. La scène peut aussi s’avérer un lieu de métissage culturel et artistique dans lequel se croisent, s’enchâssent et se confrontent différentes façons d’appréhender le monde et d’exprimer l’altérité. La transmission qui s’opère via le théâtre et qui cible un public donné à un moment donné, peut aussi être génératrice d’une interaction entre deux ou plusieurs identités.
Synthèse des axes d’études proposés :
1. Mixité langagière dans le théâtre francophone
(études d’œuvres, de pratiques scéniques et de leurs réceptions)
2. Impacts de l’hétérolinguisme sur l’écriture scénique et dramaturgique
3. Enjeux des langues en scène : transmission, esthétique ou politique
4. Le corps en scène au théâtre d’une culture à l’autre
5. Le corps en tant que langue en scène ; rapport corps et langue au théâtre
6. L’enseignement du théâtre face aux pratiques pédagogiques traditionnelles
7. L’interrogation du théâtre et de ses pratiques par l’enseignement du théâtre
8. L’interculturalité comme moteur et enjeu créatifs
Les articles de 30 000 signes maximum, accompagnés d’une bibliographie et d’une courte présentation du rédacteur, doivent être envoyés pour le 25 avril 2013 (Pour la présentation de l’article, veuillez télécharger les normes de publication des Presses Universitaires de Bordeaux à cette adresse : http://pub.u-bordeaux3.fr/index.php/regles-publication ( document « règles de publication).
Toute utilisation d’image ou de figure doit absolument être accompagnée d’autorisation de reproduction sauf quand il s’agit de documents personnels ou faisant partie du domaine public.
l’adresse : théâtre.transmission@gmail.com. Après expertise du comité de lecture, les auteurs des articles retenus seront avisés d’ici le 10 mai 2013, la publication de l’ouvrage étant prévue pour juin 2013 aux Presses Universitaires de Bordeaux.
Direction de l’ouvrage collectif : Yamna Abdelkader, Omar Fertat (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3) et Sandrine Bazile (Université de Montesquieu Bordeaux 4)
Pour toute information, contactez : theatre.transmission@gmail.com [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Septembre 2013 :
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Littérature mauritanienne francophone Pour la publication : Interculturel Francophonies Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : mbouhseta@yahoo.fr ; babathiss@yahoo.fr Descriptif du projet : Descriptif du projet :
Appel à contribution pour un numéro spécial d’Interculturel Francophonies : la littérature mauritanienne francophone Considérée, à tort ou à raison, comme un « trait d’union » entre l’Afrique subsaharienne et le Maghreb, la Mauritanie est constituée par une m... [Afficher la suite] Descriptif du projet :
Appel à contribution pour un numéro spécial d’Interculturel Francophonies : la littérature mauritanienne francophone Considérée, à tort ou à raison, comme un « trait d’union » entre l’Afrique subsaharienne et le Maghreb, la Mauritanie est constituée par une mosaïque de peuplements négro-africains et arabo-berbères. Mais elle a été également une colonie française comme tous les pays qui l’entourent : le Sénégal, le Mali, le Maroc ou l’Algérie. Contrairement à ces pays qui ont connu leurs premières œuvres littéraires francophones bien avant les indépendances, ce n’est que cinq ans après la sienne que la Mauritanie a vu sa première œuvre publiée: Poèmes peul modernes (1965) d’Oumar Bâ. Depuis, l’observateur attentif ne peut manquer de constater un véritable engouement pour l’écriture qui à amené les chercheurs en la matière à souligner l’émergence de la littérature mauritanienne de langue française. Les auteurs, qu’ils soient poètes, romanciers dramaturges, essayistes, chroniqueurs ou conteurs ne semblent poser aucune limite à leur champ d’investigation. De nombreux sujets sont abordés dans leurs textes. De la négritude aux événements de 1989, en passant par l’esclavage, la cohabitation conflictuelle ou encore les valeurs structurantes des sociétés mauritaniennes, tout est évoqué, souvent avec passion, parfois avec virulence mais toujours avec une sensibilité littéraire indéniable. C’est donc pour contribuer à faire connaitre davantage cette littérature en dehors des frontières mauritaniennes où elle est restée plus ou moins confinée, que la revue Interculturel Francophonies (Lecce, Italie, Alliance Française de Lecce) a décidé de lui consacrer un numéro prévu fin 2014. Axe 1 : Approche diachronique des textes littéraires mauritaniens Il s’agira dans cette option d’étudier les textes en relation, non pas seulement avec le contexte national et international de leur production mais aussi au point de vue du dialogue inter genre ou tout simplement de l’intertexte. Les premiers écrivains (Oumar BA, Assane Diallo) ont-ils été une source d’inspiration des générations de poètes suivantes ? Ou alors leur leadership littéraire national a t-il été submergé par les barons de la poésie africaine que furent Césaire, Senghor et Damas ? Existe-t-il un angle de lecture permettant d’envisager les textes mauritaniens comme un système homogène de valeur ? Une périodisation de la littérature mauritanienne francophone est-elle pertinente ? Si oui selon quels critères ? Peut-on déjà déterminer une évolution dans l’écriture des deux grands genres littéraires francophones que sont la poésie et le roman ? Axe 2 : Esthétique dans la littérature mauritanienne IL est intéressant d’analyser les textes au point de vue de leur particularité esthétique. La multiculturalité et le plurilinguisme mauritanien semblent se traduire dans la création littéraire mauritanienne par une hybridité appréhensible dans plusieurs dimensions. Aussi est-il pertinent d’interroger les phénomènes d’interférences entre les littératures orales traditionnelles exprimées dans les langues poular, soninké , wolof et hassania, d’une part, et l’écriture francophone d’autre part. Par ailleurs, existe-t-il au sein des différents genres des changements esthétiques suffisants permettant d’affirmer l’existence d’une véritable évolution poétique ? Axe 3 : Espace et champ littéraire : Pourraient être abordées dans cet axe les questions relatives à l’édition, la consécration et la réception des œuvres. Quels liens l’émergence de cette littérature et sa faible diffusion entretiennent-ils ? Quelles sont les stratégies éditoriales des auteurs ? Peut-on même parler d’un champ ou d’un espace littéraire mauritanien ? Comment cette littérature s’est elle fait connaitre et se fait-elle connaitre aujourd’hui ? En résumé, il s’agit de proposer des contributions sur les thèmes suivants : - Une histoire de la littérature mauritanienne francophone - Les phénomènes d’intertextualité dans la littérature mauritanienne francophone - L’espace et le champ littéraire mauritanien : édition, consécration, réception, journalisme culturel - Questions de genres dans la littérature mauritanienne, - Littérature mauritanienne francophone et langues mauritaniennes (de l’intertextualité à l’interférence) - Littérature mauritanienne francophone et oralité - Phénomènes d’intertextualité dans la littérature mauritanienne francophone - Littérature mauritanienne entre imaginaire et réalité - Une littérature de trait d’union entre l’Afrique subsaharienne et le Maghreb ? - La littérature francophone sur la Mauritanie : récits de voyage, romans, poésies. - La langue française en Mauritanie : historique, enjeux, perspectives… Les chercheurs intéressés sont invités à faire parvenir leur article avec les mots clés, le nom, le statut, l’institution de rattachement et une notice biobibliographique avant le 1er octobre 2013. à M’bouh Seta Diagana : mbouhseta@yahoo.fr Mamadou Kalidou Bâ : babathiss@yahoo.fr Les articles retenus par le comité scientifique et les coordinateurs du numéro doivent être impérativement rendus (via e-mail aux adresses sus-indiquées), suivant les normes rédactionnelles ci-dessous, avant le 1er avril 2014. *Normes rédactionnelles -- Feuillet dactylographié: 2800 caractères par page, espaces inclus. -- Les textes ne doivent pas dépasser les treize pages pour chaque collaborateur (ensemble du numéro, pp. 250 environ). -- Utiliser le caractère Times New Roman -- la correction des épreuves sera faite d'office par la rédaction -- Titre centré, en petites majuscules, noir, corps de 14 points. -- Auteur de l'article, à gauche, corps de 12 points. -- Épigraphe (éventuellement) à droite, corps de 11 points. -- Le texte doit avoir un corps de 12 points. La première ligne est indiquée sans alinéa; par la suite, chaque fois qu'il faut aller à la ligne, le retrait est de 0,3 cm. -- Dans le texte et dans les notes les titres des volumes, des articles de revues, des manifestes littéraires seront indiqués en italique. Les noms des revues et des journaux en caractères normaux, entre guillemets (« »). Les titres des poésies ou des textes en prose faisant partie d'un recueil et les titres des chapitres d'un volume seront mis en italique. -- Mettre une majuscule à la première lettre des noms de mouvements (ex.: Surréalisme). -- Pour les citations brèves, on observera toujours le critère suivant: ouvrir les guillemets « citation, fermer les guillemets », numéro de la note, en ordre croissant, en exposant, sans parenthèses. -- Les citations longues (vers ou prose) doivent être indiquées avec 0,3 cm. de retrait par rapport au texte, sans guillemets, séparées du texte, avant et après, par une ligne, avec un corps de 11 points. -- Les coupures dans les citations seront indiquées par trois points entre crochets […]. En revanche, les trois points seuls indiquent que la suspension figure dans le texte original. N'indiquer en aucun cas une coupure initiale ou finale à l'aide de trois points de suspension entre parenthèses (on présume en effet que l'auteur cité n'est pas un écrivain de fragments - dans le cas contraire, il serait bon de le préciser). -- Œ, œ doivent être écrits correctement. -- Dans le texte, les noms des auteurs seront indiqués en entier: Breton ou André Breton (en aucun cas A. B.). -- Dans les notes, les noms des auteurs seront en petites majuscules précédés de l'initiale du prénom suivie d'un point (mais, attention, pour Charles : Ch., pour Philippe : Ph.). -- Dans les notes, indiquer le lieu d'édition, suivi du nom de l'éditeur et de l'année de parution. Pour indiquer la même œuvre dans la note immédiatement successive utiliser uniquement Ibid. (s'il s'agit de la même page ou si les pages sont différentes). -- Les notes devront figurer à la fin de l'article, avant la bibliographie éventuelle --La BIBLIOGRAPHIE éventuelle doit être en corps de 11 points. Utiliser les petites majuscules pour les noms des auteurs. Exemple : -DIOP B. B., Murambi, le livre des ossements, Paris, Stock, 2000 --Avec leur article, les auteurs doivent envoyer une fiche bio-bibliographique (une douzaine de lignes) indiquant leur statut, leur domaine de recherches, leurs publications les plus significatives et leurs projets de recherche en cours et/ou à venir. Exemples: M. DENIS, Charmes et leçons de l'Italie, Paris, Colin, 1933, p. 55. Ibid. H. MILLER, Rimbaud, « Bérénice », II, 2, mars 1981, p. 9. Le nom des collections doit être indiqué après la maison d'édition, entre guillemets « » : ex.: W. BENJAMIN, Critiche e recensioni, Torino, Einaudi, «Paperbacks», 99, 1979, p. 41. [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Mars 2013 :
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Revue de La Coordination des Chercheurs sur les Littératures Maghrébines et Comparées Pour la publication : Littérature Maghrébine et Comparée Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : mdarhriaa@gmail.com * rizki112003@yahoo.fr Descriptif du projet : Argumentaire
La CCLMC consacre le numéro 7 de sa revue aux soubresauts socio-politiques et leur impact sur les médias et la (les) littérature(s). Au vu de l\'intérêt de la problématique
proposée dans ce numéro, les questions suivantes, entre autres, pourront servir de base à la réflexi... [Afficher la suite] Argumentaire
La CCLMC consacre le numéro 7 de sa revue aux soubresauts socio-politiques et leur impact sur les médias et la (les) littérature(s). Au vu de l\'intérêt de la problématique
proposée dans ce numéro, les questions suivantes, entre autres, pourront servir de base à la réflexion :
-Quelle est la perception des évènements dit « Printemps arabe » dans les médias nationaux et internationaux : est-ce que la vision est similaire ou différentes, et en quoi?
-Quelles sont les retombées de ces évènements sur la littérature : au Maghreb, dans le monde arabe mais aussi dans le monde ?
-Y a-t-il un impact sur la pensée (philosophique, socio-politique, religieuse,...) ?
-Dans quelle mesure, sur ces évènements, médias et littératures se rapprochent et/ou se distinguent ?
-A l\'examen de ces évènements, a-t-on une distance critique, ou est-on conditionné par les médias ?
-Qu\'est-ce que, dans ces évènements, a retenu la littérature ?(les thèmes fondamentaux ; de quels points de vues sont-ils examinés? Est-ce que ces évènements ont permis de repenser la vision que l\'on a sur le monde arabe?)
-Est-ce que cela a touché la forme (genres nouveaux? Styles ? Modes d\'expressions
nouveaux (blogs, slogans, etc.) ? Expressions à valeur pragmatique ? ...). Y voit on un renouveau de l\'écriture ? (comme par le passé : Kateb Yacine, D. Chraïbi,... au
Maghreb).
-Il existe des événements capitaux qui bouleversent la vision d\'une littérature nationale : est ce que le dit «Printemps arabe » fait partie de ces évènements ?
-Y a-t-il une visibilité nouvelle du monde arabe et du Maghreb dans la littérature internationale à partir de ces évènements ?
-En quoi ces évènements diffèrent de ceux marquant les soulèvements populaires dans le passé (au Maghreb et dans le monde arabe ; en Europe...) ?
-Y a-t-il possibilité d\'études comparées portant sur ces évènements dans les médias et la littérature (cas concrets) ? [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2013 :
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Revue italienne d'études françaises n. 3 Pour la publication : Revue italienne d'études françaises Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : rief.redaction@gmail.com Descriptif du projet : La REVUE ITALIENNE D'ETUDES FRANÇAISES paraît une fois par an en ligne à l'adresse http://www.rief.it
Vous êtes invités à nous envoyer vos articles, portant sur la littérature française, les littératures francophones, la langue et la linguistique française avant le 30 juin. Avant d'être ... [Afficher la suite] La REVUE ITALIENNE D'ETUDES FRANÇAISES paraît une fois par an en ligne à l'adresse http://www.rief.it
Vous êtes invités à nous envoyer vos articles, portant sur la littérature française, les littératures francophones, la langue et la linguistique française avant le 30 juin. Avant d'être acceptés, les articles sont soumis à l'examen de deux lecteurs anonymes. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Mars 2013 :
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Francophonie maghrébine - Prophétismes Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : journeeprophetismes@gmail.com Descriptif du projet : Prophétismes ou discours de l'entre deux voix
Étymologiquement, le prophète est tout autant celui qui dit que celui par lequel le discours d'un autre – voire du grand Autre – se dit. Détenteurs d'un discours critique à l'endroit du présent qui le détermine et annonciateurs d'un av... [Afficher la suite] Prophétismes ou discours de l'entre deux voix
Étymologiquement, le prophète est tout autant celui qui dit que celui par lequel le discours d'un autre – voire du grand Autre – se dit. Détenteurs d'un discours critique à l'endroit du présent qui le détermine et annonciateurs d'un avenir, les prophètes, de Moïse à Mahomet, érigent la voix en Loi. Dans le cadre de cet appel – qui fait suite à la journée d’études organisée le 24-nov.12 –, nous considérons le prophétisme dans son sens le plus large, comme un phénomène qui « recouvre tout le vaste champ d'expériences humaines qui s'étend de la magie à la mystique » selon l'expression d'André Neher. Tantôt polysémique, tantôt polyphonique, le discours du prophète mêle sacré et politique, et, à ce titre, institue une parole de l'entre-deux.
Cette figure ambivalente apparaît de manière récurrente dans les littératures francophones, et ce, tant dans les espaces à dominante musulmane que dans les zones christianisées. La présence de ces personnages, qu'ils soient présentés comme des fous, des guides spirituels ou des charlatans, reflète par bien des aspects un environnement sociopolitique particulier, marqué par l'hybridité. Ainsi, au sein du roman ben jellounien Moha le fou, Moha le sage, le protagoniste est celui qui, « assailli de messages et d'informations », dit tout. Ici, la folie est en première instance assignée à un discours de vérité : Moha est le seul à entendre les paroles des muets et des morts et, à ce titre, à pouvoir les transmettre.
