I. ANNEXES CONCERNANT LA LITTÉRATURE MAGHRÉBINE
ET LE DISCOURS SOCIAL CULTUREL.
1. Chronologie rapide des principales œuvres de la. littérature
maghrébine de langue française.
2. Statistiques des publications
3. Ouvrages de référence, par Jean Déjeux
3. ÉTUDES: Numéros spéciaux de revues et ouvrages
Textes d’où sont tirés les extraits des quatre manuels du secondaire
(Premier cycle)
5. Deux exemples de la presse culturelle du Discours social
ENTRE LE PAIN ET LA LIBERTÉ
D'EXPRESSION
6. L'Islam, les problèmes de la famille et l'éducation dans le monde
d'aujourd'hui
7. Mostefa Lacheraf et l'exploitation littéraire de l'héroïsme
guerrier
II. ANNEXES CONCERNANT L'ENQUÊTE STATISTIQUE
1. Préparation du questionnaire
III. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : Auteurs
et titres cités uniquement
Nous ne mentionnons ici que les oeuvres publiées les plus connues ; il ne s'agit donc en aucun cas d'une bibliographie complète. Nous avons déjà indiqué celle de Jean Déjeux en fin d'introduction. On trouvera des essais de classification historique dans : Abdelkébir Khatibi, Le Roman maghrébin, Maspero 1968, p. 27. Jean Déjeux, La littérature maghrébine d'expression française, Alger, CCF, p. 32-34 et 315-316 et Littérature maghrébine de langue française, Sherbrooke (Québec), Naaman, 1973, p. 31-33.
1934 Jean Amrouche, Cendres.
1937 Jean Amrouche, Étoile
secrète.
1939 Jean Amrouche, Chants
berbères de Kabylie.
1946 Kateb Yacine, Soliloques.
1947 Marguerite Taos Amrouche, Jacinthe
noire.
1949 Ahmed Séfrioui (Maroc), Le
Chapelet d'ambre.
1950 Mouloud Feraoun, Le Fils du
pauvre.
1952 Mohammed Dib, Le Grande
Maison. Mouloud Mammeri, La Colline
oubliée.
1953 Albert Memmi (Tunisie), La Statue
de sel.
1954 Mohammed Dib, L'Incendie.
Driss Chraïbi (Maroc), Le Passé simple. Mouloud Feraoun, La Terre
et le Sang.
1955 Mouloud Mammeri, Le Sommeil
du juste.
1956 Malek Haddad, Le Malheur
en danger. Kateb Yacine, Nedjma.
1957 Mohammed Dib, Le Métier
à tisser. Assia Djebar, La Soif. Mouloud Feraoun, Les Chemins qui montent. Albert Memmi (Tunisie), Portrait
du colonisé.
1958 Assia Djebar, Les Impatients. Malek Haddad, La Dernière impression.
1959 Malek Haddad, Je
t'offrirai une gazelle. Kateb Yacine, Le
Cercle des représailles.
1960 Mouloud Feraoun,
Les Poèmes de Si Mohand. Malek
Haddad, L'Élève et la Leçon.Marguerite
Taos Amrouche, Rue des Tambourins.
1961 Mohammed Dib, Ombre
gardienne. Malek Haddad, Le Quai aux
fleurs ne répond plus; Écoute et je t'appelle; Les Zéros tournent en rond.
1962 Mourad
Bourboune, Le Mont des Genêts. Driss
Chraïbi (Maroc), Succession ouverte. Mohammed
Dib, Au café. Qui se souvient de la mer. Assia Djebar, Les Enfants du Nouveau Monde. Mouloud Feraoun, Journal.
1963 Espoir et parole, poèmes
algériens recueillis par Denise Barrat.
1964 Mourad Bourboune, Le
Pèlerinage païen. Mohammed Dib, Cours sur la rive sauvage.
1965 Rachid Boudjedra, Pour ne plus rêver. Mouloud
Mammeri, L'Opium et le Bâton.
1966 Ahmed Azeggagh, Chacun son métier. Mohammed Dib, Le
Talisman. Kateb Yacine, Le Polygone étoilé. Marguerite Taos Amrouche, Le Grain
magique.
1967 Mohammed Khair-Eddine (Maroc), Agadir. Assia Djebar, Les Alouettes naïves. J.
E. Bencheikh et J. Levi-Valensi, Diwan algérien.
1968 Mourad Bourboune, Le Muezzin. Mohammed Dib, La Danse du roi. Fadhma Aït Mansour
Amrouche, Histoire de ma vie.
Mutilation: bulletin ronéotypé diffusé par un groupe de poètes dont
Sebti, Bey, Laghouati, Touati. Henri Kréa, Tombeau de Jugurtha.
