Que dire à Cervantès, se promenant, homme de verre dans les
rues de Salamanca? En rire? Non, mais le questionner, lui faciliter la
parabole, sarcasme de chiens, véhémence portée fable à la faveur des abus
masoschistes de la tradition ibérique laquelle s’acharne à oblitérer ses
siècles arabes, berbères, juifs, envahissantes sauterelles décimant les écrans
de bambous aux abords des cours d’eau andalous en étiage. Le texte, mime-t-il,
enregistre la main qui s’est adaptée à le transcrire par référence aux
documents égarés, ignorés par les officielles archives, à profiter du hasard
des rencontres, bohémienne loquace, Shahrazade en haillons, manuscrit arabe
déchu papier d’emballage, être semelle sur papier, à l’affût. L’intelligence
s’aiguise à ne pas fréquenter déférente les doctes maîtres répétant le commentaire, plaisir polyglotte de
Ximénes de Cismeron, doublé par la sévérité des exercices d’Ignace de Loyola, à
s’engager conquérant, parmi les conquérants propagateurs de la foi dans le
monde, course à modeler les esprits dans le sens le plus obscur de
l’obéissance.
Abdelwahab Meddeb, Talismano ( Paris, Sindbad, 1987)
Don Quichotte dans l’imaginaire collectif, c’est ce preux chevalier plus raillé qu’admiré qui se lance dans une aventure recréée par ses rêves et nourrie de ses lectures. Sa détermination à transfigurer hommes et paysages ressemble dans sa quête à la littérature maghrébine partant à la découverte de la langue française et s’ appropriant un espace d’existence à la mesure de ses attentes. Alors cette référence s’impose et le chevalier à la triste figure est fréquemment cité dans les textes des auteurs francophones de l’Afrique du Nord. On l’évoque dans les romans de Mouloud Feraoun, de Mouloud Mammeri[2] et également dans le texte de Mohammed Dib, Le désert sans détour. Dans ce livre, l’allusion se précise et prend une forme énigmatique comme la devinette fondamentale posée par le sphinx à Oedipe.
Le captif d’Alger, influencé lui-même par les contes arabes[3], a marqué de son empreinte beaucoup de textes maghrébins, mais c’est dans l’ouvrage de Mohammed Dib que cette allusion est la plus déterminante. Dans cette oeuvre étrange qui se livre à notre lecture en recréant des sens multiples en fonction des horizons d’attente, trois personnages en quête de sens et d’existence se livrent à nous, et nous entraînent à leur suite dans le labyrinthe des peurs immémoriales. Leur destinée, inéluctablement, les conduit à la mort. Mais la fin, si elle est prévisible à un lecteur attentif, est pour eux inattendue. Ces trois personnages dont nous suivons pas à pas l’itinéraire inscrit dans l’immensité déconcertante des étendues désertiques, périront sans l’avoir compris, perdus dans l’uniformité des paysages écrasés par le soleil qui calcine et brûle toute vie. Leurs traces seront effacées par le vent qui rendra aux lieux leur virginité première.
Les allusions fréquentes à l’œuvre de Cervantès semblent nous donner la clef de ces vies sans repère. Elles tissent un réseau de sens que le lecteur, informé des tragiques aventures du chevalier de la Manche, doit reconstituer.
Nous étudierons ce rapprochement à partir de trois axes essentiels, les personnages, la quête et enfin le sens de l’œuvre.
Dans Le Désert sans détour trois personnages principaux se partagent le rôle de nous transmettre le message ultime: un couple de protagonistes liés par une destinée commune, le Maître Hagg-Bar et le valet Siklist et une troisième présence plus mystérieuse. Comme Don Quichotte et Sancho Pança qui parcourent le chemin en s’interrogeant sur le monde environnant, ces deux êtres échangent des réflexions en attendant quelque part dans un désert qui n’a ni commencement ni fin, quelqu’un ou quelque chose mais on ne sait pas quoi. Mais ici les signes s’inversent, le maître est petit et rond et le valet grand et efflanqué.