L'Etat, par delà les décolonisations, nous est donné à lire par le prisme de toute une série de tensions. La tradition s'oppose à la modernité, dictature et théocratie servent de contrepoint à la démocratie, l'unité nationale se heurte à la pluralité des communautés, etc. Conséquemment à l'hybridité de ces structures et au rapport singulier qu'elles instituent avec l'individu, c'est bien la place de ce dernier qui est interrogée. Dissidence, blasphème, et écart se révèlent alors constitutifs de sa singularité et de sa construction identitaire.
Loin de déroger à l'hybridité ambiante, le discours prophétique révèle son caractère pluriel à différents niveaux. S'il est porteur d'une parole à l'interstice du sacré et du politique, il se soutient par ailleurs d'une langue où créolisation et diglossie participent de la tension qui le détermine. Son fonctionnement est à l'image des poétiques prophétique et propagandiste qui s'entremêlent, se chevauchent, ou se concurrencent au sein de ces productions. Si le genre biographique de la Sîra ne manquait pas d'indiquer, notamment, le caractère interstitiel de cette parole prophétique, cette « bio-histoire fondée sur le paradigme de la vie du prophète en tant que modèle et référence auxquels l'altérité et les temporalités de l'histoire se trouvent subordonnées » ne manque pas d'inspirer des productions plus récentes ; ainsi notamment du récit Le Silence de Mahomet, de Salim Bachi. Cette imbrication du religieux et du politique, présente dans le genre de la Sîra, a également été mise en évidence dans le domaine de l'anthropologie. De nombreux auteurs, comme Jean-Pierre Dozon dans La Cause des prophètes ou encore Joseph Tonda dans La guérison divine en Afrique centrale, ont mis en évidence ce lien, ainsi que l'importance des prophètes. Nous voudrions nous servir ici des prophètes littéraires comme lieu d'une hybridation méthodologique, d'une transdisciplinarité fructueuse. Cette approche permettra de questionner la singularité, supposée, du rapport au monde, au politique, à l'évènement et à la langue, au sein de productions francophones du Maghreb.
Cet appel à contributions, pour un ouvrage à paraître à la fin de l’année 2013, propose de questionner les prophétismes comme discours de l'entre-deux voix au sein de productions variées. A ce titre, les communications pourront aussi bien porter sur des textes littéraires (sans aucune restriction générique) que sur les arts plastiques, ou encore le cinéma, etc. francophone du Maghreb.
Les articles (d’environ 30 000 signes) devront comporter un résumé, une bibliographie, le nom de l’auteur et de son institution. Les articles, rédigés en Times corps 12 interligne simple, seront à adresser à l'adresse : journeeprophetismes@gmail.com
Date limite : 30 mars 2013.
Organisateurs : Ecole doctorale 120 & Centre d'Etudes et de Recherches Comparatistes (CERC)
Tumba Shango Lokoho, Louiza Kadari, Pierre Leroux [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2013 :
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L’ÉCRITURE DE L’ESPACE ET ESPACE DE L’ÉCRITURE DANS LES LITTÉRATURES FRANCOPHONES ET MÉDITERRANÉENNES Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : ataladz@yahoo.fr Descriptif du projet : Appel à contribution pour un ouvrage collectif
PNR : Les représentations linguistiques et socioculturelles des imaginaires méditerranéens
L’écriture de l’Espace et espace de l’Écriture dans les littératures francophones et méditerranéennes
Argumentaire
Si le terme « écriture » ... [Afficher la suite] Appel à contribution pour un ouvrage collectif
PNR : Les représentations linguistiques et socioculturelles des imaginaires méditerranéens
L’écriture de l’Espace et espace de l’Écriture dans les littératures francophones et méditerranéennes
Argumentaire
Si le terme « écriture » est inhérent à la réflexion sur la littérature depuis son antique institutionnalisation [Cf.
passage de l’oral à l’écrit], le concept « espace » demeure une exhortation assez particulière pour la relance
de l’activité « lectorale » de l’« Imaginaire », qui s’explique par la prospection liminaire de l’activité «
scriptorale » de l’objet littérature, d’où l’affrontement perpétuel du couple Ecrivain-Lecteur selon les
stratégies de l’intangible et du stéréotype.
Formellement, les hypothèses les plus admises sur la notion d’« espace » réfèrent non seulement au corps
des textes répartis sur l’in-folio des oeuvres scripturaires, avec tout leur cortège de syndromes de « page
blanche », mais aussi à l’élément extra-textuel concrètement observable, qui fascine les écrivains.
Cette réflexion sur l’« écriture » et l’« espace » qui s’inscrit doublement dans le cadre de l’analyse littéraire
rejette toute restriction et ne se limite pas à la simple élucidation du processus de composition d’un texte.
Dans cette perspective, deux axes d’étude y affèrent :
1ère : elle devrait, outre nos interrogations sur la forme du récit, porter sur les éléments spécifiques,
inhérents aux affects et à la curiosité du lecteur qui appréhende le fait littéraire comme une activité aussi
bien ludique que culturelle et symbolique ;
2ème : elle nous permettrait, postérieurement à une approche systématique de l’énonciation, de pénétrer
dans l’espace de la langue en emploi selon des procédés sociologiques et / ou anthropologiques.
L’invitation au débat sur cette problématique qui anime la controverse universitaire, implique aussi bien les
enseignants que les jeunes chercheurs.
Les collègues désireux de participer sont priés d’envoyer leurs propositions avant le 30 juin 2013 à l’adresse
électronique suivante : ataladz@yahoo.fr [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Mars 2013 :
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L’INVENTION D’UNE LANGUE LITTÉRAIRE DANS UN MILIEU PLURILINGUE Pour la publication : SOCLES- Revue de SOCiolinguistique et de sociodidactique des LanguES du Laboratoire de Sociolinguistique et de Sociodidactique (LISODIP) de l’ENS de Bouzaréah, ALGER Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : enslabo@yahoo.fr Descriptif du projet : à paraître en juin 2013
Directrices de publication : Pr. Attika-Yasmine Abbès-Kara et Pr. Malika Kebbas
Date limite : 31 mars 2013
Argumentaire
Réfléchir sur l’usage de la langue française chez les écrivains algériens n’est pas une question nouvelle pour
tout chercheur s’intéress... [Afficher la suite] à paraître en juin 2013
Directrices de publication : Pr. Attika-Yasmine Abbès-Kara et Pr. Malika Kebbas
Date limite : 31 mars 2013
Argumentaire
Réfléchir sur l’usage de la langue française chez les écrivains algériens n’est pas une question nouvelle pour
tout chercheur s’intéressant au domaine de la littérature francophone. Le sujet suscite toujours autant
d’interrogations. Comment ne pouvons- nous pas revenir sur un tel sujet si l’écrivain algérien francophone le
pose lui-même ? Ce dernier se trouve ainsi au coeur d’une problématique qui n’est pas des plus faciles à
saisir, celle qui s’interroge sur la définition même du sujet bilingue. Qu’est-ce qu’un sujet bilingue ? Il est clair
que nous ne pouvons pas donner une réponse définitive à une telle question. Bien des recherches ont été
menées par des spécialistes, que ce soit dans le domaine de la linguistique ou celui de la littérature, dans le
FRAMONDE - 17 décembre 2012 - page 14 sur 25
but de rendre claire la notion du sujet bilingue. Mais aucune n’est arrivée à en donner une définition
concluante. Au contraire, les différentes recherches soulignent plutôt l’ambiguïté d’une telle notion, en
cherchant non pas à la définir mais à rendre compte de tout ce qu’elle engendre comme interrogations.
Edouard Glissant formule ainsi la problématisation du sujet bilingue : « Comment être soi sans se fermer à
l’autre et comment consentir à l’autre, à tous les autres sans renoncer à soi ? »
L’écrivain algérien, dit d’expression française, répond en quelque sorte à la question telle que posée par
Edouard Glissant. Il est sujet bilingue mais pas n’importe lequel ; il est désormais un écrivain et est par là
même considéré comme un être à part. Un être qui par son écriture est à la recherche d’un quelque chose
qu’il ne peut définir. Ce quelque chose qui le fait vivre parce qu’il lui permet d’écrire. « Quand on vit, il faut
créer », écrit Mohammed Dib. Il ne s’agit pas pour nous ici de définir ce qu’est l’écriture mais nous soulevons
cette question car nous pensons que nous ne pouvons réfléchir sur l’écrivain algérien, en tant que sujet
bilingue, si nous ne nous intéressons pas à lui, avant tout, dans son travail d’écrivain. Nous pensons même
que si nous voulons comprendre la situation de tout sujet dit « bilingue », nous devons particulièrement nous
intéresser à tout ce qui fait de son texte un texte littéraire.
En d’autres termes, notre intérêt n’est pas tant de voir pourquoi l’écrivain algérien francophone écrit dans la
langue française mais plutôt ce que cette langue représente dans l’oeuvre tout en étant imprégnée d’une
langue autre, la langue « maternelle ». Nous ne pourrons répondre à une telle question si nous ne nous
appuyons pas essentiellement sur le texte dans toute sa littérarité. L’écriture dite bilingue paraît dans une
certaine mesure « double » mais elle n’appartient qu’à un seul être : l’écrivain.
Nous dirons donc que la question du bilinguisme concerne de nombreuses personnes en Algérie ; mais cette
situation se présente de manière très particulière en ce qui concerne l’écrivain qui utilise la langue pour la
recréer, la réinventer en quelque sorte. On pourrait ainsi faire une part à la création d’une langue littéraire,
commune ou individuelle, qui s’écrirait dans le code de la langue générale, française, arabe, amazigh… Cela
permettrait de sortir un peu des questions ressassées. Quelle est la ou les langues littéraires qui s’inventent
dans un contexte de bilinguisme ? Il serait intéressant de voir comment les romanciers algériens
francophones se situent par rapport à cet héritage français et comment ils inventent leur propre langue
littéraire.
Axes de recherche :
-L’écriture comme quête de soi au coeur de la problématique de la littérature algérienne francophone.
-Langage littéraire/persité langagière.
-Le bilinguisme d’écriture : une nécessité ou un choix.
-Ecrivain bilingue et auto-traduction.
-Peut-on parler de l’invention d’une langue littéraire, c’est-à-dire d’un code commun aux écrivains de langue
française ? Ou doit-on au contraire valoriser les procédés stylistiques de chacun ?
Modalités de soumission
Les propositions d’articles seront d’une longueur maximale de 35 000 caractères-espaces (bibliographe
comprise), police Times New Roman 11 pts, texte justifié à droite et à gauche, interligne simple, marges à 2
cm de chaque côté de la page (feuille de style intégrée dans le présent fichier) et doivent être envoyées,
avant le 31 mars 2013, à l’adresse électronique suivante : enslabo@yahoo.fr [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Mars 2013 :
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LA LANGUE FRANÇAISE N’EST PAS LA LANGUE FRANÇAISE Pour la publication : LHT (Littérature Histoire Théorie) Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : Samia Kassab-Charfi (samiakassab@yahoo.fr), Myriam Suchet (myriam.suchet@univ-paris3.fr) et Jean-Louis Jeannelle (jeannelle@fabula.org) Descriptif du projet : « La langue française n’est pas la langue française : elle est plus ou moins toutes les langues internes et
externes qui la font et la défont » (Abdelkébir Khatibi, « Bilinguisme et littérature », dans Maghreb pluriel,
Paris, Denoël, 1983, p. 188)
La lecture des textes francophones s... [Afficher la suite] « La langue française n’est pas la langue française : elle est plus ou moins toutes les langues internes et
externes qui la font et la défont » (Abdelkébir Khatibi, « Bilinguisme et littérature », dans Maghreb pluriel,
Paris, Denoël, 1983, p. 188)
La lecture des textes francophones s’est trouvée renouvelée par les études dites « postcoloniales » au-delà
des résistances institutionnelles et des barrières disciplinaires. Qu’on lise une pièce de théâtre québécoise,
une oeuvre-palimpseste du Maghreb, un roman des Antilles, des Afriques ou d’ailleurs, on y entend des voix
d’une tessiture inouïe, qui infléchissent la langue jusqu’à ce qu’elle ne soit plus ni tout à fait la même ni tout à
fait une autre.
Ce numéro invite à explorer l’étrangeté familière du français dans des textes littéraires habités par
l’imaginaire de toutes les langues du monde. Aussi est-ce peut-être la désapparition (Glissant) de la langue
française qui est à interroger ici ; non sa disparition mais sa diffraction féconde. Assurément, l’idée de la
langue comme bloc monovocal, renvoyant à un univers de connaissance à peu près homogène ou perçu
comme tel, est contestée dans ces littératures. Non que la langue française, dans un contexte de
globalisation effrénée, soit condamnée à s’éclipser face à l’anglais ou à l’espagnol. Mais il y a lieu, à un
moment où l’on ne peut plus envisager la langue comme véhicule universel, d’étendre ces langues qui
s’infiltrent sous la langue d’écriture et en modifient le profil. Les procédés d’hétérolinguisme, d’effacement,
d’emphase, de dédoublement, de pseudo-traduction, de polyphonie, pour n’en citer que quelques-uns,
nécessitent d’être examinés comme des modes de transformation menant à une pluralisation de la norme
linguistique et ainsi à l’apparition d’une langue singulière.
FRAMONDE - 17 décembre 2012 - page 12 sur 25
On pourra se poser les questions suivantes, qui n’ont pas prétention à l’exhaustivité :
- Selon quelles modalités et par quels procédés l’écriture en langue française fait-elle cohabiter les idiomes
en elle ? Cette hospitalité en fait-elle une « langue-monde » ?
- Comment concevoir qu’une langue souterraine travaille en résistance dessous la langue d’écriture ? Par
quelles stratégies l’opération de lecture peut-elle la rendre « reconnaissable », en identifiant son degré de
présence par-delà son incorporation dans la langue d’écriture ?
- De quelle manière peut-on rendre intelligible au lecteur le dialogisme actif qui s’établit entre les langues
dans la langue ?
- Quelle est la fonction jouée par la (non)traduction dans l’avènement d’une langue différemment
accentuée ?
- Peut-on déplacer le lexique de l’« appropriation » pour se dégager de la logique qui fige les langues en
biens patrimoniaux ? Un tel déplacement conduit-il à reconfigurer les tracés identitaires entre « soi » et «
l’autre », à penser autrement qu’être ?
- Est-il possible de rajouter aux niveaux déjà existants de l’analyse stylistique d’un texte un niveau non
immédiat, où l’intonatif par exemple – ce que Colette Fellous appelle la matière de la langue – serait à
prendre en compte ?
- Dans quelle mesure la pluralisation de la norme linguistique fonctionne-t-elle comme le tissu conjonctif d’un
nouveau mode de récit – « Un mot, déjà deux, déjà un récit » (Abdelkébir Khatibi, Amour bilingue - 1983) ?
D’un point de vue méthodologique, on acceptera aussi bien des approches monographiques que
comparatistes, en privilégiant les analyses de détail qui feront ressortir des effets de contraste entre une
représentation du « génie » du français et un imaginaire ouvert de la langue. Les outils employés pourront
relever de la linguistique, de la théorie de l’énonciation ou de la stylistique comme de la théorie et de
l’histoire littéraires au sens large, le principe étant de déjouer les perspectives prescriptives et normatives
pour s’intéresser à la matérialité des formes et esquisser des pistes interprétatives sur les oeuvres.