1969 Rachid Boudjedra, La Répudiation. Mouloud Mammeri, Les Isefra de Si Mohand. Assia
Djebar et Walid Carn, Rouge
l'Aube.
1970 Ali Boumahdi, Le Village des asphodèles. Mohammed
Dib, Dieu en Barbarie. - Formulaires.
Nabile Farès, Yahia
pas de chance. Kateb Yacine, L'Homme aux sandales de caoutchouc. Mohammed Khair-Eddine
(Maroc), Moi l'aigre.
Bachir Hadj-Ali, Que la
joie demeure.
1971 Nabile Farès, Le Passager de l'occident. Abdelkébir
Khatibi (Maroc), La
Mémoire tatouée. Anthologie de la nouvelle poésie algérienne, par
Jean Sénac. Mouloud Achour, Le
Survivant et autres nouvelles.
1972 Rachid Boudjedra, L'Insolation. Nabile Farès, Le Champ des Oliviers. Mouloud
Feraoun, L'Anniversaire. Mohammed
Chaïb, Le Paon. Tahar
Ben Jelloun (Maroc), Cicatrices
du Soleil.
1973 Mohammed Dib, Le Maître de Chasse. Tahar Ben Jelloun (Maroc), Harrouda. Mohammed
Khair-Eddine (Maroc), Le
Déterreur. Mouloud Mammeri, Le Banquet.
Entre 1945 et la fin décembre 1972, Jean Déjeux donne la répartition suivante par
genres
- Pour
l'ensemble du Maghreb, 246 ouvrages,
répartis ainsi: 75 romans,
11 recueils de nouvelles, 140 recueils
de poèmes (simples plaquettes parfois), 20 pièces de théâtre (publiées mais non pas forcément jouées).
- Pour
l'Algérie, 177 ouvrages, répartis
ainsi : 54 romans, 8 recueils de nouvelles, 99 recueils de poèmes et 16 pièces de théâtre publiées.
La période de 1953 à
1961 recouvre à la fois les années de la génération de 1952 »
et celles de la guerre de
libération. Ensuite, selon certains observateurs mal informés, ce serait donc
la sclérose, la mort lente. En fait, selon les chiffres du moins, bien que la
quantité ne dise rien de la qualité, on ne peut que parler de tarissement. Et
pour préciser davantage, notons que depuis 1965 jusqu'au 31 décembre 1972 ont paru, écrits par des Algériens: 17 romans, 6 recueils de nouvelles, 41 recueils de poèmes et 5 pièces
de théâtre [1].
Déjeux, Jean. Bibliographie méthodique et critique de la Littérature algérienne d'expression française, 1945-1970, suivie de la Biblio graphie succincte des Littératures tunisienne et marocaine, dans la Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée (Aix-en-Provence), no 10, 2e semestre 1971, 200p.
Il s'agit d'une sélection. Le classement est chronologique.
Rino, Dal Sasso. Poeti e narratori d'Algeria, Roma, Riuniti, « Enciclopedia tascabile », no 49, 1962, 286p.
Barrat, Denise. Espoir et parole, poèmes algériens recueillis par D. B., dessins d'Abdallah Benanteur, Paris, Seghers, 1963, 253 p.
Arnaud, Jacqueline, Jean Déjeux, Abdelkébir Khatibi et Roth Arlette. Anthologie des écrivains maghrébins d'expression française, sous la direction d'Albert Memmi, Paris, Présence africaine, 1964; 2e édit. revue et corrigée, 1965, 302p.
Mauro, Walter. Poeti algerini, Parma, Guanda, « Piccole Fenice », no 34, 1966, 170p.
Levi-Valensi, Jacqueline et Jamel-Eddine Bencheikh. Diwân algérien. La Poésie algérienne d'expression française de 1945 à 1965. Étude critique et choix de textes, Alger, S.N.E.D., 1967, 255p.
Ortzen,
Léo. North African writing, London,
Heineman, 1970, 134p.
Sénac, Jean. Anthologie de la nouvelle poésie algérienne, Paris, Librairie Saint-Germain-des-Prés, 1971, 128p.
Il s'agit d'une sélection. Le classement est également chronologique.
Entretiens (Rodez), février 1957, « Algérie », 76p.
La Nouvelle Critique (Paris), no 112, janvier 1960, « La Culture algérienne », 154p.
Confluent (Paris), no 47-48-49, janvier-février-mars 1965, « Aspects de la culture maghrébine contemporaine », 184p.
Souffles (Rabat), no 10-11, 3e trimestre 1968, « Situations-Littérature maghrébine », 48p. en français et 38p. en arabe.