Attardons-nous à la description des personnages:
“Le pauvre vieux, gros sans faire court, surtout sans faire pauvre ni vieux, mais faisant indubitablement plus âgé que l’autre, le long-long non pas maigre.”(pp 18-19)
Le vieux, pas si vieux que ça, est coiffé d’une keffieh et ressemble beaucoup à un lion, désert oblige. Et tout naturellement vient à notre imagination la silhouette massive et hiératique du sphinx.
A quatre reprises est évoquée en filigrane l’image de Don Quichotte, “ L’autre avec sa triste figure” (p.29), “ Sujet à la triste figure” (p. 88), “ Individu à la triste figure” (p. 105) et lorsque l’on approche du terme et que tout est perdu “homme à la tragique face” (p. 132) . Ces expressions décrivent toujours Siklist.
Au maître vont les définitions de force et de bestialité tandis que c’est le valet qui semble comprendre toute la vanité de la condition humaine et en porte les marques de souffrance. Ce tragique affrontement va se faire sous l’oeil attentif et scrutateur d’un personnage de l’ombre qui n ‘apparaît jamais mais qui existe par la voix et le regard. Cette “ intempestive voix recluse”[4] qui s’exprime en italiques[5], commente et remet en perspective tous les événements qui se déroulent. Comme les héros de Beckett dans En attendant Godot, Hagg-Bar et Siklist ignorent ce qu’ils font et qui ils attendent dans ce désert. Les jours et les heures se succèdent et les éléments de décor qui entouraient les héros de Beckett apparaissent ici, la pierre et l’arbre. Il y a aussi un parapluie. Cet objet, comme dans les contes, est chargé d’un pouvoir particulier. Il devient d’abord moulin:
“ Dans sa main, le parapluie tourne, tourne, moulin emporté par son propre mouvement »(p. 83),
avant de se transformer en stylet pour écrire dans les sables et en instrument de lecture pour déchiffrer les atlal[6], traces laissées par les campements dans les déserts d’Arabie et prétextes à l’envolée lyrique des poètes.
Le rappel du texte de Cervantès à l’entre-deux des mondes de Beckett et des chantres antéislamiques, nous entraîne dans le tourbillon des grands noms de la littérature qui composent le monde de l’écrivain entre Orient et Occident .
Les personnages tels qu’ils sont présentés ici sont construits “ de briques et de broc”(p. 122) d’éléments empruntés aux textes célèbres des deux cultures de l’auteur. Samuel Beckett, Lewis Caroll, Saint Exupéry, Sophocle, Imrul Qais, Ibn Tofayl, Le Coran, La Bible les Ecritures, tous ces rappels sont présents pour authentifier une expérience qui est celle de tous les hommes et qui conduit à la création littéraire. Mais si la figure de Don Quichotte est évoquée à plusieurs reprises et de façon privilégiée, c’est que sa quête rejoint celle de l’auteur.
Le roman commence par une vision d’apocalypse, de paysages calcinés et de fin du monde assez semblable aux représentations de Mad Max et des films de science-fiction. Tout semble avoir été détruit par une guerre nucléaire “des fûts de mitrailleuses, de canons, vestiges d’une forêt de fer engloutie, elle sinon ses monstres, half-tracks, tanks couchés sur le flanc, morts aussi.”(p. 1)
Les sables recouvrent les traces de combat et le désert se referme. C’est l’espace inviolé des religions révélées qui oscille entre paradis et enfer et l’on retrouve aussi bien la description du paradis perdu, de l’Eden, que de l’enfer. C’est aussi pour l’écrivain « une page blanche qu’une nostalgie du signe consume[7] »
Le nom du mystérieux guetteur “ombre portée en Occident de Quelqu’un qui se trouve en Orient” ce nom n’est pas révélé mais on peut l’apparenter sans aucun doute à une présence mystique, Dieu ou les prophètes.