Les articles proposés sont à faire parvenir avant le 15 mars 2013 à Samia Kassab-Charfi
(samiakassab@yahoo.fr), Myriam Suchet (myriam.suchet@univ-paris3.fr) et Jean-Louis Jeannelle
(jeannelle@fabula.org) : ils seront soumis, anonymement, selon le principe de la revue, au comité de lecture
de la revue. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Decembre 2012 :
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Pour un plurilinguisme algérien intégré Approches critiques et renouvellement épistémiques Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : ibtissemchachou@yahoo.fr Descriptif du projet : La question des langues en Algérie a, depuis l’indépendance du pays, été prise dans l’étau des idéologies souvent contraires qui animent diverses sensibilités politiques et universitaires. L’état de la réflexion sur les langues, sur leurs statuts, les rapports que l’on fait entrete... [Afficher la suite] La question des langues en Algérie a, depuis l’indépendance du pays, été prise dans l’étau des idéologies souvent contraires qui animent diverses sensibilités politiques et universitaires. L’état de la réflexion sur les langues, sur leurs statuts, les rapports que l’on fait entretenir entre elles, les enjeux liés à leurs dénominations/reconnaissance, impliquent un cadrage méthodologique et épistémologique à même de permettre d’assumer dans le domaine universitaire des positions claires et scientifiquement argumentées sur les fonctions que des politiques linguistiques et éducatives gagneraient à adopter en tenant compte de la complexité et des spécificités du terrain algérien (Dourari 2002) (Morsly 2012). En effet, à l’insuffisance de travaux critiques en la matière (Morsly 2012), s’ajoute une absence de démarches engagées et interventionnistes qui relèveraient d’une sociolinguistique appliquée qui s’apparenterait à une recherche utile où des diagnostics critiques seraient à établir et des préconisations concrètes à proposer. L’objectif est de dépasser l’écueil des considérations d’ordre idéologique et d’oser des perspectives novatrices qui permettent de réfléchir à une prise en charge institutionnelle des langues maternelles, de l’arabe algérien et des langues berbères, de penser et/ou de repenser le statut et le rôle du français au sein de la société et des institutions officielles, celui de l’arabe algérien ou du « maghribi » (Elimam 2002), sa place à l’école, ceux des langues berbères, de l’arabe institutionnel et de la variation de manière générale. Certains discours universitaires se limitent à la description des pratiques effectives sans aller plus avant dans le traitement des questions statutaires liées aux langues premières notamment. Quelle « sociodidactique » (Rispail 2008) est à faire pour apporter des réponses à ces questions ? Il convient de s’interroger également sur le traitement réservé au français, de savoir si nous sommes en présence d’un « français parlé d’Algérie » (Queffélec et al. 2002) (Bensekat 2012) ou d’un « français parlé en Algérie » (Morsly 1983) (Yasmina-Benchefra, 1992) (FPA)? D’un « arabe algérien » ou d’un « maghribi » ? Si l’arabe institutionnel gagne à rester « langue des autres matières » ou langue enseignée comme « matière » (Fleming 2009) ? Quels sont les outils théoriques qui autorisent la classification/catégorisation de ces pratiques linguistiques, diverses et complexes, en termes d’approches stratifiées et de continuums (Kouloughli 1996) ? Quelle pertinence à employer des notions telles que « demilinguisme », « semilinguisme », « analphabétisme éclaté »…etc. ? Est-il envisageable d’œuvrer à un plurilinguisme intégré à l’école tout en continuant de réserver un traitement -d’abord universitaire puis politique- inégalitaire aux diverses langues pratiquées en Algérie ? Convient-t-il pour ce faire d’approfondir la réflexion sur une didactique de ces langues intégrée à l’école (Roulet 1980) (Rispail 2005) et contextualisée (Blanchet & Asselah-Rahal 2008) ? Quels enseignements/conséquences sont à tirer d’autres situations comparables, de par leur complexité et à partir des mêmes problématiques, à la situation sociolinguistique algérienne ? La sociolinguistique et les politiques linguistiques vont-t-elles toujours de pair avec le plurilinguisme (Chaudenson 1991) ? Comment tirer profit de ce plurilinguisme ? Par le développement culturel et la croissance économique (Benhouhou, 2010) et la prise en compte des pratiques sociales ? Deux aspects se dégagent de cet argumentaire : Le premier est réflexif, il interroge les concepts et les notions – Le travail et ou re-travail sur les concepts et les notions ne peut se faire qu’à partir d’une connaissance approfondie des pratiques et représentations linguistiques, c’est-à-dire à partir d’une analyse systématique et rigoureuse de la complexité plurilingue (Morsly)-, le deuxième aspect, lui, est interventionniste, et sollicite des préconisations ainsi que des remédiations aux préjudices que charrie une situation de non-gestion du plurilinguisme dans le contexte qui est le nôtre.
Nous vous invitons donc à participer à ce débat par des écrits scientifiques que l’on publiera sous forme d’articles dans un ouvrage collectif sous les axes suivants :
Axe 1 : Sociolinguistique algérienne : Bilans et perspectives critiques.
Axe 2 : Revue et déconstruction critique des concepts liés au terrain maghrébin.
Axe 3 : Politiques linguistiques et éducatives en Algérie.
Axe 4 : Langues premières, citoyenneté et identités socioculturelles.
Axe 5 : Didactique du plurilinguisme et enseignement des langues premières/scolaires.
Axe 6 : Pratiques plurilingues en milieux ordinaire et éducatif algériens.
Axe 7 : Pratiques artistiques et littéraires innovantes.
Bibliographie
Asselah-Rahal, S. (2001) : « Le français en Algérie, Mythe ou réalité? », communication proposée lors du IXème sommet de la francophonie, " Ethique et nouvelles technologies: l'appropriation des savoirs en question», les 25 et 26 Septembre. Beyrouth.
Bensekat, M. (2011) : « Le français conversationnel des jeunes de Mostaganem : une forme hybride », dans Rispail, M. (dir.), La sociodidactique au service de la complexité algérienne…. Et de quelques autres, Didacstyle, n° 4, pp. 8-21.
Benhouhou, N. (2010) : « Nouvelles variétés du français : vers un nouveau cadre d’enseignement-apprentissage du français en contexte plurilingue », in Pratiques innovantes du plurilinguisme : Emergence et prise en compte en situations francophones, (sous la direction de Ph. Blanchet et P. Martinez), éd. des archives contemporaines, AUF, Paris, pp. 205-211.
Benrabah, M. (1999) : Langue et pouvoir en Algérie. Histoire d’un traumatisme linguistique, Paris, Séguier.
Blanchet, Ph. & Asselah Rahal, S. (2008) : « Pourquoi s’interroger sur les contextes en didactique des langues ? », in Perspectives pour une didactique des langues contextualisée, (sous la direction de Ph. Blanchet, D. Moore et S. Asselah Rahal), éd. des archives contemporaines, L’AUF, Paris, pp. 9-16.
Chaudenson, R. (1991) : La francophonie : représentations, réalités, perspectives, éd. Didier Erudition.
Chériguen, F. (éd.), (2007) : Les enjeux de la nomination des langues dans l’Algérie contemporaine, Paris, L’Harmattan.
Cherrad-Benchefra Y. (1992) : « Les particularités linguistiques du français parlé en Algérie » in Actes du colloque Acquisition et enseignement/apprentissage des langues- Grenoble 3, Lidilem, 1992.
Dabène, M. & Rispail, M. (2008) : « La sociodidactique : naissance et développement d'un courant au sein de la didactique du français en France », in La Lettre de l'AIRDF, n° 42, 2008-1, Liège, pp. 10-13.
Dourari, A. (2003) : Les malaises de la société algérienne, crise de langue et crise d’identité, Alger, Casbah.
Elimam, A. (2003) : Le maghribi, alias el-daridja, langue trois fois millénaire, la langue consensuelle du Maghreb, Oran, Dar El Gharb.
Fleming,M. (2009) : « Langues et scolarisation et droit à une éducation plurilingue et interculturelle », Conférence intergouvernementale, Strasbourg, 08-10 Juin, in : www.coe.int/lang/fr.
Kateb, K. (2005) : Ecole, population et société en Algérie, Paris, l’Harmattan.
Kouloughli, Dj-E. (1996) : « Sur quelques approches de la réalité sociolinguistique arabe », in : Les langues en Egypte, N° 27-28, pp., 287-299.
Laroussi, F. (2002) : « La diglossie arabe revisitée. Quelques réflexions à propos de la situation tunisienne», in : Revue Insaniyat N° 17-18, Mai- Décembre, CRASC, Oran, pp. 129-153.
Moatassim, A. (2006) : Langages du Maghreb face aux enjeux euro méditerranéennes, Paris, L’Harmattan.
Queffélec, A. & al. (dir.), (2002) : Le français en Algérie. Lexique et dynamique des langues, Paris, Duculot.
Roulet, E. (1980) : Langue maternelle et langues secondes – vers une pédagogie intégrée. Paris: Hatier-Credif.
Rispail, M. (2005) : Langues maternelles : Contacts, variations et enseignement : Le cas de la langue amazighe, Paris, L’Harmattan.
Morsly, D. (2012) : « La sociolinguistique en Algérie : État des lieux et perspectives », in : Cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, Réflexions et perspectives, Revue scientifique et académique de l'Université d'Alger 2, Alger, OPU, p. 245-258.
Morsly, D. (2003), « Histoire externe du français au Maghreb », In : Histoire linguistique de la romania », Tome 1, Manuel international d’histoire linguistique de la Romania, Walter de Gruyter. Berlin. New York.
Stambouli, M. (2011) : « Interactions didactiques en classe de français langue non maternelle (Enfants de 7-8 ans) en école algérienne : compétences langagières visées et pratiques de classe », Thèse de doctorat en sciences du langage et didactique des langues, Université de Franche Comté (Besançon), 409 p.
Taleb-Ibrahimi, Kh. (2004) : « L’Algérie : coexistence et concurrence des langues », in : L’Année du Maghreb, (http://anneemaghreb.revues.org/305), mis en ligne le 08 Juillet 2010. (Consulté le 23/11/2011).
Taleb-Ibrahimi, Kh. (1997) : Les Algériens et leur (s) langue (s), Alger, El Hikma.
Modalités de soumission :
Les langues : Les articles seront rédigés en français, en arabe, en anglais.
Nombre de signes : (Entre 30000 et 45000 signes pour les articles et 2500 signes pour les résumés).
Police de caractère : Times New Roman
Taille de police : 12
Citation d’ouvrage : dans le texte (Morsly 2012 : 249), sauf pour les notes.
En bibliographie :
Pour les ouvrages : Elimam, A. (2003) : Le maghribi, alias el-daridja, langue trois fois millénaire, la langue consensuelle du Maghreb, Oran, Dar El Gharb.
Pour les revues : Cherrad- Benchefra, Y. (2002) : « Paroles d’étudiants » in : Revue Insaniyat Langues et société N° 17-18, Mai- Décembre, Oran, CRASC, pp 111-128.
Pour les sites internet : Blanchet Ph., (2004), L’identification sociolinguistique des langues et des variétés linguistiques : pour une analyse complexe du processus de catégorisation fonctionnelle, MIDL, Paris novembre, in : www.limsi.fr/MIDL/actes/session%20I/Blanchet_MIDL2004.pdf
Calendrier :
Appel à contributions : 01-10-2012
Date limite de l’envoi des résumés : 15-12-2012
Retour des avis aux auteurs : 15-02-2013
Envoi de la version définitive des articles: 31-07-2013
Parution de l’ouvrage : 2014
Contact : Les résumés sont à adresser conjointement aux adresses suivantes :
meriem_stambouli@yahoo.fr (Dr. Meriem STAMBOULI. Université de Mostaganem) et ibtissemchachou@yahoo.fr (Dr. Ibtissem CHACHOU. Université de Mostaganem).
Au 25 Septembre 2012
Comité scientifique :
Asselah-Rahal Safia (Professeure- Université d’Alger 2)
Benhouhou Nabila (Maître de Conférences- E.N.S de Bouzeréah)
Benmayouf Yamina (Professeure- Université de Constantine)
Bouhadiba Farouk (Professeur- Université d’Oran)
Boyer Henri (Professeur- Université Montpellier III)
Braïk Sâadane (Maître de Conférences- Université de Mostaganem)
Chériguen Foudil (Professeur-Université de Bejaïa)
Cherrad-Benchefra Yasmina (Professeure- Université de Constantine)
Derradji Yacine (Professeur- Université de Constantine)
Dourari Abderrezak (Professeur- Université d’Alger 2)
Elimam Abdou (Professeur- Université de Sfax)
Kadi Latifa (Professeure-Université d’Annaba)
Lounici Assia (Professeure- Université d’Alger 2)
Marcellesi Jean-Baptiste (Professeur émérite- Université de Rouen)
Maurer Bruno (Professeur- Université Montpellier III)
Morsly Dalila (Professeure émérite- Université d’ Angers)
Rispail Marielle (Professeure- Université de Saint-Etienne)
Taleb-Ibrahimi Khaoula (Professeure- Université d’Alger 2). [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Janvier 2013 :
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Pratiques littéraires, linguistiques, pédagogiques, didactiques et médiations culturelles contemporaines Pour la publication : Multilinguales Numéro spécial : Pratiques littéraies, linguistiques, pédagogiques, didactiques et médiations culturelles contemporaines Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : Multilinguales@yahoo.fr Descriptif du projet : Ce numéro de la revue Multilinguales, parrainée par la faculté des lettres et des
langues et le laboratoire de recherches en langues appliquées (LAILEMM) de l’université
de Bejaia, est un numéro thématique intitulé : « Pratiques littéraires, linguistiques,
pédagogiques, didactiques e... [Afficher la suite] Ce numéro de la revue Multilinguales, parrainée par la faculté des lettres et des
langues et le laboratoire de recherches en langues appliquées (LAILEMM) de l’université
de Bejaia, est un numéro thématique intitulé : « Pratiques littéraires, linguistiques,
pédagogiques, didactiques et médiations culturelles contemporaines».
Les recherches en littérature, en linguistique, en pédagogie et en didactique des langues
croisent de plus en plus les préoccupations actuelles de l’anthropologie en général, et
celles de l’anthropologie sociale et culturelle/ethnologie en particulier. En effet, ces
disciplines, chacune de manière spécifique, interrogent la nécessaire relation de leur
objet à la culture au sens des anthropologues et des ethnologues du XXe siècle. Certes, la
préoccupation en elle-même n’est pas nouvelle, mais son intérêt scientifique s’est accru
depuis la fin des années quatre-vingts (80) en raison des nouvelles perspectives ouvertes
par le constructivisme, notamment en sciences sociales et humaines. Au-delà du débat
engagé entre ses différentes tendances, ce courant a imposé une autre compréhension des
phénomènes ethniques qui a induit une redéfinition des notions clés telle que l’ethnie
(groupe ethnique, ethnicité, ethnicisation) ou l’identité (identité ethnique, identité
culturelle). Les questionnements qu’ils suscitent sont d’autant plus stratégiques qu’ils
sont confrontés à deux logiques apparemment contradictoires : celle de la localisation et
celle de la globalisation/mondialisation.
Ainsi, cette rupture épistémologique a eu des répercussions décisives sur les
interrogations des sciences du langage, des sciences des textes littéraires, des sciences
pédagogiques et de la didactique des langues. La longue liste des disciplines et sous
disciplines, identifiées à ces domaines et qui affichent leur adossement à l’anthropologie
sociale et culturelle, en témoigne. Citons, parmi celles qui affichent une re-
circonscription de leur objet en s’adjoignant le préfixe « ethno », l’ethnolinguistique,
l’ethnosémantique, l’ethnolexicologie, l’ethnosémiotique, l’ethno-sociolinguistique,
l’ethnopoétique,
l’ethnopragmatique,
l’ethnostylistique,
l’ethnocritique,
l’ethnopédagogie, l’ethnodidactique.
L’objectif de Multilinguales, en sollicitant les chercheurs en sciences du langage,
en sciences des textes littéraires, en sciences pédagogiques et en didactique des langues,
est de contribuer à l’enrichissement des analyses des différentes pratiques (linguistiques,
littéraires, pédagogiques, didactiques) dans leur médiation avec la (les) culture (s)
conçue (s) comme paradigme. Seront privilégiés les articles qui se distingueront par
l’originalité de leurs investigations théoriques, ou empiriques s’il s’agit d’analyses de
situations concrètes et ce, dans l’une ou l’autre des quatre langues de la revue (anglais,
arabe, français, tamazight).
La revue Multilinguales ne publie que des inédits.
- Date de soumission des contributions : 30 janvier 2013
- Publication : été 2013
- Contact de la revue: E-mail: multilinguales@yahoo.fr [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Novembre 2012 :
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En-deça et au-delà des limites Pour la publication : LiCarC Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : laurence.denooz@univ-nancy2.fr et à rached@unistra.fr Descriptif du projet : 1 / 4
Appel à contributions
En-deçà et au-delà des limites
Éditée par les Classiques Garnier sous la direction scientifique de Laurence Denooz et
Nehmetallah Abi-Rached (professeurs des universités), la revue internationale LiCarC
(Littérature et Culture arabes Contemporaines) publie de... [Afficher la suite] 1 / 4
Appel à contributions
En-deçà et au-delà des limites
Éditée par les Classiques Garnier sous la direction scientifique de Laurence Denooz et
Nehmetallah Abi-Rached (professeurs des universités), la revue internationale LiCarC
(Littérature et Culture arabes Contemporaines) publie des études en lettres et sciences
humaines relatives au Monde arabe contemporain (XXe-XXIe siècles). Paraissant une fois par
an, elle vise à faire connaître et à dynamiser les recherches concernant l’évolution du monde
culturel arabe d’aujourd’hui : ainsi publiera-t-elle des travaux consacrés aux phénomènes
culturels et à la littérature moderne et contemporaine, des études en sociolinguistique ainsi
que des traductions d’oeuvres littéraires. Conçue comme espace de débat pour les chercheurs,
LiCarC réserve une place importante aux numéros thématiques. LiCarC est une revue à
comité de lecture. Tous les textes publiés sont soumis à l’évaluation anonyme d’un comité
scientifique international, composé des personnalités suivantes : Nehmetallah Abi-rached
(Université de Strasbourg), Jean Akiki (USEK-Liban), Tayeb Bouderbala (Université de
Batna-Algérie), Sobhi Boustani (Inalco), Charbel Dagher (Balamand-Liban), Laurence
Denooz (Université de Lorraine), Miloud Gharrafi (Université Toulouse 2/Écoles de St-Cyr
Coëtquidan), Georges Khoury (Université de Heidelberg), Xavier Luffin (Université libre de
Bruxelles), Antonino Pellitteri (Université de Palerme), Elisabeth Vauthier (Université de
Rennes 2) et Edgard Weber (Université de Strasbourg).