Études philosophiques et littéraires (Rabat), no 5, septembre 1971, « Culture arabe et culture française de part et d'autre de la Méditerranée » (Actes du Colloque de Mohammedia, 3-5 décembre 1970), 187p.
Liberté (Montréal), volume 13, no 75, octobre 1971, « A la recherche d'une Algérie », 120p.
Laroui, Abdallah. L'Idéologie arabe contemporaine, Paris, Maspero, 1967, 224p., préface de Maxime Rodinson, « Textes à l'appui ».
Khatibi, Abdelkébir. Le Roman maghrébin, Paris, Maspero, 1968, 147p., « Domaine maghrébin ».
Mazouni, Abdallah. Culture et enseignement en Algérie et au Maghreb, Paris, Maspero, 1969, 248p., « Domaine maghrébin ».
Yetiv, Isaac. Le Thème de l'aliénation dans le roman maghrébin d'expression française, 1952-1956, Sherbrooke (Québec), C.E.L.E.F., 1972, 245p. Préface de Germaine Brée, postface de Jean Déjeux.
Déjeux, Jean. Littérature maghrébine de langue française, Introduction générale et auteurs, Sherbrooke (Québec), Naaman, 1973, 496 p.
|
Année
de publication |
Nombre
d’extraits |
|
Marguerite-Taos
Amrouche |
|
|
|
Rue des tambourins |
1960 |
1 |
|
Ahmed
Akkache |
|
|
|
Tacfarinas |
1968 |
2 |
|
Ahmed
Azeggagh |
|
|
|
Chacun son métier (poèmes) |
1966 |
2 |
|
Malek
Bennabi |
|
|
|
Lebbeïk, pèlerinage des pauvres |
1948 |
1 |
|
Mourad
Bourboune |
|
|
|
Le Mont des genêts |
1962 |
1 |
|
Mohammed
Dib |
|
|
|
La Grande Maison |
1952 |
1 |
|
L'Incendie |
1954 |
6 |
|
Au café |
1956 |
2 |
|
Le Métier à tisser |
1957 |
1 |
|
Un été africain |
1959 |
3 |
|
Ombre gardienne (poèmes) |
1961 |
3 |
|
Assia
Djebar |
|
|
|
Les Enfants du Nouveau Monde |
1962 |
3 |
|
« Juba »
(poème) |
1964 |
1 |
|
Les
Alouettes naïves |
1967 |
2 |
|
Tewfik
Farès |
|
|
|
« Sécheresse
des hommes » (poème) |
1969 ? |
1 |
|
Mouloud
Feraoun |
|
|
|
Le Fils du pauvre |
1950 |
8 |
|
La Terre et le Sang |
1953 |
12 |
|
Jours de Kabylie |
1954 |
5 |
|
Les Chemins qui montent |
1957 |
1 |
|
Anna
Gréki |
|
|
|
Algérie, capitale Alger (poèmes) |
1963 |
1 |
|
Malek
Haddad |
|
|
|
« La
longue marche » (poème) |
? |
1 |
|
« Ils
vont dans la légende » (poème) |
(1963) |
1. |
|
La Dernière Impression |
1958 |
1 |
|
L'Élève et la Leçon |
1960 |
1 |
|
Écoute et je t'appelle (poèmes) |
1961 |
1 |
|
Yacine
Kateb |
|
|
|
Le Cercle des représailles |
1959 |
1 |
|
Mouloud
Mammeri |
|
|
|
La Colline oubliée |
1952 |
5 |
|
L'Opium et le Bâton |
1965 |
5 |
|
Kaddour
M'Hamsadji |
|
|
|
Le Silence des cendres |
1959 |
1 |
|
Malek
Ouary |
|
|
|
Le Grain dans la meule |
1956 |
6 |
|
Mohammed-Cherif Sahli |
|
|
|
Le Message de Youghourtha |
1947 |
2 |
|
H. Salam |
|
|
|
« Élève-toi »
(poème) |
? |
1 |
|
Ahmed Sefrioui (Maroc) |
|
|
|
Le Chapelet d'ambre |
1949 |
1 |
|
La Boîte à merveilles |
1954 |
2 |
|
Nordine
Tidafi |
|
|
|
Le Toujours de la Patrie |
1962 |
1 |
|
Kateb Yacine: cf. Yacine Kateb |
|
|
|
Zehor
Zerari |
|
|
|
« Contre
les barreaux » (poème) |
(1963) |
1 |
|
|
Total : |
79 |
|
Il y a presque trois ans
se tenait le premier colloque culturel national, qui réunissait les hommes de
lettres, les artistes, les écrivains, les poètes, les musiciens, les cinéastes,
destiné à analyser les causes et à trouver les solutions à un marasme culturel
que tous clamaient et dans lequel se débattait le pays ...