Deux hommes arrivent, ils marchent au loin mais curieusement leurs traces parce qu’elles sont visibles avant eux, semblent les précéder et les annoncent. C’est un mouvement inverse de celui de la poésie antéislamique qui imaginait les voyageurs après leur départ, mais c’est en fait que tout déplacement dans cet espace est illusoire:
“Ils avançaient parce qu’ils croyaient que ça les avançait. Il n’en était rien. En quelque sorte ils étaient arrivés et ne le savaient pas.”(p.56)
Dans ce lieu où les chemins ne mènent nulle part, le temps n’est inscrit à aucune horloge. Le décompte des jours établi par Hagg-Bar et Siklist, dix-huit jours ou vingt-trois jours, jeudi ou vendredi, rappelle celui d’Alice et nous introduit dans des lieux sans repère connu dans une farandole d’évocations littéraires. Mais tout cela n’annonce que le malheur :
“Dans quelque direction où vous alliez vous restez sur place. (p. 60)
“Le désert offre cette particularité qu’on y marche vers soi-même et ainsi vers le malheur.”(p.60)
Ils partent en quête d’un sens et les rencontres avec l’archange et le Diable, la description de l’hermaphrodite se scindant en deux corps pour revenir ensuite à sa forme première, montrent bien comment ce roman est un roman des origines.
Cette idée est constante, les hommes marchent mais il n’avancent pas. On dirait qu’ils reviennent sur leurs pas. Chaque progression leur semble un recul.
Inévitablement ces chemins qui ne conduisent nulle part vont les mener à la mort. Hagg-Bar dont le nom est construit en référence au superlatif accolé au nom de Dieu dans la tradition islamique, akbar, le plus grand, est recouvert par le sable, cuit par le soleil et devient ainsi “ l’idole qui veille sur le désert”(p. 126) semblable au sphinx évoqué à maintes reprises et dont le regard imperturbable contemple depuis toujours les rives du Nil.
Siklist, lui, est tout à coup entouré de gens si nombreux que le désert parait alors peuplé. L’un d’eux porte une houlette de berger (p. 131) ou un sceptre. On reconnaît l’image du pasteur chère à la religion chrétienne. Le sacrifice d’Abraham si souvent évoqué dans la littérature maghrébine est présent aussi
“Nous devons nous mettre en quête de celui qui a été sacrifié et pour lequel des gens n’en finiraient pas de se sacrifier.” (p. 133)
Quant au guetteur sa dernière intervention marque bien sa fin: “ maintenant la légèreté de l’espace s’installe dans ma gorge.”(p.128)
Les trois personnages sont donc conduits à une fin prévisible. En fait, et c’est le sens dernier de l’œuvre c’est la quête de soi-même comme le montrent les images de l’enfance qui s’accumulent à la fin du texte lorsque le sens ultime va nous être révélé:
« Je fus moi aussi cet enfant qui se vit en son temps gratifié d’un tel privilège : l’immortalité. » (p. 119)
« Je suis l’enfant abandonné dans la nuit. » ( p.123)
« L’enfant joue toujours vrai. » (p 136) et d’autres phrases encore qui connotent la pureté et presque l’état de grâce de ceux qui viennent à la vie et au monde. Ces évocations répétées renvoient à un monde de pureté primitive comme le monde des origines.
Hagg-Bar le dit bien lorsque Siklist s’éloigne :
« Advienne de lui que pourra, nous continuerons de suivre notre route à nous. Celle qui va, qui mène au sens[8]. Cette route si par hasard elle nous perdait, si elle le faisait, c"est pour que nous nous retrouvions . »(p.106)
Le trajet de l’enfant à l’homme en passant par Oedipe est une redécouverte de soi et, c’est le vrai sens de cette quête qui va être menée par le chemin qui passe par les textes prestigieux des littératures de toujours.