Le premier numéro de LiCarC est consacré aux limites sous toutes ses formes, dans la
littérature arabe contemporaine (arabophone et allophone, prose ou poésie). Les limites
peuvent être envisagées comme barrières, comme fins, comme points de séparation, ou encore
comme points de départ. Certaines limites provoquent des réactions (roman de lutte contre la
dictature ou roman féministe de lutte contre le machisme). D’autres, au contraire, semblent
réductrices ou aliénantes. À partir de la production littéraire, les analyses pourront s’articuler
autour de trois axes : 1) limites, repères et frontières ; 2) limites, dépassement et
transgression ; 3) limites et espace-temps. Ces axes pourront se décliner en questionnements
divers :
- rapports entre le réalisme, l’onirique, la fantaisie et l’imaginaire ;
- interactions entre les limites et la mémoire, le présent et le passé ;
- tabous moraux, sociaux et religieux ;
- corps et sens, au prisme des limites ;
- rupture et transgression des limites ;
- limites et construction identitaire ;
- politique et limites : censure et autocensure.
La liste n’est pas limitative.
Les contributions (entre 25000 et 30000 signes : espaces et notes comprises –voir la charte, le
protocole de rédaction et le système de translittération ci-dessous–) sont à envoyer à
laurence.denooz@univ-nancy2.fr et à rached@unistra.fr, avant le 15 novembre 2012, délai de
rigueur.
Langue des contributions : le français.
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Charte éditoriale
1- Protocole de rédaction :
- Les auteurs sont tenus responsables des idées et opinions émises dans leurs articles.
- Aucun article déjà publié ne sera accepté à la publication.
- L’article sera précédé d’un résumé en français qui ne doit pas dépasser 1000 caractères
(espaces comprises), et des mots-clefs de l’article.
- La direction de la revue, après avis du Comité de lecture, transmettra aux auteurs sa
décision d’acceptation ou de refus de leurs articles après un délai raisonnable suivant
la date limite fixée pour la réception des articles.
- Les éditeurs se réservent le droit de proposer à l’auteur des corrections et des
modifications à son article.
- La version finale de l’article, après corrections et modifications, et avant publication,
sera soumise à l’accord de l’auteur.
- L’auteur apposera, en fin du document, sa signature, ses coordonnées et son institution
de référence telles qu’il souhaite les voir apparaître dans le numéro de la revue. Il
indiquera aussi s’il souhaite y voir figurée son adresse mail.
- Un contrat de publication sera signé avec l’auteur de l’article accepté.
2- Renseignements pratiques.
- La version électronique de l’article sera numérisé au format Word (.doc) ou RTF, et au
format PDF, police Times New Roman, Taille 12.
- Si une police de caractères spéciale est utilisée dans le texte, elle devra être envoyée en
attaché avec l’article.
- Dès réception de l’article, un « accusé de réception » sera envoyé à l’auteur.
- L’article (espaces, notes de bas de pages et bibliographie comprises) ne doit pas
dépasser la limite maximale de 30 000 caractères.
3- Quelques règles éditoriales.
a- Ponctuation.
- Chaque signe simple (virgule, point) ou triple (trois points) sera collé au mot qui le
précède.
- Chaque signe double (deux points, point d’interrogation, d’exclamation, etc.) sera
séparé du mot qui le précède par une espace insécable.
b- Notes de bas de page et renvois.
L’apparat critique et les notes figureront en bas de page et seront référencées par un renvoi
numéroté. La numérotation recommence à chaque page. Modèle de citation de bas de page :
1- J. Céard, « Montaigne traducteur de Raymond Sebond », Montaigne Studies, vol. 5, n° 1-2, 1993, p. 11-
26.
La référence complète de l’ouvrage sera donnée dans la bibliographie à la fin du document.
- Si la citation dépasse deux lignes, il convient de l’individualiser par un paragraphe
entier en romain et en caractère 11.
c- Bibliographie (normes françaises).
- La bibliographie sera placée en fin du document en respectant la forme suivante :
3 / 4
1- Monographie.
DUPONT, Jean, 2008, L’Esturgeon, Paris, Grasset.
2- Ouvrage dirigé.
DUPONT, Jean (dir.), 2008, Les poissons d’eau douce, Paris, Grasset.
3- Ouvrage à auteurs multiples.
LEGRAND, Daniel, et al., 2008, La vie nocturne des poissons, Paris, Grasset.
4- Article d’un ouvrage collectif.
MARTIN, Paul, 2008, « La vision chez les poissons », in SOULA, Daniel (dir.), Les poissons
lumineux, Paris, Sycomore.
5- Article dans une revue.
PETIT, Bruno, 2008, « Les inchoatifs », in Linguistique n° 82, Paris, Edifac.
Pour les références en ligne, on fera suivre l’adresse du site de la date de consultation.
JOUANIN, Claire, « Les poissons savants », [en ligne] http://www.sitedespoissons.fr
(consulté le 12/11/2011).
4 / 4
Système de
ÿ !
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ª !
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Ê !
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Ô !
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™ !
f !
q !
k !
l !
m !
n !
h !
w / Ú !
y / Í !
translittération
Sauf exception :
a) Pour une meilleure lisibilité,
les noms francisés
des auteurs seront
conservés, les autres
seront translittérés.
b) La marque du nom de
relation « iyy » en fin
de mot sera remplacée
par « Í ».
c) L’article sera transcrit
« al » (qu’il soit devant
une lettre solaire ou
lunaire).
d) Seront supprimés :
- le « t », marque du
féminin singulier, sauf
lorsque le mot est en cas
d’annexion.
- le hamza en début du
mot, sauf lorsqu’il est
madda, ou précédé
d’une particule ou
préposition préfixées.
- Les marques casuelles. [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Octobre 2012 :
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La Représentation de la diaspora maghrébine et proche-orientale dans la littérature et le cinéma francophones Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : saveau@fc.edu Descriptif du projet : Il n’est plus besoin de souligner la contingence historique du modèle socio-culturel de l’intégration à la française, hérité d’un modèle républicain tenace, dans lequel s’inscrit la problématique de l’immigration dans l’Hexagone. Si dans la société civile, le débat continue ... [Afficher la suite] Il n’est plus besoin de souligner la contingence historique du modèle socio-culturel de l’intégration à la française, hérité d’un modèle républicain tenace, dans lequel s’inscrit la problématique de l’immigration dans l’Hexagone. Si dans la société civile, le débat continue sur l’identité nationale (fondée sur une notion restreinte de laïcité) ainsi que la campagne pour les présidentielles de 2012 a pu le montrer, témoignant d’une résistance à remettre en cause l’identité nationale telle qu’elle est considérée par les « souchiens » (Houria Bouteldja), qu’en est-il de la représentation de cette société « multiculturelle » française et de ses « hôtes » d’origine maghrébine ou proche-orientale, telle que nous la donnent à voir la littérature et le cinéma en ce 21ème siècle naissant? Sous l’effet des mouvements diasporiques, l’identité culturelle française (genre, ethnicité, sexualité, âge, religion …) telle que nous l’appréhendons à travers les œuvres littéraires et cinématographiques de la fin du 20ème et du début du 21ème siècle se trouve-t-elle remise en cause par l’Autre, donne-t-elle lieu à des identité hybrides ou transculturelles, voire à de nouvelles subjectivités ne s’inscrivant ni dans la culture d’origine ni dans celle du pays d’accueil mais les transformant (Fulvio Caccia) et dépassant le concept d’état-nation, comme le constate Appadurai? Selon certains penseurs, l’affirmation identitaire apparaît comme une nécessité de survie pour les non-souchiens dans un modèle républicain qui les déconsidère (Begag) tandis que pour d’autres elle doit se comprendre plutôt comme une volonté de permanence pour « trouver sa place dans un territoire jadis considéré comme ‘mécréant’ » (Bobineau). Les discriminations actuelles et leur corollaire de revendications identitaires peuvent aussi résulter et être représentées comme le fruit de « guerres mémorielles » (Patrick Weil). Enfin la « protestation virile » islamique ou fondamentaliste qui heurte les organisations œuvrant pour l’égalité des sexes peut-elle s’expliquer dans le cadre de la diaspora ? Par quels déterminants sociaux et psychiques l’identité masculine et le rôle des femmes se construisent-ils en référence à la religion dans l’imbrication des cultures résultant de l’immigration (Fethi Benslama et Nadia Tazi) ?
Si pour les auteurs issus de l’immigration la prise de parole par l’écriture s’affirmait comme une urgence, conduisant à une littérature du témoignage, les motivations de la nouvelle génération d’écrivain(e)s ont-elles changé, donnant lieu à une expression plus réflexive et davantage axée sur la littérarité et la narrativité? Comment les écrivain(e)s et cinéastes issu(e)s de l’immigration se perçoivent-ils/elles dans la société française actuelle? Quel regard portent-ils / elles sur la génération précédente ? Quelles influences artistiques, philosophiques et politiques révèlent-ils/ elles ? Quelles contraintes rencontrent-ils / elles face à l’ « establishment littéraire » ? Par quel symbolisme littéraire et cinématographique, par quelles techniques narratives représentent-ils / elles les conflits identitaires et défis rencontrés par les fils et filles de l’immigration et les nouvelles subjectivités qui en résultent ? Les frontières visibles et invisibles qui distinguent les groupes susmentionnés spatialisent-elles ceux qui y vivent de part et d’autre, tout autant que ceux qui les traversent ? Sont-ils / elles prisonniers d’un exil (Edward Saïd) redoublant celui des générations précédentes ou s’en libèrent-ils / elles ? Quelles issues réalistes ou utopiques offrent-ils / elles pour faire face aux divisions de la société française et en particulier aux problèmes rencontrés par les jeunes descendants d’immigrés ? De quels signes de reconnaissance ou au contraire de méconnaissance la société et la politique française font-elles preuve à leur égard? Enfin, la spatialisation des corps (masculins et féminins) renforce-t-elle les places assignées aux Français issus de la colonisation ou révèle-t-elle un métissage transculturel? Comment ces corps font-ils l’objet d’une colonisation interne (Kristin Ross) ou la surmontent-ils et par quelles stratégies sociales, psychologiques, ou narratives?
Veuillez envoyer un résumé en anglais de 300 mots avec vos coordonnées et affiliation institutionnelle ainsi qu’une notice bio-bibliographique d’environ 100 mots, avant le 15 octobre 2012 à Patrick Saveau (saveau@fc.edu) et Véronique Machelidon (machelidonv@meredith.edu). Le collectif, si accepté, sera publié par Cambridge Scholars Publishing. [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Janvier 2013 :
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L’AFRIQUE EN MOUVEMENT: Imaginaires migratoires et dynamiques sociales au sud de la Méditerranée Pour la publication : Horizons maghrébins Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : http://w3.horizons-maghrebins.univ-tlse2.fr/ Descriptif du projet : APPEL À CONTRIBUTIONS
29ème année N°68- Avril 2013
Horizons Maghrébins/ Presses Universitaires du Mirail
L’AFRIQUE EN MOUVEMENT: Imaginaires migratoires et dynamiques sociales au sud de la Méditerranée
En collaboration avec le programme ANR MIPRIMO, LES SUDS II
La migration pri... [Afficher la suite] APPEL À CONTRIBUTIONS
29ème année N°68- Avril 2013
Horizons Maghrébins/ Presses Universitaires du Mirail
L’AFRIQUE EN MOUVEMENT: Imaginaires migratoires et dynamiques sociales au sud de la Méditerranée
En collaboration avec le programme ANR MIPRIMO, LES SUDS II
La migration prise aux mots. Récits, circulation des imaginaires et dynamiques sociales
dans les migrations ouest-africaines.
Présentation du projet-source :
MIPRIMO. ANR 2011-2014 La migration prise aux mots.
Récits, circulation des imaginaires et dynamiques sociales dans les migrations ouest-africaines.
Si la mobilité est historiquement ancrée dans les sociétés ouest-africaines, les récits autour de la migration sud-sud montrent que la perception qu’elle suscite s’inscrit dans des univers culturels spécifiques. Dans ce cadre, il s’agit de rendre compte de la circulation des récits autour de la migration, par les migrants eux-mêmes, par leurs proches ou dans les productions culturelles locales (littérature, cinéma, media, griots, etc.), afin de comprendre son rôle dans les processus de mobilité. Partir des productions langagières locales tout en les contextualisant historiquement, constitue le fondement d’une approche méthodologique à la frontière de l’anthropologie et de la sociolinguistique. Loin d’une détermination strictement économique, les départs sont constitués par des imaginaires, des mythes ou des croyances dont la portée mérite d’être étudiée.
Au-delà de l’intérêt porté à la structuration des récits et aux imaginaires qu’ils déploient, ce projet vise à analyser les conditions de production discursives des récits ainsi que leur rôle dans les sociétés ouest-africaines. Le langage, à travers l’usage des variétés lexicales, narratives et discursives, donne accès aux significations symboliques et imaginaires qui révèlent tout autant qu’elles reconfigurent les logiques sociales. Quelle place occupent les récits autour de la migration dans la vie quotidienne des individus ? Quels effets sociologiques ont-ils sur les populations restées sur place, et particulièrement les femmes ? Quand, par qui et dans quel dessein sont-ils élaborés, produits, énoncés ? Comment ces récits sont-ils appropriés, interprétés et réélaborés par les acteurs sociaux dans les chants, les chorégraphies, les séries télévisées, les littératures orales, les discours quotidiens, ou par les media (radio, télévision, films, Internet) ? De quelle manière, l’enchâssement des récits au niveau local transforme-t-il les relations sociales et les rapports de force et de pouvoir ? Ces formes de polyphonie discursive et d’intertextualité (Bakhtine, Volochinov, 1977 ; Ducrot, 1984 ; Genette, 1982 ; Kristeva, 1969) relayées et parfois réifiées par les
intercesseurs politiques (associations, discours politiques) ou artistiques (écrivains, artistes, cinéastes...), notamment dans les villes, entraînent-elles de nouvelles dynamiques sociales et des enjeux locaux particuliers?
La revue « Horizons Maghrébins », accueille l'équipe de MIPRIMO, ainsi que les chercheurs de tous horizons, pour un numéro spécial consacré à ces questions. Fidèle à sa vocation d'acteur dynamique dans le paysage francophone pour la promotion des sciences humaines et sociales, la diffusion des créations et productions artistiques au service des cultures africaines et méditerranéennes, « Horizons Maghrébins » invite donc le programme MIPRIMO à élargir son espace référentiel (l'Afrique de l'ouest) en incluant le Maghreb, versant méditerranéen de l'Afrique.
Il s'agit plus précisément de s'interroger sur le rôle de pivot que joue le Maghreb entre l'Afrique sub-saharienne et l'Europe : zone de brassage culturel entre le nord et le sud de la Méditerranée, zone de transit pour les flux migratoires en provenance du sud, lieu où le provisoire se transforme en attente, en errance sans fin selon le titre du film d'Abderrahmane Sissako intitulé précisément : En attendant le bonheur.
Une telle ouverture est d'autant plus stimulante que nous assistons, au Maghreb et dans le monde arabe en général, à l'émergence d'une véritable société civile qui ne veut plus laisser à une élite autoproclamée le soin de décider du sort commun. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux aspects symboliques de ces questions, à la manière dont elles affectent les productions de l'imaginaire et sont affectées en retour par celles-ci. En effet, reprise ou sublimée à travers les récits et autres productions des créateurs (écrivains, peintres, photographes, cinéastes…), la mobilité n'est-elle pas en passe de devenir le miroir et la métaphore des mutations politiques et culturelles en cours ?