Après plusieurs jours
d'interminables, parfois d'orageuses, souvent de stériles discussions, ces
premières assises s'achevèrent par la rédaction et l'adoption de
recommandations et de thèses sous forme de résolutions, fruits de sinueux et
fragiles compromis entre les uns et les autres.
Parmi les nombreuses
résolutions celle des hommes de Lettres, des écrivains et des poètes a retenu
notre attention : elle demande la liberté d'expression.
Dans un pays
révolutionnaire comme le nôtre, une telle revendication surprend, déconcerte
pour ne pas dire scandalise l'observateur le moins averti: mais dans une
période de transition politique, dans une conjoncture culturelle encore
imprécise, intervenant lors du premier colloque culturel elle est
significative des contradictions intestines, des orientations parfois opposées
des hommes venus d'horizons sociaux et politiques différents, appartenant à
des tendances artistiques et littéraires contraires.
L'objet même du colloque,
les objectifs qui lui étaient proposés, l'intérêt et la sollicitude que les
instances du pays accordaient aux choses de l'esprit, à la culture, auraient
pu inciter les intellectuels à oublier les vieilles querelles, à surmonter
leurs divisions, à se dépasser pour répondre à l'attente du pays et être à la
mesure des espoirs placés en eux.
Certains l'ont vite compris
et ont déployé d'énergiques et louables efforts pour dépassionner les débats
et relever leur niveau, substituer l'esprit constructif à la polémique stérile,
instaurer la sérénité en appelant leurs pairs à plus de lucidité et surtout de
responsabilité. Il n'en fut rien. Quelle vision plus déchirante que celle
d'entendre une partie de notre élite, en référence aux vieilles valeurs
libérales bourgeoises revendiquer la liberté d'expression. Nous sommes loin de l'engagement ... chèrement
souhaité, ardemment voulu, en droit d'être attendu ... où une revendication
aussi inepte trouve-t-elle sa légitimité ?
Trois ans après qu'en
est-il ? L'atmosphère s'est éclaircie, les chemins se sont dessinés, se sont
même tracés. Le pays, par un courageux et juste retour aux sources a confirmé
ses options les plus chères, renforcé
ses acquis les plus durement obtenus, montré ses ambitions les plus grandes,
ouvert de nouvelles perspectives, accepté d'autres sacrifices. Il s'est attelé
à la tâche la plus ardue, la plus urgente, celle qui doit libérer l'homme des
contraintes physiques et matérielles, lui donner l'instrument de sa dignité :
le droit au travail, mais parallèlement il s'est engagé dans une autre
bataille, complémentaire de la première, celle qui prépare au renouveau
culturel de demain, le vrai, l'authentique. Le pays aurait pu se satisfaire
d'un rayonnement culturel de façade pour l'élite et par l'élite mais il a
préféré affronter les difficultés les plus radicales, celles qui exigent
l'éducation et l'instruction de tous les enfants algériens, leur
repersonnalisation car aucun rayonnement n'est possible si la majorité des
habitants, après avoir été soumis à une déculturation lente et progressive,
atteints dans leur personnalité, dans leur âme, sont réduits à l'inculture et
l'ignorance ; la libération de l'homme de la contrainte spirituelle est un
autre impératif qui doit conduire à la promotion, de cet homme, l'Algérien de
demain.
Mais en attendant de mener
à bien ces immenses tâches, en attendant aussi la réforme de l'université,
sanctuaire lézardé, des valeurs sclérosées de l'Occident, insupportable
héritage aussi l'enseignement qu'elle disperse, respirant une
haleine étrangère, malgré le souffle nouveau de nos valeurs qui l'environnent,
cette université nous voudrions qu'elle soit le creuset de notre culture
nationale, le foyer de recherches ouvert sur le monde, l'école de nos érudits,
de nos humanistes, de nos artistes de demain ... ces enfants encore anonymes de
nos douars les plus reculés. Nous voulons promouvoir notre culture populaire,
l'élaborer, la répertorier, la diffuser par le disque, la bande magnétique,
l'image, l'écriture, le solfège, la traduction et obtenir par une harmonieuse
symbiose du très ancien et du très moderne, une culture originale née dans le
tréfonds de l'authenticité.
Quant à ceux qui se
taisent par stérilité, contestent par aliénation ou par opportunisme,
répudient par désespoir, crient .à la saturation par
mimétisme, revendiquent la liberté d'expression par déviation, leur démission
ne gênera ni le cheminement inéluctable de l'Algérien vers sa promotion, ni le
cours inexorable de l'histoire.