L’œuvre fourmille de références , elle est en relation de dialogisme avec de nombreux énoncés célèbres. Cette histoire est exemplaire de par le tragique qui s’attache aux pas des hommes . Le dénouement c’est la mort. Les trois voix que nous avons entendues se sont tues. Mais le sens subsiste qui replace ces êtres de papier dans la perspective intertextuelle. L’auteur nous livre ça et là en plusieurs moments de l’œuvre le sens de sa recherche.
“Le danger ce qui les menace maintenant; cela: que toute parole qui sort de la bouche de l’un ait l’air de sortir de la bouche de l’autre, indifféremment. Il est là le danger. Vous dites et la chose dite se trouve l’être par l’autre, elle est ailleurs et ici.” (p. 80)
Beckett, Cervantès et les autres ont déjà dit et écrit ce que les personnages relèvent tout au long de leur histoire.
L’auteur s’est nourri de ses lectures comme Don Quichotte qui recréait un monde à la mesure de ses fantasmes:
“Enfin notre hidalgo s’acharna tellement à sa lecture que ses nuits se passaient en lisant du soir au matin et ses jours du matin au soir. Si bien qu’ à force de dormir peu et de lire beaucoup, il se dessécha le cerveau, de manière qu’il vint à perdre l’esprit. Son imagination se remplit de tout ce qu’il avait lu dans les livres, enchantements, querelles, défis, … et il se forma dans la tête que tout ce magasin d’inventions était la vérité pure qu’il n’y avait pour lui nulle autre histoire plus certaine dans le monde.(p.52)
Don Quichotte partit de ses lectures pour se faire chevalier errant et transformer les lieux de ses découvertes. Mohammed Dib recrée dans le désert un lieu étrange, mélange composite d’histoires lues ou entendues. Habit d’Arlequin, la composition littéraire s’offre au déchiffrement et on reconnaît en fonction de ses lectures et de son “encyclopédie”[9] les traces de ces textes inscrites en filigrane et qui reconstituent la genèse de la création littéraire. Cette construction faite de briques et de broc (p. 122) ne révéla son sens et sa finalité que parce qu’elle est reliée à bien d’autres écrits composés ici et là “Que peux-tu ajouter à ce qui est déjà écrit?” (p. 84)
Chaque fois que Don Quichotte est dans l’embarras il recourt aux livres qui lui donnent le sens final des choses:
“Voyant donc qu’en effet il ne pouvait remuer, Don Quichotte prit le parti de recourir à son remède ordinaire qui était de songer à quelque passage de ses livres.” (p. 45)
L’histoire est aussi fondée comme celle du chevalier de la Manche sur une fausse interprétation du monde, une illusion. Le héros de Cervantès réinventait le monde. Les personnages de Mohammed Dib ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils meurent en se méprenant sur les faits et croyant être arrivés au faite de leur destinée ils se retrouvent seuls et démunis à la fin du parcours.
Tout comme Don Quichotte, Mohammed Dib est sans doute un bon lecteur comme le montrent les différentes références qui tissent le texte. “ Ce feuilletage discursif se réalise pourtant comme unité sous l’impulsion intentionnelle de l’auteur.”[10] selon les termes de Jean Peytard. Mais il arrive, comme c’est le cas ici, que l’écrivain laisse intentionnellement à l’intention du lecteur des traces aisément repérables. Ces marques, clins d’oeil culturels, signes de connivence, inscrivent l’énoncé dans le prolongement de tous les textes cités qu’il fait revivre en leur donnant un nouvel éclairage. Mais ce jeu peut paraître vain comme le dit lui-même le narrateur:
« Folles imaginations. Plus dur est de se trouver sur les lieux où il n’y a lieu que de soulever des questions. Au bout de nous-mêmes.”(p. 116)
Don Quichotte disait que les livres sont la lumière de l’âme. Ce sont eux qui nous guident sur ces chemins de souffrance qui ne nous conduisent quoi que l’on fasse qu’au bout de nous-mêmes vers l’anéantissement physique. Perdus dans un dédale de signes que nous nous épuisons à interpréter, malgré le recours aux autres par les souvenirs de lectures et de phrases lues ou entendues, nous n’allons que vers la souffrance et la mort. Le chevalier de la Manche, le héros à la triste figure, se repentit des égarements où l’avaient conduit ses livres lorsqu’il revivait le présent à la lumière des temps héroïques.