Les propositions de contributions peuvent s'inscrire dans les axes suivants :
Axe 1 : Imaginaire de la frontière, frontière de l'imaginaire
Les frontières héritées de la colonisation ont certes un impact sur les réalités politiques, économiques et culturelles de l'Afrique post-coloniale. Cependant, elles sont loin d'être imperméables. Leur caractère rectiligne s'oppose de fait aux arabesques qu'épousent les lignes mouvantes des aires politiques et culturelles antérieures, contemporaines et postérieures au phénomène colonial. Qu'en est-il de leurs représentations symboliques ? Que nous disent les Arts sur la réalité de ces frontières ? Ont-elles seulement une réalité dans l'esprit des gens qui les traversent ? Quelles contraintes imposent-elles à l'imaginaire en se matérialisant brusquement dans le paysage réel sous les diverses formes de la vérification, du contrôle ou de la régulation des flux migratoires ?
Axe 2 : Le voyageur et son ombre
Le migrant est souvent précédé de son ombre. Il s'agira d'interroger l'écart entre la réalité du voyageur et l'image qui toujours tente de se substituer à l'être singulier qu'il est. Cet écart mesure aussi la différence entre les données statiques et la production fantasmagorique de l'imaginaire de l'hôte. Le recours à un bestiaire spécifique, à un certain nombre de métaphores, pour désigner le voyageur fantasmé (qu'il apparaisse par là comme désirable ou indésirable) peut être considéré comme caractéristique de ce type de projections. On pourrait aussi inscrire cette analyse dans une perspective diachronique, voir de quelle manière l'image d'une catégorie de migrants change dans le temps, en fonction de la réalité socio-politique du pays d'accueil ou, à l'inverse, en fonction de changements intervenus dans son lieu d'origine. On pourrait aussi s'intéresser au phénomène d'inversion normative qui veut que l'on attribue à l'autre des manières de voir ou de faire qui sont simplement le contraire de nos mœurs.
Axe 3 : Portraits de migrants
Si le portait nous renseigne sur l'être représenté, ne nous fournit-il pas également des renseignements sur la nature de la relation qui s'instaure entre le producteur du portrait et son modèle ? Interroger ce paradoxe de la représentation, qui tire le portrait en direction de l'autoportrait déformé, permettrait de mieux cerner les enjeux de la mise en image de l'étranger et ses effets miroir.
Axe 4 : L'art du voyage
Cet axe porte sur l'hétérogénéité des moyens de transport en Afrique de l'ouest, leur caractère à la fois hétéroclite, rafistolé et paradoxalement « photogénique ». Le bricolage, la superposition, l'accumulation sont autant de thèmes suggérés par cet univers qui semble produire dans la réalité concrète des structures et des dispositifs à haute valeur artistique. Chaque véhicule porte des inscriptions, des couleurs, des accessoires qui traduisent un projet esthétique assumé ou imposé par les circonstance de l'existence, comme autant de cicatrices héritées de voyages antérieurs.
Axe 5 : Arrêts et bifurcations
Arrêts et bifurcations, stations ponctuelles ou définitives, les lieux gardent la trace des passages successifs. Le discours du migrant prend appui sur leur existence réelle ou imaginaire pour donner un sens (direction et signification) à son voyage.
Axe 6 : Perspective nomade
Le voyage lui-même peut être pris dans un processus de démultiplication confinant à l'errance. Parfois, il existe comme une carte abstraite du parcours fournie par le discours de ceux qui ont déjà fait le chemin ou par ceux qui, sans même s'être déplacés, ont hérité d'une histoire racontant un voyage. Le désir de partir résonne alors comme une injonction atavique qui, sous prétexte de réalisation matérielle, invite à la quête et au dépassement de soi.
Adresse de la Rédaction : Mohammed Habib Samrakandi: habib.samrakandi@free.fr
Responsable artistique du dossier Cahier-Couleur du numéro 68/ 2013
Revue Horizons Maghrébins
Université de Toulouse II Le Mirail
5 Allée Antonio Machado
31058 Toulouse-cedex 09
Responsables scientifiques :
CANUT Cécile, Professeure des universités, Directrice du département de Sciences du langage
université Paris Descartes :<cecilecanut@free.fr>
MAZAURIC Catherine, Maître de conférences en linguistique et littérature à l’Université Toulouse-Le Mirail, LLA-CREATIS : catherine.mazauric@univ-tlse2.fr
KANE Momar, chercheur associé en littérature à l’Université Toulouse-Le Mirail, LLA-CREATIS :
<momar.d.kane@orange.fr>
Consignes: ne pas dépasser 8 pages ( avec 2900 signes par page)
Date butoir : Fin janvier 2013 ( envoi des articles rédigés)
Échanges des auteurs avec le comité de lecture : entre fin janvier et fin février 2013
Elaboration définitive du sommaire : début mars 2013. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Septembre 2012 :
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Pour la publication : Synergie Canada Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : dmaazouzi@gmail.com Descriptif du projet : Appel à contributions «L'Algérie malgré tout»
Numéro spécial Synergie Canada
http://synergies.lib.uoguelph.ca
Printemps 2013
Argumentaire général
Une anecdote raconte que c’est pour avoir eux aussi, «comme les Américains, leur chanson pour l’Éthiopie» qu’une tren... [Afficher la suite] Appel à contributions «L'Algérie malgré tout»
Numéro spécial Synergie Canada
http://synergies.lib.uoguelph.ca
Printemps 2013
Argumentaire général
Une anecdote raconte que c’est pour avoir eux aussi, «comme les Américains, leur chanson pour l’Éthiopie» qu’une trentaine d’artistes algériens se sont réunis en 1999 à Paris pour réaliser cet opus en hommage au pays qui souffre : «Algérie mon amour, l’Algérie pour toujours». Davantage «We are the children» que «We are the world», la chanson remporte un grand succès sur les radios algériennes. «Ô ma chère Algérie, tu as enfanté des artistes/Pour accompagner tes joies comme tes peines» répète le chœur qui passe en boucle à la télévision, alors que les autorités tentent d’enrayer l’appel au boycott lancé par plusieurs candidats qui renonceront bientôt à se présenter aux élections présidentielles du moment. Si elle n’est pas un grand moment musical, cette chanson en est un de communion populaire chargé d’affects (les recettes seront versées aux victimes du terrorisme), de bonnes intentions, de déculpabilisation, de dénonciation de la répression et de la corruption et de volonté de réconciliation fraternelle. Elle est pourtant de fait un aveu d’impuissance, puisqu’elle résulte d’une action menée par des artistes dans une conjoncture qu’ils n’ont fait que subir et durant laquelle la profession a payé un lourd tribut. Reste que, de façon peut-être naïve et dérisoire, elle accorde symboliquement aux musiciens une fonction civique et à la culture un rôle dans la société en dénonçant islamistes et militaires.
«Malgré tout mon pays je t’aime/ […] Malgré tout vive l’Algérie» entonnent donc à l’unisson, en arabe, en français, en berbère, autour du chansonnier Baaziz, toutes sortes de voix exilées ou restées au pays : rockeurs (Cheikh Sidi Bémol, Jimmy Ouahid, T34), stars du raï (de Khaled à Mohamed Lamine), rappeurs (du groupe Intik), chantres de la poésie kabyle (Djamel Allam), chanteurs plus classiques (comprendre bien établis à la télévision algérienne et dans un répertoire traditionnel) et jeunes talents prometteurs comme Amazigh Kateb ou Souad Massi. Déclaration d’amour, cri de sincérité contre le désespoir, leur initiative est conçue dès le départ comme une contribution, «un don au peuple algérien» destiné à symboliser l’unité dans la différence et à susciter l’espoir d’un avenir meilleur pour un pays sortant d’une décennie de terrorisme. Elle est lancée par les membres d’une génération actrice des émeutes d’octobre 1988, qui a gorgé le «quart d’heure démocratique» d’une parole caustique largement libérée de l’autocensure (le clip est réalisé par Aziz Smati, «président» de «l’association culturelle» Bled Connexion ; à ses côtés se retrouve Mohamed Ali Allalou, l’animateur radio de «Sans pitié», qui, en 1988, laissait s’exprimer les chroniqueurs en herbe qu’allaient devenir le dérangeant SAS et le trublion YB).
Dix ans après le «chahut de gamins», le cri d’un amour «malgré tout» est une construction très paradoxale. «Malgré» module et atténue, mais est conjugué à un «tout» qui évase et amplifie. Lié à quelque totalité vague dont pourtant chacun devrait savoir de quoi elle est faite, l’amour éprouvé est à la fois inconditionnel et conditionné. Pris d’un bloc, «malgré tout» profile des obstacles absolus tout en les éludant, surplombe des contradictions en les noyant dans un ensemble flou d’amalgames et d’autres contradictions latentes. L’expression est à la fois paradoxale, polysémique, énigmatique, imparable, convaincante et indiscutable. Elle oscille entre la concession morose et l’oxymore inavoué. Mais il y a surtout qu’elle est devenue doxique en Algérie, figurant en quelque sorte au centre du sociogramme «Algérie».
L’accrétion de représentations, d’idéologèmes, de figures qu’elle provoque est énorme, et l’expression essaime dans maints textes, films, discours et images.
Ce «malgré tout vive l’Algérie» (un «malgré tout» qui, dans le code-switching algérien, s’insère en français dans la phrase de langue arabe ou berbère) est autant un cri de résignation qu’un sursaut d’indignation. L’amour se déclare en dépit de l’opposition et de la résistance du sujet, en dépit de ce sur quoi le sujet n’a pas prise. Assumé envers et contre tout, quoi qu’il soit arrivé, arrive ou puisse arriver, il fait fond sur la construction au présent d’une Algérie idéale ratée qui a été et ne sera plus, qui aurait pu être et ne sera jamais, qui est et reste un possible, une utopie, entre rêve, désenchantement et blessure vive.
Loin de n’être qu’un motif lié à la conjoncture dans laquelle la chanson de Baaziz devient un tube, «L’Algérie malgré tout» squatte mille expressions passionnées d’amour pour le pays. Il active par exemple du sens chez des poètes, des dramaturges et des romanciers (Malek Haddad, Bachir Hadj Ali, Aziz Chouaki, ou encore Areski Mellal) qui explorent leur rapport avec l’Algérie.
Ce numéro spécial de Synergie Canada propose d’examiner la façon dont « L’Algérie malgré tout » voyage et se transforme dans la littérature, le cinéma, les discours de 1980 à nos jours. Nous nous interrogerons sur les récits qu’il anime, les formes qu’il prend, les représentations qu’il agrège, les topoï qu’il catalyse dans l’Algérie contemporaine.
Les propositions d’articles, adaptées au protocole de rédaction de Synergie Canada (ci-joint), devront parvenir au plus tard le 30 septembre 2012 à Djemaa Maazouzi : dmaazouzi@gmail.com [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2013 :
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Essais sur les poésies du Maghreb Pour la publication : Recours au poème Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : recoursaupoeme@gmail.com Descriptif du projet : Recours au Poème
Poésies
& Mondes poétiques
www.recoursaupoeme.fr
Hebdomadaire, le magazine international de poésie online Recours au Poème ouvre un appel permanent à contributions. Les propositions de textes ou de sujets sont à adresser à son rédacteur en chef Matthieu Baumier :
... [Afficher la suite] Recours au Poème
Poésies
& Mondes poétiques
www.recoursaupoeme.fr
Hebdomadaire, le magazine international de poésie online Recours au Poème ouvre un appel permanent à contributions. Les propositions de textes ou de sujets sont à adresser à son rédacteur en chef Matthieu Baumier :
matthieu.baumier7@orange.fr
ou bien à l’adresse du magazine :
recoursaupoeme@gmail.com
Il est utile de se rendre sur le site pour voir les orientations de Recours au Poème. Toutes les propositions et tous les textes sont étudiés par le comité de rédaction qui donne une réponse assez rapidement.
Les textes (critiques de livres, études sur des poètes ou des courants, essais historiques, analyses poétiques…) concerneront la poésie sous toutes ses formes, sans exclusive, mais ils devront être adaptés à un magazine : entre 5 et 15 000 signes, sans notes de bas de page. [Réduire] |
Fin de l'appel le 30 Octobre 2012 :
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Mostefa Lacheraf, comme une présence tutélaire Pour la publication : Reflexions et perspectives Descriptif du projet : En 2004, cinquante ans après le soulèvement révolutionnaire algérien, s’est tenu à Alger un colloque : Mostefa Lacheraf : une œuvre, un itinéraire, une référence, à l’initiative de l’association AADRESS et de l’équipe de la revue NAQD. Dans le texte de présentation des actes du c... [Afficher la suite] En 2004, cinquante ans après le soulèvement révolutionnaire algérien, s’est tenu à Alger un colloque : Mostefa Lacheraf : une œuvre, un itinéraire, une référence, à l’initiative de l’association AADRESS et de l’équipe de la revue NAQD. Dans le texte de présentation des actes du colloque en ces termes : « Ce livre (…) n’est qu’une balise, peut-être la première, au chemin qui reste à accomplir. »
Aujourd’hui, 2012, cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, nous voudrions à notre tour poser une autre balise « au chemin qui reste à accomplir » pour redonner sa place à une personnalité qui manque assurément d’audience dans nos universités. Ces nouvelles analyses ne peuvent que redynamiser la portée intellectuelle de Mostefa Lacheraf et en réactiver les fondements épistémologiques.
Dans ce dessein, il faut reconnaître que la diversité et la richesse des articles actés laissent plutôt la place étroite à d’autres lectures analytiques de l’œuvre plurielle de Mostefa Lacheraf. Cependant, en étant attentif à la remarquable bio-bibliographie répertotiée, on y décèle des possibilités d’embrasser plus largement, plus profondément les écrits qui jalonnent la vie de Mostefa Lacheraf.
De ce dernier, le public initié garde essentiellement l’image de l’intellectuel révolutionnaire, celui de la décolonisation, le tiers-mondiste qui ne pouvait exclure de ses préoccupations la colonisation de la Palestine sur laquelle il s’est exprimée dans le bulletin d’information du Centre Culturel Algérien d’Argentine (1967, 1970) et à Mexico (Etudes d’Asie et d’Afrique, Vol XV, El Colegio, 1980). Vient ensuite l’analyste de l’Algérie à la lumière des ressources de l’anthropologie culturelle locale qui délivre les fondements identitaires et autorise, à titre d’exemple, une appréciation éclairée de la place et de la pratique du religieux, une des racines culturelles de l’Algérie dont la dégénérescence s’est manifestée aux plans sociétal et politique dans la dernière décennie. Ou encore cet autre exemple, l’ancrage de la paysannerie, sa survivance, son prolongement dans l’espace urbain. Ce que l’on retient aussi de Mostefa Lacheraf, mais plus accessoirement, c’est sa posture d’écrivain-poète qui viendrait comme un surcroît compléter une stature déjà en place. Presque intentionnellement on oublie le responsable de l’institution scolaire dont le projet d’école a braqué contre lui des courants opposés. C’est là un segment sur lequel il conviendrait de revenir pour comprendre et peut-être corriger les représentations du système scolaire actuel.
Notre objectif est donc d’augmenter la visibilité de Mostefa Lacheraf dans une visée de complémentarité avec les travaux déjà engrangés : apparaîtra alors l’unité de pensée du polygraphe, rendue par l’écriture et le style assurément distinctifs d’un écrivain.
Presque tous les écrits de Mostefa Lacheraf, d’abord parsemés entre journaux, revues, actes de colloques, séminaires et autres lieux, ont été ordonnés et rassemblés en cinq volumes dont l’ensemble tient lieu d’autobiographie intellectuelle à laquelle vient s’ajouter celle de l’homme qui se dit à travers ‘’ Des mots et des lieux’’ en convoquant ses ‘’Mémoires d’une Algérie perdue’’. Il serait intéressant aussi d’étudier la matière fictionnelle du roman inachevé ; enfin une écriture aussi au plus près de l’écoute de la littérature orale et de l’acte poétique.
De ces écrits, à la périphérie de son engagement politique et de sa vision de la société, mais leur faisant largement écho, rappelons, à toutes fins utiles :
- « Petits poèmes d’Alger », Les Cahiers du Sud, 1947.