Salah Fellah, An Nasr, 4
avril 1970.
* *
*
Dans le même journal, on trouve, le 14 mars 1970, sous le titre
" L'Anticulture », la conception suivante de l'art, de la culture et des sociétés :
Notre édification
nationale s'accompagne et s'accompagnera nécessairement de la découverte et de
la promotion de valeurs nationales universalisantes. La conscience universelle,
forme très élaborée, suprême, de la culture naît et s'édifie avec les matériaux
les plus purs produits par les cultures nationales [ ... ].
L'art qui se coupe, qui
s'isole orgueilleusement, qui ne trouve plus son motif dans la vie, qui puise
ses thèmes d'inspiration, qui trempe et tire sa substance, son éthique dans les
valeurs agonisantes d'une société en pleine décomposition, secouée par les traumatismes
de la contestation et de la toxicomanie ne peut être ni l'expression ni le
reflet de notre humanisme issu d'une opiniâtre résistance et d'une lutte
décolonisatrice meurtrière, de nos valeurs arabo-islamiques, fondements de
notre personnalité, de notre philosophie de justice sociale par le
développement socialiste. Cet art destiné à rassasier 1e bon goût et la
sensibilité d'une société e repue, se détourne bien sûr du combat invariable,
permanent, forcené du paysan algérien pour améliorer son sort et forger sa
destinée, cet art ne peut exalter la bataille, la vraie, celle qui conduit à la
promotion de l'homme. Quant à l'artiste qui accepte le divorce, se renie pour
plaire, fait école dans une autre société, tranche ses racines profondes, ne
veut d'une manière lancinante ne se définir que par rapport à une source de
référence unique, celle de l'Occident, il a cessé d'être pour nous un artiste
algérien pour n'être qu'un prostitué au service de la généreuse société de
consommation.
Le 5e séminaire sur la pensée islamique qui s'est
tenu à Oran du 27 Djoumada aouel au 9 djoumada thani 1391 (20 juillet - ler
août 1971) a adopté les recommandations suivantes, tendant à :
[…]
4) Combattre toutes les
influences et autres mouvements, qu'ils soient culturels, matériels ou
d'information, qui pourraient menacer le fondement même de la famille musulmane
et mobiliser à cette fin tous les moyens et potentialités susceptibles de faire
prendre conscience à nos concitoyens de ces dangers,
5) Interdire aux jeunes,
et plus particulièrement à la fille, l'accès des écoles des missionnaires qui
sont répandues dans tous les pays arabo-islamiques,
6) Accorder un réel
intérêt à la famille musulmane vivant à l'étranger et notamment en Europe, en
Amérique du Nord et en Amérique latine, en vue de la protéger contre tout
risque d'anéantissement auquel elle pourrait être exposée.
Les participants au
séminaire considèrent qu'en dépit d'une part, du fait que la plupart des rites
autorisent le mariage avec des étrangères et que, d'autre part, des
circonstances particulières (exil, expatriation) aient pu contraindre, dans le
passé, certains à contracter de telles unions, des prétextes de cet ordre ne
doivent plus, à l'heure actuelle, entrer en ligne de compte. De tels mariages
ne doivent plus avoir lieu en raison des dangers qu'ils font courir à la
société, d'autant plus que bon nombre de rites musulmans dont les adeptes se
comptent par millions, les interdisent formellement.
Les participants estiment
donc nécessaire d'établir des lois strictes interdisant dans tous les pays
islamiques de tels mariages, excluant ainsi en la matière toute initiative
individuelle.
Les participants ne
s'opposent pas à la régulation des naissances au niveau des individus dans les
cas d'extrême nécessité, mais s'y opposent au niveau de la Nation car les conditions
de vie diffèrent selon les pays. De plus, ils estiment que ces méthodes sont
négatives. Il est préférable de multiplier les écoles et jardins d'enfants que
de prôner l'interdiction, sous ses multiples aspects, des naissances.
Extrait de la Revue de
Presse, no 158, septembre-octobre 1971.
