Responsables : Charles BONN et Philippe GOUDEY
Tard venue dans le champ des études littéraires en France, alors qu’elle intéresse souvent davantage les universités étrangères que les études plus « traditionnelles » de littérature française ou de littérature comparée, la Francophonie a encore un statut incertain : De laquelle des deux disciplines ci-dessus relève-t-elle, par exemple ? Or cette non-définition institutionnelle est en grande partie la force de cette approche, en ce qu’elle lui permet de se faire le lieu de la rencontre féconde entre disciplines traditionnellement séparées en France, comme littérature et sciences humaines, parmi d’autres. Mais elle permet avant tout un ébranlement des définitions identitaires closes, qui engage la rencontre des cultures et des formes, « autrement ».
L’étude des littératures dites « francophones », replacées dans le contexte comparatiste qui les voit éclore, se veut ainsi à la fois une préparation des étudiants à des carrières d’enseignants ou d’intervenants culturels à l’étranger ou aux « marges » mal reconnues de la société française, et une introduction à des domaines de recherche en plein essor.
Cette filière commence en seconde année de DEUG, avec l’U.V. 24227, assurée par Philippe Goudey (24 h.).
En année de licence, elle propose deux certificats C1 de 48 heures chacun : « Littérature francophone et décolonisation », et « Littératures du Sud » (34286). Ces deux C1 sont assurés conjointement par Charles Bonn et Philippe Goudey.
En année de maîtrise, deux certificats C2 de 48 heures chacun, communs avec le DEA, sont également proposés : « Problématiques générales de la Francophonie » (Charles Bonn et Philippe Goudey) et « Littérature comparée » (44218 : Charles Bonn).
Au niveau du doctorat, plusieurs soutenances de thèses ont déjà lieu chaque année.