- Chansons des jeunes filles algériennes, Seghers, 1953 ; rééd. Algérie : Littérature/ Action, N° 20-21, avril-mai 1998, avec ajout d’une note introductive.
- Poésie : « Poème » dans Départs, recueils de poèmes, Béziers, éd. Sodiep, 1952 – Dans Simoun, n°21, 1955 – Dans Esprit, n°2, 1962 – « Pays de longue peine », Anthologie des écrivains maghrébins d’expression française, Albert Memmi, Présence Africaine, 1964 – dans Diwan algérien, de J. Lévi-Valensi et J-E. Bencheikh, SNED, 1967.
- Contes traduits : « Le chasseur, la femme et les trois fauves », dans Simoun, n°24, 1957 – « Le jeu du Gaïr » dans Entretiens, numéro spécial sur la culture algérienne, Subervie, 1957.
- « Une jeune fille venue de loin », extrait d’un roman inédit inachevé (1953), Amitié des hommes, dans Contes algériens, Christiane Achour et Zineb Ali Benali (dir.), Paris, L’Harmattan, « Légende des mondes », 1989.
- Le cheval algérien. Un long voyage dans une histoire avec ses ancêtres barbe et arabe (1988), Catalogue de l’exposition ‘’Cheval et tradition en Algérie’’ (1994).
- Pays de longue peine, éd. complète en livre d’art de l’ensemble des poèmes de Mostefa Lacheraf, Limoges, J-M. Ponty pour Adélie, juillet 1994, 120 exemplaires. Recueil des poèmes Christiane Chaulet Achour et Dalila Morsly, livre d’art et illustrations, Ali Silem.
Le rapport à la littérature est aussi présent chez Mostefa Lacheraf, le préfacier. L’ouvrage Littérature de combat. Essais d’introduction, études et préfaces, (Bouchène, 1991), regroupe les présentations de :
- Matinale de mon peuple de J. Senac (1961)
- Algérie, capitale Alger d’Anna Greki (1963)
- Pour une anthologie absente, (préface volontairement retirée)
- Abécédaires en devenir. Idéologie coloniale et langue française en Algérie de Christiane Achour (1984)
- Décoloniser l’histoire, Mohammed Sahli
- Nedjma, Kateb Yacine (30° anniversaire)
D’autres préfaces ont été écrites pour d’autres ouvrages :
- La Casbah d’Alger, et le site créa la ville d’André Ravereau, Sindbad, 1989
- Images d’Amérique d’Adriana Lassel, ENAP, 1982
- Pierres et lumières de Belkacem Aït Ouyahia, Casbah, 1999
- Les Syndicalistes algériens de R. Bourouiba, 1997
L’homme de lettres s’est interrogé sur le pouvoir de la littérature dont il définit la mission dans un débat sur le roman maghrébin (Ecrits didactiques, ENAP, 1988) et qui ne manque pas d’interpeller comme sa lecture du roman de Mouloud Mammeri, ‘’La Colline oubliée ou les consciences anachroniques’’ (Le Jeune musulman, N° 15- 13 Février 1953). Toujours dans le segment culture et société, le septième art interpelle Mostefa Lacheraf qui s’exprime sur ‘’Le cinéma algérien’’ (Histoire, culture et société, ANEP- 2004), ‘’ Du voleur de Bagdad à Omar Gatlato’’ (Cinéma Action, N° 14)
L’actualité immédiate qui frappe les pays arabes ne peut que nous inviter à remettre en lumière l’analyste des idéologies de la régression. Les essais sur la décolonisation trouvent naturellement leur pendant quand il s’agit d’observer ce qui mine l’Algérie de l’intérieur. Nous y trouvons matière dans Les ruptures et l’oubli (Casbah, 2004) et autres articles :
- « L’intégrisme est la preuve flagrante de l’absence de toute pensée religieuse structurée », Le Soir d’Algérie, 31-07-1993
- « Pour que l’intégrisme ne soit plus l’obsession de l’Algérie », Le Siècle, N°5 11-17, Août 1999
L’école, appareil idéologique d’état, s’en trouve menacée. Mostefa Lacheraf, ministre de l’éducation nationale, avance son projet d’école qui fait réagir ses détracteurs. Il s’exprime alors publiquement dans différents organes de presse comme El Watan (9-10- 1999). Mais bien avant, en 1963 et 1964 il énonce déjà sa conception de l’éducation nationale dans Révolution Africaine, (N° 43, 44, 46, 50) et dans El Moudjahid (9-10-11 Août 1977 et 25-09-1977).
Sans exclure les autres centres d’intérêt toujours porteurs d’enseignements, en privilégiant les axes ci-dessus énoncés compte tenu de leur rapport avec les données présentes de l’Algérie, en mettant à l’honneur les écrits littéraires et para littéraires parce qu’ils sont peu connus, nous voudrions signifier l’unité et la cohérence d’une pensée qui s’est déployée sur différents segments en une variété de registres formels et dans une parfaite harmonie.
Il s’agit donc d’aller à la rencontre de Mostefa Lacheraf, le romancier, le conteur, le poète, le préfacier, le théoricien de la littérature, de l’homme et sa société, l’homme et son temps.
A ces axes dictés par son œuvre s’ajouteront volontiers les témoignages de ceux qui l’auront connu en diverses circonstances.
Les résumés d’intention de proposition sont recevables jusqu’au 31 Août 2012.
Le délais de réception des articles finis, le 31 octobre 2012, en prévision d’une publication en décembre 2012. Joindre impérativement à l’article un résumé (10 lignes) en français, anglais et arabe.
Contacts : afifabererhi@yahoo.fr
Reflexions.perspectives@hotmail.fr
Conseil de rédaction : Christiane Chaulet-Achour, Mohamed Benguerna, Amina Bekkat,
Mohamed Ghamallah, Zoubida Haddab, Saliha Zerrouki
P/ le conseil de rédaction
Afifa Bererhi [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Septembre 2012 :
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Dictionnaire des mythes, des contes et des légendes du Maghreb Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : dictionnaire.folklore@gmail.com Descriptif du projet : Comme toute société à tradition orale, les territoires du Maghreb sont riches en folklore. Les différentes civilisations qui ont occupé ces terres ont été l’origine d’une diversité extraordinaire
quant aux mythes, aux contes et aux légendes. Des conquêtes d’Hercule, aux exploits d... [Afficher la suite] Comme toute société à tradition orale, les territoires du Maghreb sont riches en folklore. Les différentes civilisations qui ont occupé ces terres ont été l’origine d’une diversité extraordinaire
quant aux mythes, aux contes et aux légendes. Des conquêtes d’Hercule, aux exploits d’El-Kahina, en passant par les légendes des Touaregs et les contes pour enfants, le patrimoine
folklorique maghrébin ne cesse d’enchanter tous ceux qui désirent le découvrir. Cependant, ces traditions n’ont jamais été réunies dans un ouvrage représentant ce folklore oral.
Ce dictionnaire propose donc de rassembler des mythes, des contes et des légendes – trois thèmes qui lui serviront d’axes principaux de recherche – appartenant aux traditions orales du Maghreb.
Chaque participant pourra contribuer avec un ou plusieurs articles. Les propositions de contribution devront comporter entre 300 et 400 mots. Les articles ne devront pas excéder les 5 pages.
Il est possible de les accompagner d’une illustration (libre de droit et d’excellente résolution).
Courriel : c
Pour plus d'information :
http://www.fabula.org/actualites/dictionnaire-des-mythes-des-contes-et-des-legendes-du-maghreb_51607.php [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Septembre 2012 :
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Nouveaux rires africains et afropéens Pour la publication : Humoresques Descriptif du projet : « Nouveaux rires africains et afropéens. »
Un futur numéro de la revue Humoresques (N°37, automne 2013), sous la direction de Rémi Astruc sera consacré aux expressions comiques d’auteurs africains ou d’origine africaine.
Il s'agira si possible de donner une vue des nouvelles tenda... [Afficher la suite] « Nouveaux rires africains et afropéens. »
Un futur numéro de la revue Humoresques (N°37, automne 2013), sous la direction de Rémi Astruc sera consacré aux expressions comiques d’auteurs africains ou d’origine africaine.
Il s'agira si possible de donner une vue des nouvelles tendances dans la création humoristique qui se sont dessinées au cours des 20-30 dernières années.
Pour faire place à une certaine réalité diasporique ou globalisée, le numéro devrait s'appeler Nouveaux rires africains et afropéens. Il serait souhaitable que différents arts et médias soient dans la mesure du possible représentés (presse, caricature, danse, théâtre, cinéma, culture populaire, etc.), même si la littérature aura certainement une place de choix.
Les études de type monographique seront les bienvenues même si une certaine mise en perspective historique sera attendue pour comprendre la spécificité des trente dernières années en matière d’expression humoristique. Des études de type comparatiste ou à dimension réflexive et théorique sont également attendues.
Les articles ne doivent pas dépasser les 25000 signes espaces et notes comprises.
►Les propositions sont à envoyer pour le 15 sept 2012
►Les articles après acceptation devront être livrés dans la première quinzaine de Janvier 2013
Les propositions argumentées (1 page + rapide bio-bibliographie de l’auteur) sont à envoyer simultanément à astruc.remi@orange.fr et contacthumoresques@gmail.com [Réduire] |
Fin de l'appel le 24 Juin 2012 :
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Pour la publication : Horizons/Théâtre Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : ri.theatre@gmail.com Descriptif du projet : Théâtre-éducation (Horizons/Théâtre n°2)
Appel à contribution
Pour son deuxième numéro, la revue Horizons/Théâtre éditée par les Presses Universitaires de Bordeaux propose d’interroger les horizons du théâtre dans son rapport à l’éducation.
Théâtre-éducation est un d... [Afficher la suite] Théâtre-éducation (Horizons/Théâtre n°2)
Appel à contribution
Pour son deuxième numéro, la revue Horizons/Théâtre éditée par les Presses Universitaires de Bordeaux propose d’interroger les horizons du théâtre dans son rapport à l’éducation.
Théâtre-éducation est un domaine à part entière aux confluences de l’éducation artistique et des pratiques théâtrales. Par ce numéro, la revue entend contribuer à l’analyse des enjeux du théâtre-éducation, dans le monde d’aujourd’hui, en croisant des points de vue disciplinaires divers et des regards de différents pays.
Qu’est-ce que le théâtre apporte au sein d’un dispositif éducatif ? Quel potentiel d’enseignement, d’éducation et de formation détient-il ? Quelles sont ses interactions avec les autres disciplines ? Quelle est sa portée éducative au-delà des cadres institutionnels ? Le théâtre n’est-il pas en soi un moyen de transmission d’un savoir-faire et d’un savoir vivre ?
Dans quelles mesures, les modèles de société conditionnent-ils la transmission par le théâtre ? Quels rapports les sociétés d’aujourd’hui entretiennent-elles avec théâtre et éducation ? Les modèles d’enseignement du théâtre d’un pays ou d’une culture à l’autre s’influencent-ils, entrent-ils en dialogue, en concurrence ?
Ce sont principalement des réflexions sur la transmission par le théâtre qui sont donc ici attendues. Lieu par excellence où se joue la dialectique du théâtre-éducation, l’école constituera un objet d’analyse privilégié et cela d’autant plus que l’histoire des arts a fait officiellement son entrée dans l’institution scolaire française et constitue même une épreuve obligatoire au brevet des collèges depuis juin 2011. Enfin, corrélé aux questions de culture et société, le sujet de théâtre-éducation pourra être étudié dans son interaction aux sociétés d’aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation.
Axes proposés :
I. L’école et le théâtre
- Le théâtre à l’école : d’hier à aujourd’hui, pour mieux penser demain
Quelle est la place accordée aux arts vivants et notamment au théâtre à l’école ? Comment et pourquoi le théâtre a-t-il fait son apparition dans l’institution scolaire ?
- Les enjeux du théâtre à l’école
Quels sont les enjeux éducatifs du théâtre à l’école ? Le théâtre à l’école est-il légitime en tant que tel ou bien doit-il être avant tout au service d’enjeux pédagogiques ? Le professionnel a-t-il sa place de fait ou bien est-il anecdotique, voire dispensable ?
- Du théâtre dans les écoles aux écoles de théâtre
Quels sont les nécessités, les enjeux et les finalités des dispositifs pédagogiques en cours ? Comment s’articulent les parcours scolaires et ceux de spécialisation : rupture ou continuité ?
Théâtre, éducation et sociétés
Le théâtre, un puissant potentiel de formation
Quelle place le théâtre occupe-t-il et devrait-il occuper dans l’éducation et le développement personnel ? En tant que puissant catalyseur corporel et intellectuel de connaissances et d’expériences, le théâtre placé au coeur de dispositifs d’apprentissages complexes favorise-t-il ainsi sa propre transmission ?
Du théâtre aux autres disciplines : un enrichissement mutuel ?
Quels transferts d’apprentissage entre le théâtre et les autres disciplines ? Les processus spécifiques inhérents à la théâtralité - énonciation, distanciation, symbolisation - favorisent-ils d’autres apprentissages ?
Théâtre, éducation et société
Quels enjeux humains, sociaux, politiques et idéologiques, l’éducation par le théâtre révèle-t-elle ? Le théâtre-éducation contribue-t-il à faire évoluer les sociétés, certaines de leurs réalités, orientations ou représentations ?
Les contributions pourront rendre compte de travaux de recherche, d’expériences de formation ou de pratiques de terrain, pédagogiques comme artistiques. Les approches historiques, comparatives, politiques, sociologiques, philosophiques et psychologiques sont les bienvenues.
MODALITÉS
Les propositions de contribution d'environ 2500 signes, accompagnées d'une notice biographique de leurs auteurs, sont à retourner au plus tard le 25 juin 2012 par courriel, au Comité de rédaction : hori.theatre@gmail.com
Les articles: 30 000 signes maximum – à retourner avant le 30 août
normes : P.U.B. (voir le site des PUB)
droits à l’image éventuels, acquis par le contributeur. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Septembre 2012 :
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Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : boudjghellal@yahoo.fr Descriptif du projet : La collection Atour des écrivains maghrébins vise à combler un manque qui se faisait ressentir de plus en plus ces dernières années dans le domine littéraire et notamment dans celui des littératures maghrébines de langue française. Cette littérature des pays de l’Afrique du Nord, connai... [Afficher la suite] La collection Atour des écrivains maghrébins vise à combler un manque qui se faisait ressentir de plus en plus ces dernières années dans le domine littéraire et notamment dans celui des littératures maghrébines de langue française. Cette littérature des pays de l’Afrique du Nord, connait un essor sans égal dans les mouvements littéraires naissants de ce siècle. Sa consolidation est désormais garantie :il est question d’une deuxième et même d’une troisième génération d’écrivains de langue française du Maghreb.
On s’est aussi rendu compte que la littérature occidentale entretenait un rapport étroit avec les diverses littératures écrites de par le monde et, qu’en ce qui concerne la France, un grand nombre d’écrivains maghrébins de langue française font désormais partie de l’institution littéraire. La France, il s’avère, s’intègre de plus en plus au phénomène francophone mondial. Ce qui fait que les autres littératures de langue française sont considérées à part égale au sein même de l’institution littéraire française ; il n’est plus question de dépendance entre la métropole et les centres littéraires de la périphérie. Ce faisant, on ne peut donc plus parler du rapport entre un centre et une périphérie si ce n’est que parce qu’un nombre d’écrivains français sont issus du Maghreb et qu’ils continuent à contribuer à la production littéraire française contemporaine.
Et même sur le continent nord-américain, on voit cette littérature maghrébine de langue française se développer en synchronie avec les divers mouvements littéraires francophones en émergence. Aussi, s’intègre – t-elle non seulement aux mouvements littéraires francophones mais elle devient véritablement un domaine d’étude privilégié, légitime, et à part entière dans les institutions universitaires. L4intérêt que porte l’université aux écrivains du Maghreb a rendu nécessaire la production d’outils de travail et de recherche pour donner à cette littérature sa juste valeur.
Par ailleurs, sa prolifération de plus en plus foisonnante accentue la pénurie d’outils de travail essentiels à son développement ultérieur. Car il s’est fait un écart de plus en plus large entre la production de l’œuvre d’une part, et l’élaboration de diverses méthodologies et des grilles interprétationnelles qui sont censées la cerner, d’autre part.
Nous espérons combler cette insuffisance dans cette série d’ouvrages édités par des spécialistes en la question et des textes originaux chez des chercheurs à la pointe de la théorie du texte maghrébin.
Cet ouvrage consacré à YASMINA KHADRA comporte quatre créneaux.