[ ... ] Il n'est nullement exagéré d'affirmer que l'héroïsme dans sa conception
individualiste et fracassante et sa finalité souvent gratuite et romantique,
envahit de plus en plus l'espace littéraire maghrébin en voulant s'identifier
aux manifestations majeures et à long terme des révolutions libératrices menées
par nos peuples. Quand on invite nos écrivains à parler de la révolution populaire,
pourtant trahie, c'est cet héroïsme et seulement lui qu'on propose à leur verve
exaltée et sur commande. Or, cette veine à exploiter, toutes affaires cessantes
bien après la fin de la guerre de libération, perpétue un nationalisme
anachronique et détourne les gens des réalités nouvelles et du combat
nécessaire en vue de transformer la société sur des bases concrètes, en dehors
des mythes inhibiteurs et des « épopées » sans lendemain. Son exploitation
pseudo-patriotique constitue délibérément, ou presque un dérivatif proposé aux
intellectuels et aux travailleurs par la nouvelle bourgeoisie marchande et
exploiteuse vers un défoulement inopérant, vers un culte fervent du passé le
plus proche auquel cette même bourgeoisie, naguère en puissance, n'a pas
participé et qu'elle veut que le peuple s'y tienne comme à un opium. La
bourgeoisie donc classe sociale la plus terne la plus prosaïque, 1 la plus
défaitiste, voit d'un bon oeil ce culte de l'héroïsme à la faveur duquel elle
poursuit ses desseins sordides et son ascension imméritée. Il ne faut pas que
les romanciers se rendent complices d'une telle manœuvre, et, s'ils doivent
parler de l'épopée collective et populaire de la libération nationale qui a
réellement existé, qu'ils ne négligent surtout pas d'évoquer le rôle honteux de
la bourgeoisie traître et rapace et de dire comment la révolution sociale pour
laquelle sont morts un million de paysans d'ouvriers, de petits. employés et
d'intellectuels, a été confisquée, dès l'indépendance, par les trafiquants, les
attentistes et les collaborateurs mal repentis du régime colonial défunt [ ...
]
Aujourd'hui, le folklore
et l'exploitation abusive de l'héroïsme guerrier sont devenus les deux mamelles
de certains pays du Maghreb et remplacent successivement et sur une plus grande
échelle encore la sous-culture coloniale exotique et l'épopée légionnaire et
patriotarde par laquelle s'est prolongée chez nous la domination française [
... ]
Un public désemparé devant
un « patrimoine » tellement ambigu, tellement suspect; une image
véridique du pays et des hommes qui va en s'altérant dans les yeux des siens ;
une sensibilité nationale et une conscience culturelle parfois émoussées et
autres qu'elles-mêmes : le roman maghrébin a déjà un programme s'il veut poser
le débat dans son cadre naturel et donner voix à un monde saisi par une saine
révolte et l'âpre besoin de se définir sans tricher et de s'exprimer sans rien
aliéner de sa liberté reconquise. Autrement, il courra le risque de devenir,
tôt ou tard, un roman néo-français ou un roman néo-oriental selon qu'il s'exprimera
dans l'une ou l'autre langue.
Buenos Aires, le 16 décembre
1968
Extraits d'une communication envoyée au Colloque sur le roman maghrébin,
qui s'est tenu à Hammamet (Tunisie) entre le 24 et le 28 décembre
1968.
Notre base théorique de
départ était le questionnaire de Mademoiselle Nicole Robine dans l'enquête de
l'I.L.T.A.M. sur Le Livre et le Conscrit.
Mais le milieu étudié ainsi que les buts de notre recherche étaient
différents. La plus grande partie du questionnaire est donc issue de notre
pré-enquête orale.
Mademoiselle Robine a bien
voulu corriger un premier état de ce questionnaire, et nous prodiguer ses
conseils. Nous avons bénéficié par ailleurs des conseils de Madame Vandevelde,
assesseur du Doyen de la Faculté de Droit de l'Université de Constantine, qui
s'apprête à soutenir à l'Université d'Alger sa thèse de doctorat d'État sur La participation de la femme à la vie politique
en Algérie.
Des conseils et de l'aide
en matière mécanographique nous ont été fournis par des collègues de l'Institut
de Psychologie Appliquée de l'Université d'Alger.
Nous remercions enfin un
ami assistant au C.E.R.D.E.S. [3] à l'Université d'Alger en 1970-71, avec qui nous avons eu les échanges, tant de fond que de
forme, les plus approfondis.
N.B.: Afin de gagner de la
place et de clarifier l'exposé, on a supprimé ici les carrés et les blancs
prévus pour les réponses sur le questionnaire proprement dit, et l'on a rajouté
des sous-titres (en majuscules) qui ne figurent pas sur le questionnaire. Les
numéros de gauche sont ceux des questions, ceux de droite indiquent les
colonnes de perforation numérique des réponses sur la carte (IBM 8035 A). Les
numéros manquants sont ceux des questions supprimées à l'exploitation.
IDENTIFICATION
1° Sexe:
- Masculin
- -féminin
Âge:
- moins de 15 ans
- entre 15 et 20 ans
- entre 21 et 25 ans
- entre 26 et 30 ans
- entre 31 et 40 ans
- 41 ans et plus
2° Quelle est votre profession ?