Les personnages de Dib remontent aux origines des religions qui inspirent et divisent les hommes. Le désert de la rencontre avec Dieu devient le désert sans retour qui accule l’homme et le conduit à la mort.
Amina Azza-Bekkat
Université de Blida
Mai 2001
Cervantès Don Quichotte de la Manche,Paris, Garnier-Flammarion, 1967
Dib, Mohammed, Le désert dans détour, Paris, Sindbad, 1992.
Achour, Christiane, Abécédaires en devenir, Idéologie coloniale et langue française en Algérie, (Alger, OPU, 1985)
Berque, Jacques, Les dix grandes odes arabes de l’Anté-Islam, Paris, Sindbad, 1979.
Dib, Mohammed, L’arbre à dires, Paris, Albin Michel, 1998
Eco, Umberto, Lector in fabula, le rôle du lecteur ou la coopération interprétative dans les textes narratifs, Paris, Grasset et Fasquelle, 1985
Meddeb Abdelwahab, Talismano, Paris, Sindbad, 1987
Peytard, Jean, Mikhaïl Bakhtine, Dialogisme et analyse du discours, Paris, Bertrand Lacoste, 1995.
Vernet, Juan, Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne, (Paris, Sindbad, 1985)
[1] L’expression Contrapuntal
writing est d’Edward Said dans Culture
and imperialism, New York ,Vintage Books, 1994.
[2]
Christiane Achour dans sa thèse de
doctorat, Abécédaires en devenir,Idéologie coloniale et langue
française en Algérie (Alger, ENAP, 1985)remarque la référence constante à
l’oeuvre de Cervantès qui n’est pas saisie comme une aliénation mais au
contraire comme un exemple d’insertion dela culture universelle.(pp457-459)
[3]
Cf Juan Vernet, Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne, Paris, Sindbad, 1985.
[4] Les termes sont de Naget Khadda, Colloque Mohammed Dib, Montpellier, Mai 2000, actes non encore publiés.
[5] Dans toutes les oeuvres de Mohammed Dib on retrouve ces deux textes, l’un écrit en romain et l’autre en italiques, qui se tressent et s’entrecroisent. Ici la voix en italiques témoigne d’une présence en retrait plus puissante plus informée mais tout aussi condamnée.
[6] Les Atlal, traces ou vestiges sont les restes des campements abandonnés par les nomades. Le poète s’inspirait de cette présence en creux pour chanter des qasida ou odes monorimes dont les plus célèbres étaient accrochées à la pierre noire de La Mecque, la Kaaba. Imrul Qais, poète parmi les plus célèbres de cette époque, parle “d’empreinte évanouie”. Cf Jacques Berque, Les dix grandes odes de la poésie antéislamique, Paris, Sindbad, 1979.
[7] Mohammed Dib,L’arbre à dires, Paris, Albin Michel,1998 p.37
[8]
C’est nous qui soulignons
[9]
Selon le sens donné par Umberto Eco, Lector in fabula, Paris, Grasset et
Fasquelle, 1985.
D’après l’auteur, le lecteur vient au texte
avec un ensemble de connaissances acquises à travers ses lectures antérieures. En
fonction de cela, il retrouvera des traces d’autres énoncés.
[10] Jean Peytard, Mikhaïl Bakhtine, Dialogisme et analyse du discours, Paris, Bertrand Lacoste, 1995, p.78