Intitulée ITINERAIRE D’ECRITURE, la première partie présente le parcours de toute l’œuvre de l’auteur et met en évidence une vue d’ensemble des grands axes qui traversent le projet d’écriture. La deuxième partie, ETUDES, vise à offrir diverses analyses critiques de chacun des textes constituant l’œuvre globale de YASMINA KHADRA. La troisième partie REFLEXION, amorce un dialogue entre Yasmina KHADRA et les critiques dans le sens où il / elle réagit aux différentes études portant sur ses écrits. Le dernier créneau présente une BIBLIOGRAPHIE de et sur YASMINA KHADRA. Cette rubrique est importante du fait qu’elle contribue à assurer aux chercheurs, aux critiques, aux professeurs et aux étudiants un outil de travail supplémentaire, voire indispensable dans le domaine des littératures maghrébines d’expression française.
Un appel à contribution est lancé à tous les chercheurs du monde entier.
-Les articles doivent comporter 12 pages à 20 pages en Times new roman 12
-Le nom de l’auteur de l’article, le nom de son institution, son grade ainsi que le titre du roman doivent être mis en évidence.
- Tous les romans de Yasmina Khadra doivent faire l’objet d’un article : De « Amen « jusqu'à « les chants cannibales 2012 »
-Les articles doivent être envoyés aux adresses mail suivantes
boudjghellal@yahoo.fr abdelkaderghellal@voila.fr
Date limite des soumissions des articles : le septembre 2012 [Réduire] |
Fin de l'appel le 14 Mai 2012 :
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Concours de la nouvelle de Tanger Pour la publication : MLM. Le Magazine littéraire du Maroc Descriptif du projet : Le Magazine Littéraire du Maroc, en partenariat avec la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc et l’Institut Français de Tanger a le plaisir d’annoncer l’ouverture de l’appel à candidature pour le concours de la nouvelle de Tanger, édition 2012.
Le concours de la nouvelle de Tang... [Afficher la suite] Le Magazine Littéraire du Maroc, en partenariat avec la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc et l’Institut Français de Tanger a le plaisir d’annoncer l’ouverture de l’appel à candidature pour le concours de la nouvelle de Tanger, édition 2012.
Le concours de la nouvelle de Tanger est ouvert aux participants des Ateliers d’Écriture de Tanger ainsi qu’à toutes les Marocaines et tous les Marocains, sans condition d’âge.
Les nouvelles qui sont présentées au concours doivent être inédites et avoir entre 15 000 et 21 000 signes (sans espace). Elles doivent être envoyées par courrier électronique au plus tard le 15 mai 2012 à l’adresse électronique du MLM :
mlm.mag21@yahoo.fr
Le prix, d’un montant de 10 000, 00 DH, est décerné par un jury qui se réunit au cours de la dernière semaine de juin. La cérémonie de remise aura lieu à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc le jeudi 28 juin 2012 à 17 Heures.
La nouvelle primée sera publiée dans le numéro d’automne du mlm. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Mars 2012 :
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L’INTERMEDIALITE LITTERAIRE : DISCOURS, FORMES ET PRATIQUES EN FRANCOPHONIE Pour le recueil : Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : trodeho@yahoo.fr ; amangoua_philip@yahoo.fr ; adamaqul@yahoo.fr Descriptif du projet : COULIBALY Adama,
Université de Cocody-Abidjan,
adamaqul@yahoo.fr
L’INTERMEDIALITE LITTERAIRE :
DISCOURS, FORMES ET PRATIQUES EN FRANCOPHONIE
Appel à contributions pour ouvrage collectif
Date limite : 31 mars 2012
La société contemporaine est envahie par les médias et cela s’... [Afficher la suite] COULIBALY Adama,
Université de Cocody-Abidjan,
adamaqul@yahoo.fr
L’INTERMEDIALITE LITTERAIRE :
DISCOURS, FORMES ET PRATIQUES EN FRANCOPHONIE
Appel à contributions pour ouvrage collectif
Date limite : 31 mars 2012
La société contemporaine est envahie par les médias et cela s’observe aussi dans le roman contemporain. Alain-Philippe Durand (2004, 13) qui s’est intéressé à la question des médias dans la France des années 80 et 90 est parvenue à la conclusion que «les médias, les réseaux d’information, les écrans de télévision et d’ordinateurs ont envahi le monde écrit et parlé». L’intrusion des moyens modernes d’information et d’expression dans le roman, « […] façonne de nouvelles modalités d’écriture et de lecture» (Bachand, 2006).
Le phénomène de la traversée du roman par les médias et les arts se répand également dans le champ littéraire africain ; en témoignent, le numéro thématique de la revue autrichienne Stichproben : Klang, Bild Text. Intermedialität in afrikanischen Literaturen [Son, Image, Texte. Intermédialité dans les littératures africaines] (Gehrmann/Prüschenk, 2009) et le projet d’ouvrage collectif Écritures camerounaises et intermédialité (à paraître). L’intermédialité, comme nouveau mode d’écriture, est une pratique artistique de plus en plus convoquée par les romanciers africains qui adoptent les médias et les adaptent pour innover et trouver de nouvelles formes.
En effet, le renouveau de la pratique romanesque entraîne un travail d’invention et d’intervention sur l’ossature du roman, et son régime de la représentation de façon générale, confirmant la lecture selon laquelle « l’écrivain africain recule les bornes de son inspiration et sa pratique de l’écriture par l’exploration de territoires comme [les médias]. Ceci lui permet non seulement de partager avec jubilation un savoir et une passion mais, en outre, d’offrir à la littérature mondiale, en toute liberté, des productions inédites » (Fotsing 2009, 145).
Pratique dynamique, la rencontre entre les médias et le roman produit et charrie aujourd’hui des concepts nouveaux : recyclage, remediation, mediascape, mediamotion, interartialité et intermédialité.
Le présent appel entend alors explorer l’un des pans extra-littéraires de la « frivolité artistique » du roman ; lire les rapports, aussi nombreux que complexes, qu’il entretient avec les autres formes de médias ou, pour appeler les choses par leurs noms, ces tendances interartielles, intermédiales voire transmédiatiques. Car, selon Silvestra Mariniello (2003, 62) « un récit matérialisé dans une écriture contaminée par les médias de l’information et par le cinéma [est] un récit intrinsèquement intermédial ».
À partir d’approches inter et transdisciplinaires (histoire, théories, sociologie et philosophie des arts et des médias, narratologie, approches comparatistes, lectures filmiques, etc.), les contributions attendues pourront esquisser une typologie de l’intermédialité littéraire dans le roman francophone. On pourra décrire les pratiques et tirer les conséquences (théoriques et/ou critiques) de la présence d’autres formes artistiques et médiatiques au sein du roman et les relations complexes et fécondes qui en résultent. Les contributeurs pourront, entre autres orientations, explorer les pistes de réflexions suivantes :
· Les formes d’intermédialité dans le roman francophone
· De l’intermédialité à l’interartialité et à l’intergénéricité dans le roman francophone
· Médias techniques, techniques médiatiques et narration romanesque
· Pratiques intermédiales et nouvelles postures auctoriales et lectorales
· La mediasphère, le médiascape, la média-culture et le roman francophone
· Les pratiques intermédiales et le nouveau statut des « romanciers »
· Les médias comme sujets d’écriture romanesque
· Les enjeux esthétiques des jeux médiatiques dans le roman
· La transécriture (réécriture, adaptation filmique, cinématographique) dans le roman francophone
· L’hypertextualité (création romanesque d’auteurs anonymes) sur Internet…
Nous vous invitons à nous faire parvenir votre proposition d’article en français (500 mots maximum), accompagnée d’une brève présentation bio-bibliographique avant le 30 mars 2012 aux adresses suivantes : trodeho@yahoo.fr ; amangoua_philip@yahoo.fr ; adamaqul@yahoo.fr
L'avis du comité scientifique portant sur les propositions : 15 avril 2012
Les articles entièrement rédigés, en Times New Roman 12 ; interligne 1 et de 15 pages maximum devront être envoyés avant le : 30 septembre 2012
L’avis du comité scientifique après examen des articles : 31 octobre 2012
Retour des articles retenus et révisés (si nécessaire) par les auteurs : 15 novembre 2012
Date de publication : mars 2013 [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Juin 2012 :
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Abdelkebir Khatibi, intersigne Pour la publication : Expressions maghrébines Numéro spécial : Vol. 10, n° 1: Abdelkebir Khatibi, intersigne. Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : expressions.maghrebines@ub.edu Descriptif du projet : Intersigne signifie : marque, indice, « relation mystérieuse entre deux faits » (le Robert) ; pour nous : cristal sanguine à nombreuses facettes, à pointe régulière, et dont l’irisation vitreuse et fragile blesse le corps et le Nom propre, en réinscrivant autrement la symétrie cristalline... [Afficher la suite] Intersigne signifie : marque, indice, « relation mystérieuse entre deux faits » (le Robert) ; pour nous : cristal sanguine à nombreuses facettes, à pointe régulière, et dont l’irisation vitreuse et fragile blesse le corps et le Nom propre, en réinscrivant autrement la symétrie cristalline : identité/différence. De la première définition à la seconde, c’est toute la question du signe qui se joue ; d’une sémiotique positiviste à une intersémiotique transversale, c’est encore le concept d’écriture qu’il faudra investir dans le corps en le confrontant au texte coranique et à la langue arabe.
Abdelkebir Khatibi, La Blessure du nom propre
La prédominance du concept d’intersigne ainsi que l’articulation d’une poétique intersémiotique, en tant que forces motrices de l’oeuvre de l’écrivain marocain Abdelkebir Khatibi (1938-2009), nous appellent à considérer le fonctionnement de son écriture comme intersigne ; c’est-à-dire, comme une inscription de la différance dans des pratiques signifiantes disparates (calligraphie, cinéma, peinture, tatouage, poésie, fiction, critique, musique, etc.). Ce dossier est une invitation à examiner le large éventail de sujets qui se trouvent dans le corpus de Khatibi, avec toute sa variété et ses nuances. Nous nous intéresserons aux articles qui traitent de Khatibi sous différents aspects (comme sociologue, critique d’art, penseur de l’Islam, etc.), mais également aux essais qui considèrent ce paradigme tel qu’il est pratiqué dans l’écriture de Khatibi (fluide, difficile, volatile, mais toujours tanguant sur le mouvement d’un immense ressac). Comment pouvons-nous lire ces intersignatures ?
Dans La Mémoire tatouée (1971), l’auteur lui-même nous autorise à lire son nom « propre » comme un signe à la jonction entre prescription nominale et rupture historique. Ce texte inaugure une expérimentation interactive avec le langage, ce dernier étant conçu comme le lien indestructible de la séparation. Bien que la publication des OEuvres de Khatibi aux éditions de la Différence en 2008 facilite sans doute une vue d’ensemble de son écriture, le défi de lire Khatibi reste toujours celui de l’interprétation de textes qui déjouent la clôture, fragmentent l’identité, tracent l’effacement de soi, et sortent soudain des chemins établis.
Voici quelques exemples de questions en rapport avec le thème général décrit ci-dessus, destinées à guider une réflexion sur l’oeuvre de Khatibi, mais en aucun cas à circonscrire entièrement les travaux possibles.
• Comment les textes de Khatibi fonctionnent-ils en tant qu’espace intersémiotique d’expérimentation des liens entre le local ou le national et le cosmopolite ou transnational ?
• Comment penser la relation entre cette notion d’intersigne (concept et pratique) avec d’autres concepts utilisés pour décrire les politiques culturelles (mais lesquels ?) et avec les inventions esthétiques de l’écriture dite « postcoloniale », telle que le métissage, le nomadisme, la lecture en contrepoint, ou la créolisation ?
• Comment l’oeuvre de Khatibi navigue-t-elle entre le champ critique (théorique ?) de la déconstruction et le champ, plus pratique, de la décolonisation ?
• En quoi son écriture engage-t-elle et transforme-t-elle une éthique textuelle de l’hospitalité ?
Les auteurs potentiels sont vivement encouragés à prendre contact préalablement avec les coordinateurs du numéro, afin de discuter de leurs propositions d’articles : David Fieni (daf232@cornell.edu) et Laurent Dubreuil (ld79@cornell.edu).
Les articles ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces inclus (6.000 mots environ). La ponctuation, les notes et les références doivent être conformes aux normes appliquées par la revue : http://www.limag.refer.org/em/GuideDeRedaction.htm
Les demandes de renseignements complémentaires et les articles complets doivent être adressés par courrier électronique à la présidente du comité scientifique : expressions.maghrebines@ub.edu
La section VARIA de la revue maintient toujours un appel à articles (sans date limite de soumission) concernant les cultures maghrébines : littérature, cinéma, arts...
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Abdelkebir Khatibi, intersigne
Edited by David Fieni and Laurent Dubreuil
Final Papers Submission Deadline: 30 June 2012
The predominance of the notion of the intersigne, as well as the articulation of an intersemiotic poetics, both of which animate the work of the late Moroccan writer, Abdelkebir Khatibi (1938-2009), prompts us to think about how his writing itself serves as a kind of intersigne, meaning an inscription of différance between often disparate signifying practices (calligraphy, cinema, painting, tattoo, poetry, fiction, criticism, music, etc). This issue invites essays that explore the broad range of subjects represented in Khatibi’s work in all its variety and nuance. We are interested in articles that approach Khatibi from different angles (Khatibi and Islam, as art critic, as sociologist, etc), but also essays that consider the very paradigm articulated by Khatibi’s own writing practices (fluid, difficult, volatile, but always swaying to the movement of a vast undertow). How might we read these intersignatures?
The author himself invites us to read his own name as a sign caught somewhere between prescription and rupture in La mémoire tatouée (1971). This text initiates Khatibi’s life-long interactional experimentation with language, conceived as an “indestructible bond of separation” (lien indestructible de la séparation). While the 2008 publication, by Editions de la Différence, of Khatibi’s OEuvres (in three volumes) certainly facilitates an overview of the author’s body of work, the challenge of reading Khatibi remains that of interpreting texts that foil closure, explode identity, trace self-erasure, and veer suddenly from established paths.
Contributors are invited to consider the following questions, which are intended to stimulate reflection on Khatibi’s work in relation to the broad theme articulated above, not to prescribe limits on submissions:
• How does his work function as an intersemiotic space for experimenting with ways that the local or the national articulate with the cosmopolitan or the transnational?
• How does the concept and practice of the intersigne (or other Khatibian terms, such as le bilangue) relate to other concepts used to describe the cultural politics and aesthetic inventions of postcolonial writing, such as hybridity, nomadism, contrapuntal critique, or creolization?
• How does Khatibi’s work navigate between the critical field of deconstruction and the more pragmatic demands of decolonization?
• How does Khatibi engage and transform the textual ethics of hospitality?
Potential authors are strongly encouraged to contact the co-editors of the issue before submission, in order to discuss their proposed articles: David Fieni (daf232@cornell.edu) and Laurent Dubreuil (ld79@cornell.edu).
Articles should not exceed 40,000 characters, spaces included (approximately 6,000 words). Punctuation, footnotes, and references must conform with the journal’s norms:
http://www.limag.refer.org/em/GuideDeRedaction.htm
Articles or requests for further information should be sent to the Chair of the Editorial Board at: expressions.maghrebines@ub.edu
The journal’s VARIA section maintains an open call for articles concerning Maghrebi cultures: literature, cinema, arts...
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Fin de l'appel le 14 Juin 2012 :
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Femminismi nel Mediterraneo Pour la publication : Genesis Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : lucia.sorbera@sydney.edu.au Leila El Houssi: elhoussileila@hotmail.com, leila.elhoussi@unipd.it Descriptif du projet : Il Mediterraneo, nel continuo peregrinare da una riva all’altra si rivela come crocevia di esperienze culturali, sociali e religiose, in conversazioni con ambiti culturali di matrice diversa, permettendo non solo l’assimilazione ma anche la rielaborazione di concetti che mostrano una realtà in ... [Afficher la suite] Il Mediterraneo, nel continuo peregrinare da una riva all’altra si rivela come crocevia di esperienze culturali, sociali e religiose, in conversazioni con ambiti culturali di matrice diversa, permettendo non solo l’assimilazione ma anche la rielaborazione di concetti che mostrano una realtà in fermento e in continua evoluzione. Ed è proprio nel laboratorio vivente del Mediterraneo che rintracciamo una ri-definizione plurale del femminismo. Gli studi, tra gli altri, di Margot Badran sull’Egitto (1995), di Mounira Charrad (2001) e Zakia Daoud (1994) sui paesi del Maghreb, di Julie Peteet sulla Palestina (1991) hanno contribuito alla decostruzione dell’idea di una presunta omogeneità all’interno del mondo “arabo-islamico”, dimostrando che le vicende politiche dei singoli paesi hanno influito profondamente sulle relazioni di genere, producendo esiti diversi.