Quelle est (ou a été) la profession de votre père?
Quelle est éventuellement la profession de votre femme (ou de votre mari) ?
3° Dans quelle ville (ou quel village) habitez-vous ? Est-ce: chez vous, en collectivité (cité U, dortoir, internat, etc.), chez vos parents ou beaux-parents ?
Dans quelle ville (ou quel,, village) habitent vos parents ?
5° Jusqu'à quel niveau avez-vous étudié, et quel est éventuellement le diplôme que vous possédez?
PRATIQUE ET VALORISATION DU BILINGUISME OU TRILINGUISME
7° Quelle langue parlez-vous le plus facilement ?
- L'arabe
- Le kabyle ou le chaouia
- le français
Quelle langue écrivez-vous le plus facilement ?
8° Quelle langue vos parents utilisent-ils pour parler entre eux ?
- L'arabe
- Le kabyle ou le chaouia
- le français
9° Lorsque vous êtes loin et que vos parents veulent vous écrire, comment font-ils ?
- Ils écrivent eux-mêmes
- Ils font écrire la lettre par votre frère ou sœur
- Ils la font écrire par un autre membre de la famille, ou par un voisin, ou par un ami
- Ils la font écrire par quelqu'un qu'ils paient pour ce travail (écrivain public...)
10° Quand vous êtes seul(e) avec lui, vous arrive-t-il de parler le français avec votre père ?
- jamais
- toujours
- parfois
Quand vous êtes seul(e), avec elle, vous arrive-t-il de parler le français avec votre mère ?
- jamais
- toujours
- parfois
14° Aimeriez-vous aller (ou retourner) quelques mois en Europe?
15° Si oui, est-ce parce que:
- vous penseriez y trouver plus de confort, et de produits à acheter
- les relations entre les gens, et particulièrement entre hommes et femmes, vous y semblent plus faciles
- vous y trouveriez une plus grande vie culturelle (théâtre, cinéma, musique, livres, etc.)
- autres raisons ?
16° Si non, est-ce parce que
- la morale ne vous y semble pas respectée, principalement dans la conduite des femmes
- vous craindriez de rencontrer une attitude hostile, ou même raciste, de la part de la population
- les inégalités sociales, l'injustice, et même la misère de certains ne pourraient passer inaperçues pour vous
- vous ne voudriez pas quitter votre famille
- autres raisons ?
17° Que désireriez-vous le plus (Indiquez les deux questions les plus urgentes pour vous)
- acquérir des connaissances nouvelles
- voyager
- vous reposer ou vous détendre (sport, café, distractions)
- réduire des difficultés matérielles
- résoudre des problèmes personnels (famille,santé...)
- avoir une activité sociale, politique, professionnelle
- avoir une vie plus indépendante
LECTURE, CIRCUITS D'INFORMATION ET MASS-MEDIA 19° Quel sont les 5 écrivains que vous connaissez le mieux 23° Par quel moyen vous tenez-vous de préférence au courant de l'actualité (maximum 2 réponses) - le journal - la radio - la télévision |
- ce qu'en disent vos amis
- ce qu'en dit votre famille
- - autres moyens 35-36
24° Avez-vous chez vous : la radio la télévision
25° Combien de livres avez-vous lus dans les trois derniers mois ?
- aucun
- 1 ou 2 - 3, 4, 5
- entre 6 et 10
- 11 et plus
26° Si vous lisez, où vous procurez-vous le plus souvent vos livres ? (une seule réponse)
- vous en empruntez dans une bibliothèque
- vos amis vous en prêtent
- vous les achetez à Constantine, ou dans la région
- vous les faites venir d'Alger ou de l'étranger
- vous lisez les livres de vos parents
- autre possibilité ?
LECTURE ET TRADITION ORALE
31° Dans votre famille, arrive-t-il que quelqu'un raconte des histoires, des contes, etc... ?
- pas du tout
- parfois
- souvent
Si oui, qui est-ce le plus souvent?
32° D'une manière générale, et même en dehors de votre famille (sur les marchés, par ex.) aimez-vous écouter les conteurs d'histoires ?
- oui
- non
- indifférent
- je n'en ai jamais vu
Pensez-vous que ces conteurs s'adressent surtout:
- aux vieilles gens
- aux enfants
- aux adultes
Pensez-vous qu'on devrait s'intéresser davantage aux histoires des conteurs ?
- oui
- non
PROFIL CULTUREL, LIVRE ET LECTURES
35° Â salaire égal, auquel des quatre personnages suivants préféreriez-vous ressembler ? (1 seule réponse)
- à celui qui a beaucoup de livres chez lui
- à celui qui sait par cœur le Coran
- à celui qui sait parfaitement l'arabe classique - à celui qui connaît parfaitement la langue et la littérature françaises
- à celui pour qui les machines les plus compliquées n'ont plus de secrets38° Après avoir lu un livre que vous avez acheté
- aimez-vous le garder
- ou bien le donnez-vous volontiers ?
39° Quel genre de livres lisez-vous de préférence ?
- je ne lis rien
- les romans-photos
- les illustrés, bandes dessinées
- les classiques
- les romans policiers
- les romans d'amour
- les histoires de Djeha, et autres contes algériens
- les romans algériens
- les livres scientifiques
- les livres de géographie
- la collection « Que sais-je ? »
- le Coran et les livres de piété
- la poésie algérienne
- les livres politiques
43° Si vous aviez à choisir deux des dix livres ci-dessous uniquement d'après les titres, lesquels choisiriez-vous ? :
-
Boulevard des
tristesses
-
Par le trou de la
serrure
-
Ma mère fut répudiée
-
Maquisards du Djebel
-
Hommes en grève
-
Le Bel Amour de
Paméla
-
L'Inspecteur Brown a
des ennuis
-
Ringo se venge
- Les Poèmes de Si Mokhtar
- Délivrez la Fidayia
44° Pourquoi lisez-vous, (maximum 3 réponses)
- parce que vous n'avez rien d'autre à faire
- pour vous perfectionner dans votre métier
- pour vous changer les idées
- pour vous distraire
- pour vous instruire - pour vous perfectionner en langue française
- pour vous perfectionner en langue arabe
LITTÉRATURE ALGÉRIENNE
46° Si vous connaissiez un écrivain algérien d'aujourd'hui, de quels sujets lui conseilleriez-vous de parler, ou de ne pas parler dans ses livres ?
- mêmes sujets que les écrivains français
- lutte avant 1962 pour l'Indépendance en Algérie
- problèmes politiques de l'Algérie d'aujourd'hui - vie et moeurs des fellahs
- valeurs éternelles de l'Islam - plan quadriennal
- problèmes de la jeunesse et de la famille dans l'Algérie d'aujourd'hui
- situation de la femme et problèmes du couple dans l'Algérie et le Maghreb d'aujourd'hui
- l'émigration
- autres sujets ?
47° Pensez-vous qu'à l'heure actuelle un écrivain algérien doive écrire :
en arabe
en français
cela dépend de l'instruction qu'il a reçue
48° Pensez-vous qu'on puisse parler des mêmes sujets en arabe qu'en français ?
- oui
- non
- je ne sais pas
49° De quelle manière pensez-vous qu'un écrivain pourrait le mieux rendre compte de l'âme algérienne - en écrivant des poésies populaires
- en écrivant des poésies modernes
- en écrivant des romans dont l'intrigue se passerait dans l'Algérie d'aujourd'hui
- en écrivant les histoire de Djeha, ou d'autres contes populaires
- en écrivant la vie de l'Émir Abdelkader ou des grands hommes de l'ancien temps
- je ne sais pas
- d'une autre manière, et laquelle ?
Achour, Mouloud.
« Le Fils du gendarme », Promesses,
no 2, juin 1969, nouvelle. -
« Oeuvre utile », Algérie-Actualité,
20 décembre 1970, nouvelle. -
« L'Esprit du mal », Promesses,
no 10, décembre 1970, nouvelle. -
« Mésalliance », Algérie-Actualité,
21 février 1971, nouvelle.
Ad-Dû'âji, Ali. Périple
autour des bars de la Méditerranée (roman
tunisien de langue arabe), Tunis, 1964 (3e édition).
Adjel, Abdallah. La Femme stérile et la femme qui n'a que des
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Constantine, 1971.
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Déjeux, Abdelkébir Khatibi, Arlette Roth.
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présentation de Jacqueline Arnaud, Jean Déjeux, Arlette Roth.
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[1] Jean Déjeux, Les Tendances depuis 1962 dans la littérature maghrébine de langue française, Alger, Centre culturel français, 1973. Les deux lettres que nous avons envoyées, en ce qui nous concerne, aux éditions du Seuil, qui ont publié ces oeuvres, sont restées sans réponse. Le seul éditeur qui nous ait répondu est Denoël (Lettres Nouvelles), par la plume de Geneviève Serreau.
[2] Texte annoncé dans l'« Introduction ».
[3] Centre d'Études de Recherche et de Documentation en Sciences Sociales, où nous avait adressé Monsieur Pierre Bourdieu.