La necessità di trascendere i confini nazionali e ri-scrivere la storia dei movimenti femministi è parte integrante della riflessione storiografica contemporanea, come si evince dai lavori di Leila Rupp (1997), Edith Saurer, Margareth Lanzinger, Elysabeth Frysak (2006), Bonnie Smith (2000, 2005 e 2008), anche se il mondo francofono rispetto all’adozione di una prospettiva mediterranea per la storia del femminismo si rivela più ricettivo, come si evince dagli studi di Séverine Rey, Hélène Martin, Elisabeth Bäschlin, Ghaïss Jasser (2008) e Belkacem Benzenine (2011).
Partendo da una storiografia consolidata, ci si chiede: quali sono le modalità con cui i movimenti femministi si sono rivelati nell’incontro con le altre componenti, comprese quelle femminili, delle società in questione? Dopo una lunga stagione in cui il femminismo si è definito prevalentemente dentro cornici ideologiche secolari, da cosa scaturisce e che esiti produce la riappropriazione del tema religioso? Come i femminismi del Mediterraneo, con le loro specificità culturali, interrogano il “femminismo taglia unica” o “féminisme pret à porter” (Fawzia Zouari, 2001) e i postulati del mondo occidentale su modernità, progresso, democrazia e uguaglianza? Esistono esperienze storiche che denotino lo spazio Mediterraneo, costruitosi nell’alternanza tra identità e differenze, continuità e fratture, quale luogo in cui i temi universali del femminismo sono stati declinati in conformità con le specificità culturali? Se studiata attraverso una prospettiva di genere quali rapporti di potere, sistemi di rappresentazione, meccanismi di esclusione si rivelano nella storia del Mediterraneo? Infine, quale visione di “spazio Mediterraneo” emerge dalle storiografie e dai movimenti femministi?
La rivista «Genesis», come sviluppo del seminario tenutosi a Bologna il 14 dicembre 2011, “Femminismi nel Mediterraneo”, nell’ambito del Seminario permanente “Femminismi Globali” promosso dalla collaborazione tra la SIS (Società delle Storiche) e la SiSSCo (Società per gli studi della storia Contemporanea) invita a presentare contributi per il numero monografico Femminismi nel Mediterraneo. Specificamente, ci si propone di riflettere su approcci storiografici, categorie, teorie, strategie politiche con riferimento alle diverse realtà culturali dei paesi rivieraschi dell’Europa, dell’Africa del Nord, dei Balcani e del Medio Oriente, in epoca moderna e contemporanea.
Le questioni attorno alle quali sollecitiamo contributi - preferibilmente attraverso case studies includono, ma non si limitano a:
teorie del femminismo: questioni metodologiche, terminologiche e di traduzione
storiografie femministe
storia dei movimenti femministi
leadership femminili
femminismi e nazionalismi
femminismi e rivoluzioni
rapporti intergenerazionali
femminismo nella letteratura e nelle arti
network femministi
biografie femministe
Le proposte dovranno contenere: titolo dell’articolo, abstract (300 parole massimo) e breve profilo bio-bibliografico dell’autrice/autore. Dovranno pervenire entro il 15 Marzo 2012 all’indirizzo mail dei curatori e alla redazione di Genesis:
Lucia Sorbera: lucia.sorbera@sydney.edu.au
Leila El Houssi: elhoussileila@hotmail.com, leila.elhoussi@unipd.it
Redazione Genesis: rivistagenesis@societadellestoriche.it
Gli articoli selezionati per la pubblicazione (max 60.000 caratteri, spazi e note incluse) dovranno essere consegnati in forma definitiva entro il 15 Giugno 2012 e saranno sottoposti al peer review, anonimo nei due sensi.
Saranno considerati per la pubblicazione articoli in italiano, francese, inglese.
Genesis è la rivista della Società Italiana delle Storiche. Fondata nel 2002, si avvale di un processo di peer review. Il suo ambito è la storia di genere e la storia delle donne. Genesis non intende privilegiare alcun approccio storiografico, ma fa interagire le diverse prospettive per fornire uno spaccato rappresentativo della ricerca più sensibile e aggiornata. Le riflessioni sul passato sono strettamente connesse a una particolare attenzione alle questioni più attuali della politica contemporanea, in prospettiva transnazionale. Genesis, nelle sue varie sezioni tematiche, travalica confini di spazio e tempo, incoraggiando i lavori che puntano a superare confini nazionali ed eurocentrismi, nel quadro di un approccio multidisciplinare in cui interagiscono storia e scienze sociali. La rivista pubblica articoli in italiano, inglese, francese e spagnolo. Genesis non è una rivista meramente accademica, e si rivolge a un vasto pubblico di lettori.
Le parti monografiche dei numeri di Genesis sono curate da due editors che selezionano i saggi pervenuti in seguito a un call for papers in italiano e inglese. I testi, valutati da tutta la redazione, vengono poi sottoposti a un double blind referee. Anche i saggi della sezione Ricerche vengono sottoposti allo stesso tipo di peer review. [Réduire] |
Fin de l'appel le 29 Mars 2012 :
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Repenser la domination littéraire des littératures africaines Pour la publication : HeLix - Heidelberger Beiträge zur romanischen Literaturwissenschaft Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : kaiju.harinen@utu.fi ; sarah.burnautzki@ehess.fr Descriptif du projet : (source : Sarah Burnautzki)
Repenser la domination littéraire des littératures africaines
Appel à contribution
Date limite: 30.03.2012
HeLix - Heidelberger Beiträge zur romanischen Literaturwissenschaft
Appel à contribution pour HeLix, volume 6 (2012)
... [Afficher la suite] (source : Sarah Burnautzki)
Repenser la domination littéraire des littératures africaines
Appel à contribution
Date limite: 30.03.2012
HeLix - Heidelberger Beiträge zur romanischen Literaturwissenschaft
Appel à contribution pour HeLix, volume 6 (2012)
Selon Pascale Casanova, sociologue de littérature, l’universalisme littéraire français est un facteur influent qui s’exerce sur l’ensemble du processus de production des littératures qui dépendent structurellement de la capitale littéraire parisienne. Casanova soutient que « [p]our accéder à la reconnaissance littéraire, les écrivains dominés doivent […] se plier aux normes décrétées universelles par ceux-là mêmes qui ont le monopole de l’universel. Et surtout trouver la ‘bonne distance’ qui les rendra visibles » (Casanova 1999: 218). Or, cette normativité esthétique qui découle du rapport de domination entre centre et périphérie et qui s’exerce indirectement et directement sur les textes d’auteurs et d’auteures francophones et notamment africain(e)s fait encore rarement l’objet d’études approfondies. Au contraire, force est de constater que l’universalisme, la croyance en une littérature pure, apparemment désintéressée et indépendante de facteurs socio-économiques et politiques, sous-tend aussi une tradition d’études littéraire française vouée à l’interprétation de texte dans des catégories dépouillées de toute référence historique. Tandis que les théories postcoloniales de provenance anglo-saxonne ont en partage l’engagement de dévoiler la continuité des rapports de domination hérités de l’époque coloniale, en France, pour des raisons diverses, les théories postcoloniales n’ont pénétré le champ d’études littéraire que tardivement, où elles se heurtent notamment à la tradition universaliste. Ce conflit de traditions de pensée explique d’ailleurs, en partie, l’usage parfois réactionnaire qui en est fait en contexte francophone. S’il est sans aucun doute vrai que l’application des théories postcoloniales anglo-saxonnes ne va pas de soi dans le cadre de la francophonie qui obéit à des lois tout à fait distinctes, il faut néanmoins reconnaître que les possibilités de soumettre l’organisation du champ littéraire francophone africain à une critique postcoloniale matérialiste (telle qu’elle est projetée par Graham Huggan et Sarah Brouillette par exemple) n’ont pas été épuisées jusqu’à ce jour.
Dans le domaine de la recherche postcoloniale féministe, l’intersectionnalité (voir Kimberlé Crenshaw et Kathy Davis par exemple) partage en partie les prémisses de la théorie postcoloniale matérialiste. En effet, l’intersectionnalité rend compte de la répression naturalisée basée sur différents facteurs qui influencent l’identité sociale (« race », genre, classe sociale, âge, santé, orientation sexuelle, etc.) qui s’accumulent et interagissent dans les enjeux liés au pouvoir. Les chercheuses féministes contemporaines d’origine afro-américaines (pour la plupart des cas) soulignent les différences entre les femmes, notamment, l’aspect particulier de la domination des women of colour. La domination intersectionelle est cependant souvent négligée dans les théories occidentales « blanches ». Les études de Life Writing (voir Joseph Janangelo) explorent de nouvelles pistes au sein de la recherche autobiographique contemporaine aussi bien au niveau des formes (blogs par exemple) que du contenu. Ces branches d’études ont en commun d’étudier le vécu comme fondement et comme outil de revendication des droits des femmes.
C’est dans cet objectif commun qui est donc celui de comprendre les conditions matérielles (sociales, économiques, politiques et historiques) de la possibilité des littératures africaines dans le champ littéraire français, que les théories postcoloniales matérialistes recouvrent l’ambition d’une tradition de sociologie littéraire initiée par Pierre Bourdieu et transformée en une théorie de la domination littéraire par Casanova. Nous proposons donc ici de croiser la réflexion sociologique sur les conditions matérielles de la production, la diffusion et la réception des littératures africaines avec une approche postcoloniale de critique matérialiste sensible aux multiples rapports d’inégalités qui structurent un champ littéraire à présent globalisé. Considérant que la normativité de la domination littéraire exerce son effet sur l’ensemble du circuit de communication littéraire, nous proposons, dans ce dossier, de centrer la perspective critique sur les trois articulations suivantes :
1 les facteurs qui déterminent et conditionnent la production littéraire
2 les facteurs qui se manifestent à l’échelle du texte littéraire
3 les facteurs qui conditionnent le processus de diffusion, de réception et de consécration
Dans une approche résolument anti-essentialiste, nous souhaitons mettre l’accent sur les questions suivantes :
- Pour quelles raisons les littératures africaines se constituent encore aujourd’hui en tant que ‘l’autre’ de la littérature française ?
- Comment évaluer la ‘dialectique de la distinction’ (Bourdieu) et quelle y est la part de l’exotisme ? S’agit-il de la seule forme esthétique qui prend la ‘bonne distance’ par rapport à la norme ?
- Comment évaluer les processus de légitimation et de consécration ? Quel rôle y jouent les différentes instances de légitimation ? Y a-t-il des ‘règles spécifiques’ de la réception en ce qui concerne la littérature diasporique ou « migrante » (Jacques Chevrier) ou/et de la littérature francophone, notamment africaine, écrite par les femmes ?
- Quel est l’impact du facteur de la visibilité de l’auteure/de l’auteur/du texte, à la fois moteur de promotion et obstacle à la reconnaissance ‘universelle’ ? Dans une perspective comparatiste: Quels facteurs distinguent la position des auteur(e)s francophones africain(e)s dans le champ littéraire français de celle des écrivain(e)s anglophones, lusophones ou encore hispanophones ?
- Que penser du phénomène de minor transnationalism (Francoise Lionnet/Shu-Mei Shi)? Quel est l’impact d’un discours sur la diversité et le métissage de plus en plus médiatisé dans l’espace public français ? Quel rapport ces discours entretiennent-ils avec des stratégies de marketing à l’aune d’un capitalisme à présent globalisé?
- Toute innovation littéraire qui s’impose est-elle nécessairement absorbée par le mainstream ? Ou peut-on parler de stratégies littéraires réellement subversives ?
- De quelle manière la mise en scène de l’auteu(e)r peut-elle influencer la diffusion et la consommation du produit littéraire ? Quelles formes de proteste s’articule de la part des auteur(e)s concerné(e)s ?
On s’intéressera aussi bien à des réflexions théoriques qu’à des études de cas spécifiques. Les contributions seront évaluées par les pairs. Les contributions pourront être soumises en français, en anglais, en allemand, en espagnol ou en portugais.
Modalités de sélection : Les contributions pour ce dossier sont attendues, pour au plus tard le vendredi 30 mars 2012. Les contributions doivent contenir un titre et une courte présentation biographique de l’auteur(e). Elles devront être envoyées aux adresses courriel: kaiju.harinen@utu.fi ; sarah.burnautzki@ehess.fr
Contacts : kaiju.harinen@utu.fi ; sarah.burnautzki@ehess.fr
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Fin de l'appel le 29 Janvier 2012 :
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Concours de la nouvelle pour l'année 2011-2012. Pour la publication : AMEF. Association marocaine des enseignants de français Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : baidabdel@yahoo.fr Descriptif du projet : C'est Abdellatif Laâbi qui a proposé la consigne que voici:
Ce matin, au réveil, l'idée qui m'avait travaillé depuis des mois, peut-être davantage, s'est imposée à moi en toute clarté. "Changer de vie, changer ma vie ", voilà de quoi il s'agit. Mais comment? Par où commencer?..... [Afficher la suite] C'est Abdellatif Laâbi qui a proposé la consigne que voici:
Ce matin, au réveil, l'idée qui m'avait travaillé depuis des mois, peut-être davantage, s'est imposée à moi en toute clarté. "Changer de vie, changer ma vie ", voilà de quoi il s'agit. Mais comment? Par où commencer?... [Réduire] |
Fin de l'appel le 28 Février 2012 :
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The processes of social change that are taking place in Egypt, Tunisia, Morocco, Libya, Syria and other countries of the region Pour la publication : Sociología histórica (SH) Envoyer les articles ou les propositions d'articles à : rsh@um.es Descriptif du projet : From the Editorial Board of the new journal of social sciences, Sociología histórica (SH), we call for articles for our first monographic number that will be devoted to analyze the processes of social change that are taking place in Egypt, Tunisia, Morocco, Libya, Syria and other countries of the ... [Afficher la suite] From the Editorial Board of the new journal of social sciences, Sociología histórica (SH), we call for articles for our first monographic number that will be devoted to analyze the processes of social change that are taking place in Egypt, Tunisia, Morocco, Libya, Syria and other countries of the region, in other words, what is being called “the Arab Spring” or “the Arab Awakening” from January 2011 on.
Sociología histórica is a new scientific journal that tries to recover the historical dimension for sociological studies and understands sociology as a science that looks after processes of social change first and foremost, that is to say, has a fundamental temporal dimension. Furthermore, Sociología histórica upholds theoretical, methodological and narrative pluralism in social scientific research.
Selection criteria for articles:
We are seeking both case and comparative studies.
We aim to receive appropriate studies for the journal identity, with historical perspective, directed toward hypothesis about how revolutionary episodes (where they took or are taking place) have been growing in the fullness of time; toward the social, political and intellectual roots of protest, mobilization and political change.
We pursue articles with theoretical depth. The journal will publish the studies that intend to apply and contrast sociological theories with the analyzed processes of social change: sociological theories of revolution, theories of collective action, processes of democratization, “Waves” of democratization, theories of political contention, and so on.
We are interested in articles offering analyses from different approaches and stressing the importance of different aspects: processes of economic modernization, secularization, sociology of religion, processes of intellectual and literary change, political sociology, military sociology, etc.
Abstracts and proposals must be submitted by February 29 2012. Proposals must be brief and explaining if they are focused on a case study or a comparative study, which case or cases, what theoretical perspective they will take and what hypothesis they aim to confirm or refute.
For those selected proposals, due date for final submissions (in Microsoft Word or OpenOffice) is June 30, 2012. Editorial management will be made through the journal website (http://revistas.um.es/sh/index), authors must be registered and follow the website indications for sending the manuscripts. Articles will go through a standard blind peer review process as a requirement for publication in the first issue of Sociología Histórica to appear in 2012.
Articles in Spanish, English, French and Portuguese are welcome. Articles will be published in their original language and translated into Spanish.
Submissions should be sent electronically to (rsh@um.es) with the subject line: SH First Issue Submission. Questions about appropriate topics and methodology should be directed to the Editorial Board or the Editor of the journal (rsh@um.es)
The Editorial Board of Sociología Histórica
http://revistas.um.es/sh/index [Réduire] |
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